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Alain D.
599 abonnés
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4,0
Publiée le 3 novembre 2016
Très bonne mise en scène de Sean Penn qui met parfaitement en valeur les comédiens. David Morsee est excellent dans le rôle principal de Joe, Viggo Mortensen est, comme toujours, efficace dans ce rôle de Bad boy. Valeria Golino se révèle lumineuse dans le rôle de Maria, la femme mexicaine de Joe. L'affiche prestigieuse nous propose également Patricia Arquette, Dennis Hopper, Benicio Del Toro, Charles Bronson … "Indian Runner" est le nom du messager indien qui passait jadis par la ferme de Joe. Ce drame nous conte une histoire difficile avec des scènes fortes, de très belles images sur une superbe bande musicale en majorité Country avec des insertions géniales des Creedence, Janis Jopplin …
Quand Senn Penn s'adonne à la réalisation de son premier long métrage, il semble important pour lui d'en maitrisé tout les fonds, c'est ainsi qu'avec un scénario original écrit de sa propre main, Sean Penn tourne en 1990 un drame intitulé "The Indian Runner". Et l'on se laisse très rapidemment emporté par cette histoire, des plus passionanntes, tourné dans de magnifiques décors ruraux, puisqu'il s'agit de la petite ville de Plattsmouth au Nebraska, d'ailleurs parfaitement reconstitué. S'aidant d'une B.O frissonnante, Penn nous narre son histoire, qui médite à la fois sur les tournants que prennent nos vies, par nos choix déterminants, par des circonstances hasardeuses qui feront l'homme que nous deviendront. Ici, c'est avec deux frères que Penn veut illustrer cette rélexion, en donnant à l'un une réussite professionelle conisdérable et une relation de couple heureuse et stable. Puis, en opposition, il offre à l'autre un caractère rebelle et violent, qui accumule les désillusions et juge la vie comme un divertissement, sans réél valeur et sans but définis. Appuyé par des performances d'acteurs remarquables, un David Morse irréprochable et surtout une brillante composition de Viggo Mortensen qui crève littéralement l'écran par son jeux d'acteurs inquiétant, viril et intense, parvenant à installé un sentiment de menace et de peur à chacune de ses apparitions. Sean penn parvient à soutirer une belle morale sur les chemins différents que peuvent emprunter deux êtres qui s'aime, et sur les étapes à franchir pour enfin atteindre un mode de vie équilibré. En somme, un film personnel touchant et agréable tant dans sa réalisation que dans sa narration, éblouit par son lyrisme, son intelligence et sa poésie.
Première réalisation de l'acteur bad boy Sean Penn. Bonne petite sensation pour le début du film puis sans trop tarder un gros pépin m'arrive. Une histoire qui s'inspire d'une légende indienne, bien, mais les interprétations lourdes, surtout celle de Viggo Mortensen et dont son personnage ne m'a pas fait d'effet, sans oublier encore plus de somnifère à cause d'une utilisation musical trop importante qui n'avantage en rien (ça arrive...). The indian stop !
De retour du Vietnam, Franck, une tête brulée, retrouve son frère, flic dans un coin paumé au Nebraska. Premier film intéressant et personnel réalisé par Sean Penn avec un acteur incandescent : Viggo Mortensen.
Malgré la dépression sous-jacente et le malheur Sean Penn instaure un sentiment d'optimisme, d'espoir où on finit par croire que la fin ne va pas sombrer dans le drame.
Le thème développé dans ce film est intéressant. La mise en scène ainsi que les acteurs donnent la crédibilité au premier film de Penn. Ses futures oeuvres seront encore mieux fournies.
Pour son premier film, Sean Penn choisit d'adapter une ancienne légende amérindienne portant sur les liens familiaux de deux frères radicalement différents. C'est bien mis en scène et interprété même si l'ensemble manque de rythme et ne semble que partiellement abouti. Une demi-réussite donc...
Première réalisation de Sean Penn, et on décèle automatiquement son talent de cinéaste ! Un très bon film où les personnages sont finement travaillés et incarnés. Profond et touchant, ces deux souffrances fraternelles visent avec réalisme cette impasse à laquelle on espérait se confronter, pour éviter de tomber dans les jovialités finales classiques. Sean Penn débarque avec force dans le métier de metteur en scène.
The Indian Runner fait écho à un rite initiatique indien, dans lequel un garçon doit poursuivre un daim jusqu'à l'épuisement, le tuer et recueillir son dernier souffle. Pour son premier film en tant que réalisateur, Sean Penn s'intéresse à une Amérique profonde, marquée par la désillusion. Les deux personnages principaux gèrent comme ils peuvent leurs rêves déçus et leur inadaptation, l'un en se heurtant au monde qui l'entoure, l'autre en taisant ses frustrations. L'histoire est attachante, sensible, malgré un zoom un peu appuyé sur les névroses et le pathos. Et quelques effets de style superflus. Beau casting et jolie BO.
Film d'un américain sur l'Amérique blanche. Quel est le sens de la présence de l'homme blanc sur ces terres? le sens de ces vies installées là? ça parle de la folie des suprémacistes blancs, dont la potion diabolique est l'alcool (Denis Hopper est le diable). L'ancienne femme blanche, la mère, à perdue la tête; la nouvelle est une éternelle enfant (exceptionnelle Patricia Arquette). La vraie femme debout est une mexicaine; l'homme solide est un flic qui vient de tuer un gamin violent. Plusieurs grilles de lecture, le tout restant suffisamment abstrait, évitant le moralisme. Des signes certainement aussi de Sean Penn a son frère Chris qui ne réussit jamais à sortir du whisky. Des images, des couleurs, des scènes splendides. Déja Jay Cassidy au montage (qui fera l'inimaginable montage de "Into the wild"). C'est un film pour lequel il faut avoir le temps de n'avoir que ça à faire, c'est plonger dans l'intime d'une famille,ça dure 2h15mn. C'est brulant, c'est du grand cinéma humain.
Jamais confrontation fraternelle n'aura été aussi poignante et déchirante que devant la caméra d'un Sean Penn aussi intensément inspiré que ses acteurs. Un des rares films devant lesquels on a l'impression de voir toute une vie défiler...
Longuet et lourd de pseudo-symboles, Sean Penn s’enlise dans son premier film. A trop vouloir se distinguer, il s’enfonce dans les clichés et ses particularités nous semblent grotesques. David Morse le bon frérot, n’est pas le pire, il est le gentil et il le fait bien. Viggo Mortensen est faussement rebelle, il nous la joue James Dean en colère, faut croire que Sean Penn s’est identifié. Patricia Arquette couine joliment une bonne partie du film. Dennis Hopper fait un bref passage mais assez troublant. Valeria Golino est juste sublime de beauté et pour finir Charles Bronson est un bon vieux paternaliste et dépressif avec conviction. Bref une bonne brochette de comédiens mais le tout est passablement loupé. Trop long, trop lourd et de plus très brouillon.
Sean Penn a du talent et il le montrera plus tard dans « The Pledge » qui est un très bon film. Donc on comprend les défauts d’un premier film et on regarde le suivant.
Attention film déprimant et glauque à souhait. L'histoire est assez pathétique et la laideur de l'ensemble assez insupportable: les personnages, les lieux, les musiques. Une sorte de version moderne des "anges aux figures sales". Une révolte face à une résignation dans une Amérique profonde. Une vision noire de l'âme humaine avec un talent évident de mise en scène.
Loin d'être un film qui donne la patate, c'est plutôt le contraire. Plutôt bien réalisé, mais l'histoire déprimante d'un homme qui se cherche une place dans la société et déprime à coup de colère et de fausse bonne humeur. Il a pourtant un job, une femme qui l'aime et un bébé qui arrive. La dépression viendrait-elle de ses souvenirs de guerre ou d'une crise d'ado refoulée ?