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NeoLain
4 955 abonnés
4 741 critiques
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4,0
Publiée le 5 mai 2012
Second court métrage de Kasso. Cauchemar hilarant mais aussi pertinent. Il donne un peu l'avant de ce que plus tard sera La Haine. Yvan Attal qui joue avec ses nunchakus, poilant.
Depuis de l'eau est passée sous le pont, Kassovitz a fait beaucoup mieux et Yvan Attal défend l'armée israélienne qui massacre des arabes palestiniens. Même si on utilise de la dérision pour dénoncer cette saloperie de racisme ce court métrage n'est pas pour autant une joyeuse comédie, et ça reste assez noir (même les plans). Mais bon c'est la triste réalité et le pari est gagné, le message passe donc bien et c'est globalement réussi.
Cauchemar blanc (1991) est un court-métrage réalisé par Mathieu Kassovitz. D'une durée de 10 minutes, il nous entraîne dans une banlieue quelconque et traite pour sujet principal du racisme. Le moment le plus marquant du film est sans nul doute la confrontation entre Jean-Pierre Darroussin & Emile Abossolo M'Bo, le premier se faisant passer pour un officier de police, il se met à l'insulter (toutes sortes d'insultes fusent, bien évidemment, toutes sont racistes), sauf que face à lui, c'est un vrai policier et cela, il ne s'y attendait pas ! De l'humour et du grand n'importe quoi, à noter aussi, la présence d'Yvan Attal au casting.
Deuxième court métrage de Kasso & cie, Cauchemar Blanc témoigne d'un apport technique flagrant quand on le compare au premier essai du jeune cinéaste, l'étrange et plutôt raté Fierrot le Pou. Plus de moyens donc, quelques stars forcément sympathiques car ayant choisi de participer humblement au projet d'un jeune réa encore pratiquement inconnu. Cauchemar Blanc, de bonne facture, se laisse regarder sans déplaisir mais il faut se rendre à l'évidence : nous sommes encore très loin de l'intelligence narrative d'un chef d'oeuvre comme Assassin(s) ou de la maîtrise formelle d'un film comme La Haine. L'ensemble du court et son propos préfigurent pourtant ces deux grands longs métrages, Kasso montrant - non sans une certaine lourdeur - l'absurdité du racisme à renfort de gimmicks burlesques et de répliques chocs. Bref un petit moment de cinéma plus amusant que réellement percutant à voir surtout pour le numéro d'acteur de Jean-Pierre Darroussin, excellent en flic raciste un brin désabusé. Une curiosité.
Une bonne réalisation de Mathieu Kassovitz. Un drame en noir et blanc qui convient bien à la situation. Ce format court fait avec sérieux et humour, permet néanmoins aux acteurs de s’exprimer pleinement avec notamment une belle prestation de Jean-Pierre Darroussin. Le pitch : La nuit dans une citée de banlieue parisienne, quatre jeunes attendent dans une voiture…
Ce deuxième film de Kassovitz a pour but de dénoncer le racisme en France pour ça il va utiliser un groupes de 4 personnes qui se font passer pour des policiers afin d'attaquer une personne d'origine maghrébine, tout cela va mal tourner et va réveiller tout les habitant de la banlieue jusqu'à ce que tous descende pour voir ce qu'il se passe. Parmi eux il y a un commissaire et va se confronter à J.P qui lui se fait passer pour un policier avec un faux papier.
On voit un réel intérêt de Kassovitz de dénoncer le racisme à l'époque avec des termes très choquant "nègre", "je vais te faire retourner dans ton pays" et j'en passe. Le talent de Kassovitz se dessine très vite pour lui à l'époque et on voit la sa signature qui est déposé. Le film est en noir et blanc pour bien montré le fait que le racisme c'est une chose horrible, bon choix artistique, la bande son m'épate au vu du budget et à la date du film, un projet qui était très ambitieux à l'époque !
Scénario collant à la lettre à la BD de Moebius Cauchemar blanc, dans L'Écho des savanes no 8, Éditions du Fromage, 1974, l'ambiance est bien retarnscrite, les acteurs sont sans faille mais ça reste un exrecice (réussi) plus qu'un travail d'auteur. L'idée de Moebius d'une banlieue qui pourrait tout changer (dans les rêves) mais qui laisse faire les ratonnades (dans la réalité) reste d'actualité 40 ans après, la situation s'atant considérablement détériorée.