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    Bellissima
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    stans007
    stans007

    25 abonnés 1 329 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2025
    Tout le charme du cinéma italien dans cette comédie grinçante emmenée tambour battant par une Anna Magnani survoltée. Des scènes mémorables (piqûre, sélections, danse, coiffeur, drague...) et d’autres plus sévères qui écorchent le Cinéma et son prestige. J’ai bien aimé l’humour de la scène finale : « Je vous ramène en Lambretta. »
    LEMON
    LEMON

    1 abonné 28 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 décembre 2024
    Superbe. Excellente restauration du film. Quel plaisir de retrouver du grand cinéma italien comme on n'en voit plus beaucoup. Même si les situations sont parfois un peu caricaturales, Visconti et Anna Magnani réussissent toujours à nous emmener où ils veulent.
    Corinne76100
    Corinne76100

    51 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 avril 2024
    Film assez abominable: les acteurs ne savent pas parler, ils ne font que crier. Les images et les plans sont magnifiques mais gâchés par cette cacophonie sans nom. J'ai réussi à rester jusqu'à la fin, qui est très belle.
    leo vergnes
    leo vergnes

    10 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2024
    Mais ça va pas de crier comme ça le film casse les oreilles (apres c'est pas nul mais je dois etre trop "tendre" en cinema d'epoque pour l'apprecier)
    evariste75
    evariste75

    165 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mars 2024
    Je ne suis pas un grand fan d'Anna Magnani que je trouve trop démonstrative...

    Film avec quelques longueurs...

    Néanmoins de très bonnes scènes, bonnes images...
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    275 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2024
    L’affiche française est trompeuse, laissant augurer un mélodrame. Mais il s’agit d’une comédie dramatique. Luchino Visconti, dans le courant du néoréalisme italien, porte un regard à la fois sur l’Italie des pauvres et sur l’Italie opulente de l’industrie cinématographique (qui fait rêver les pauvres). Un regard, d’une part, sans misérabilisme, qui croque plutôt avec amusement ou ironie des scènes de vie collective et plus spécifiquement la naïveté d’une femme du peuple face au mirage du cinéma, ainsi que sa faconde et ses petites manœuvres opportunistes. Un regard qui croque, d’autre part, l’envers du rêve de Cinecittà, avec ses profiteurs, ses comportements parfois cruels, ses déceptions. Illusion et désillusion. Visconti développe en outre une empathie pour son personnage principal, à travers sa dimension comique, sa façon de vivre ses propres rêves à travers sa fille et de rêver l’avenir de sa fille, mais aussi sa défense de la dignité, presque tragique, dans le dénouement (superbe séquence). La narration est ainsi déployée avec une belle variété de tons, avec intelligence et sensibilité. Et le film doit beaucoup à la prestation phénoménale d’Anna Magnani, entre exubérance, malice, sensualité, drôlerie, émotion. Quelle palette de jeu, quelle énergie…
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    70 abonnés 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mars 2024
    Quand on est un grand fan de Visconti, on doit accepter que tous ses films ne sont pas des chefs-d'œuvre. Le contraste est néanmoins saisissant pour cette joyeuse comédie néo-réaliste et ses autres films de la même période (La terre tremble ou Senso!).
    On devine derrière la pression du producteur, et la volonté assumée par le réalisateur de proposer un "woman show" intégral de la Magnani, dans cette surprenante et tonitruante comédie, gentiment caustique envers le monde de Cinecittà.
    On s'attend un instant que la Magnani se calme en toute fin- elle joue superbement la Romaine extravertie, inconséquente, tragique, mais forte face aux hommes-, et que son personnage s'aperçoive du miroir aux alouettes qu'est le cinéma pour les prétendants acteurs, mais le virus est fort, et elle repart voir, deviner qui? Burt Lancaster! Dix ans avant le Guépard!
    On sourit bien volontiers devant cette exagération permanente d'une logorrhée inarrêtable bien sûr, mais on reviendra vite aux valeurs sures du Luchino des grands jours.
    Cinéma copie rénovée - mars 24
    Yves G.
    Yves G.

    1 518 abonnés 3 533 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2024
    Maddalena Cecconi (Anna Magnani) vit chichement dans une cité HLM de la banlieue de Rome avec Spartaco, son mari, et Maria, sa fille unique âgée de cinq ans à peine. Elle nourrit pour elle un rêve : en faire une star de cinéma. Elle la présente au casting lancé par les studios de Cinecittà pour le prochain film d’un grand réalisateur. Mais, Maddalena et sa fille vont rencontrer d’amères désillusions.

    En 1951, Visconti n’est pas encore l’immense réalisateur qu’il deviendra quelques années plus tard, avec ses chefs d’oeuvre proustiens : "Le Guépard", "Les Damnés", "Mort à Venise"… Son cinéma relève encore du néoréalisme dont ses "Amants diaboliques" (1942) constitue l’acte fondateur. D’ailleurs Cesare Zavattini, une figure majeure du néoréalisme, signe le scénario de "Bellissima".

    Le même sujet était au centre du roman d’Henri Troyat "Grandeur nature", écrit quelques années plus tôt – un roman médiocre que notre professeur de français nous avait fait lire en classe de quatrième au début des années 80 pour des raisons qui défient l’entendement.

    Bellissima filme une Italie qui peine encore à se relever de la Seconde Guerre mondiale mais dans laquelle on voit déjà, sur les bords du Tibre, poindre la dolce vita des Trente Glorieuses. La bande de voyous où gravite Alberto Annovazzi (Walter Chiari), le bellâtre qui laisse croire à Maria qu’il lui ouvrira les portes de Cinecittà si elle se donne à lui, évoque déjà celle que Pasolini filmera dans "Accattone" dix ans plus tard.

    Anna Magnani est la star de ce film. Elle a sans doute dix années de trop pour le rôle. Mais elle était au sommet de sa gloire, pimentée par le scandale causé par sa séparation houleuse avec Rossellini qui lui avait préféré Ingrid Bergman. La « Louve romaine », comme elle fut surnommée, est quasiment de tous les plans. C’est un véritable maelström qui crie, éructe, pleure… sans jamais quitter ses hauts talons et son tailleur noir. Infirmière à domicile, qui s’épuise au travail pour un salaire de misère, Maria a reporté ses espoirs d’une vie meilleure sur sa fille. Elle s’y brisera les ailes. Sa chute est d’autant plus poignante qu’on la sait inéluctable et que, pire encore, elle-même est consciente de cette issue fatale.
    Patjob
    Patjob

    35 abonnés 608 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2024
    Visconti orchestre la rencontre de deux milieux. Celui des classes populaires, ici celles de la banlieue Romaine, qu’il aime et estime, et dont il se sent solidaire. Celui du cinéma, ou plutôt ici des affairistes du cinéma. L’intrigue se déroulera sur le canevas de la fascination qu’exerce le second sur le premier, et sur l’illusion qu’il lui offre de pouvoir réussir et s’en sortir. Cette fable, moderne en 1951, fait alterner le ton de la comédie et celui du drame, en ménageant des forts moments d’émotion. Les dernières scènes, simples et belles, vraie leçon de vie, sont à cet égard mémorables. Donnant de la force à toute l’œuvre, la grande Anna Magnani campe le personnage central de façon inoubliable.
    Marc
    Marc

    9 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2024
    Magnifique Anna Magnani, superbement filmée par Visconti dans la Rome de l'immédiat après-guerre et la pauvreté populaire. De bien belles images, même si les dialogues sont un peu trop "criard"
    Loïck G.
    Loïck G.

    344 abonnés 1 681 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2024
    Visconti égratigne le monde du cinéma, et dépeint la misère sociale dans ce même registre : le miroir aux alouettes qu’il représente , renvoie une image identique de sollicitude et d’appauvrissement dans laquelle se perd l’héroïne. En poussant à fond sa petite fille dans les bras d’un réalisateur, Maddalena imagine pouvoir sortir de la misère chronique de l’après-guerre. Sans compter ses efforts et l’argent qu’elle n’a pas, elle s’emploie à rendre conforme son enfant à ce que l’on attend de lui au casting. C’est plutôt sur le ton de la comédie que Visconti aborde le sujet qui dans un tel décor d’après-guerre à Rome ne peut que devenir dramatique. Le basculement est pourtant assez inattendu et fort, quand après l’indépendance requise par l’héroïne c’est à sa dignité que l’on s’adresse. Anna Magnani magnifie le combat d’une femme , qui au-delà de sa famille, se bat pour son respect
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 janvier 2024
    Dès la réalisation de son premier long-métrage, Les amants diaboliques (1943), Luchino Visconti souhaitait travailler avec Anna Magnani. L’actrice alors enceinte avait décliné la proposition. C’est ainsi que Bellissima, troisième film du cinéaste réalisé en 1951, marque la première collaboration entre le réalisateur et une actrice devenue entre-temps le symbole du néoréalisme italien depuis Rome, ville ouverte (1945) de Roberto Rossellini. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/lumiere2023/#B
    Romain Z
    Romain Z

    13 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2022
    On oublie peut être un peu trop vite que Visconti n’est pas seulement le peintre des affres, des états d’âme et de la trajectoire déclinante de l’aristocratie dont il est issue.
    Proche de la mouvance communiste , il s’attacha dans la première partie de son œuvre à faire le portrait du petit peuple italien entremêlant théâtralité et réalisme social.
    Avec Bellissima La Magnani , bouleversant personnage volontariste , synthétise à elle seule toute l’ambition et l’esthétique du projet viscontien.
    Romain Zambon
    Romain Zambon

    2 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2022
    On oublie peut être un peu trop vite que Visconti n’est pas seulement le peintre des affres, des états d’âme et de la trajectoire déclinante de l’aristocratie dont il est issue.
    Proche de la mouvance communiste , il s’attacha dans la première partie de son œuvre à faire le portrait du petit peuple italien entremêlant théâtralité et réalisme social.
    Avec Bellissima La Magnani , bouleversant personnage volontariste , synthétise à elle seule toute l’ambition et l’esthétique du projet viscontien.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    126 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 octobre 2021
    En 1951, Visconti remettait le cinéma en question, un geste impitoyable six petites années après la fin d'une guerre que le média avait beaucoup contribué à faire oublier dans une Italie remplie de culpabilité. Difficile d'imaginer que Bellissima pouvait véritablement distraire à l'époque (sinon les spectateurs les moins politisés), mais pour une fois la verbosité braillarde de Cinecittà se révèle entièrement à propos quand elle vient d'une Anna Magnani en mère paradoxale.

    Prête à soulever des montagnes pour que sa fille devienne actrice, elle pourrait tout raser sur son chemin mais se soumet volontairement au système. Pour quoi, au final ? Assurer l'avenir de son enfant ? On dirait plutôt qu'elle la jette dans la gueule du loup. En vérité, en dépit de son abnégation et de son amour pour sa fille, elle n'est plus une mère : elle fait tout pour elle-même, pour sa propre fierté et afin de réparer la misère de sa propre vie. Elle veut que sa fille soit une star pour être une mère de star.

    L'enfant, traînée dans une foule d'adultes dont elle ne comprend rien des préoccupations, est objectifiée, ce qui est d'autant plus beau à voir que Visconti ne cessera jamais de considérer la jeune actrice comme telle, non comme une chose (même si son interprétation est sous-utilisée, mais c'est l'époque qui veut ça).

    Le moment du lâcher-prise de la mère survient lorsqu'elle dit non au cinéma, or c'est seulement à cet instant qu'elle résout ses paradoxes et se met à agir réellement pour le bien de sa fille. Un choix fort qui confirme à quel point Bellissima est fondamentalement anti-Cinecittà, et qui n'aurait pas pu trouver mieux que la géniale anti-actrice pour le faire comprendre.
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