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Kirob
28 abonnés
157 critiques
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2,0
Publiée le 25 janvier 2024
Je n'ai pas vraiment d'avis tranchant pour ce film. Le début était prometteur mais pour le reste, je ne sais pas trop quoi penser du film. Y a t-il une morale ? Quel est le but de ce film ? Honnêtement les performances sont au rendez-vous avec David Morse (Joe) et Viggo Mortensen (Frank), avec un Viggo transcendant arrivant à nous faire détester son personnage bien comme il faut. Ce que j'ai bien aimé également c'est la performance de Patricia Arquette en Dorothy, qui nous transmet réellement sa joie et l'amour qu'elle porte pour Frank. Le petit passage de Del Toro incognito n'est pas mal du tout et très bien caché mais je l'ai tout de même repéré et ça rajoute ce petit plus qu'on aime bien.
A présent, le rôle de Frank dans cette histoire et l'intérêt du film me laisse mitigé. Premièrement, spoiler: la scène de l'accouchement n'est pour moi pas nécessaire à ce niveau de réalisme et peut ne pas convenir pour tout le monde, pas même pour les plus âgé. Ensuite, spoiler: à la fin du film, Frank a complètement perdu les pédales jusqu'à tuer et s'échapper à tout jamais, abandonnant sa vie et sa famille... mais pour quel raison ? Pour moi la morale du film serait de ne pas devenir un raté et de perdre ses moyens comme Frank qui est faible comme son frère le lui dit, mais sinon, je n'ai vraiment rien compris au film . Enfin,spoiler: je n'ai pas spécialement bien compris la vision de l'indien qui court ("The Indian Runner"), mais c'est sans doute une vision que Frank a depuis que son père lui avait raconté l'histoire de l'indien avec l'ours.
Toujours est-il que j'ai trouvé ce film de Sean Penn beaucoup trop subtil, et je n'ai pas su comprendre les intentions réelles du réalisateur.
Première réalisation de Sean Penn et déjà une puissance incroyable dans la direction d'acteurs et l'art de conter. Sublimé par un acteur incandescent Viggo Mortensen, The Indian Runner est une superbe leçon de vie, un hymne au refus de la normalité et une démonstration brillante de la rage et de la peur d'être un homme. Prenant comme point de départ le lien entre deux frères aux antipodes l'un de l'autre; le premier est un flic rangé, père de famille; le deuxième un jeune fou, revenu du vietnam, humain et colérique, le long métrage détaille l'amour et le respect qu'ils ont pour chacun et prouve que la différence immense de caractère qui les sépare ne fait que les rapprocher encore plus, comme si le regret de n'être pas l'autre les rongeait tout deux de l'intérieur. Emouvant jusqu'au final glaçant, The Indian Runner est une oeuvre majeur d'un cinéaste engagé et sincère.
Bien filmé, bien joué, belle BO, mais archi-manichéen. Le bon frère d’un côté, le mauvais frère de l’autre, et tout ça emballé dans une morale bien conservatrice et bien amerloque : tout ce qui compte c’est la famille, c’est l’épouse et les lardons, c’est ça la vraie vie, c’est ça le grand secret du bonheur. Le bon frère, évidemment, c’est celui qui a compris ça. Et pour que le message rentre bien dans la tête du spectateur aussi, Sean Penn clôt son histoire avec une citation de Tagore sur le bonheur de faire des mouflets. Le mauvais frère, lui, ne se satisfait pas de cette romance pour ménagère de banlieue. Du coup il pète les plombs, casse la gueule à tout le monde, fait une grosse bêtise que je ne vais pas révéler, en gros il prend la route de l’enfer. Il n’avait qu’à pas chercher midi à quatorze heures. Bref, c’est un peu lourdingue, tout ça. Et surtout, on attend d’un artiste qu’il mette en scène les ambiguïtés de la vie, pas qu’il nous explique le bien et le mal tels que prêchés par la droite américaine. Heureusement, Sean Pen se rattrapera dans ses films suivants.
Une lente chronique familiale ,dramatique et désespérée..... on attend le dérapage, à chaque instant. Pour un premier film c'était ambitieux de la part de Sean Penn de s'embarquer sur ce sujet, pas beaucoup d'action, c'est l'attente qui est pénible. Hopper est juste là en clin d'oeil et Bronson fait une courte apparition ,sous-employé, dommage.
The Indian Runner dévoile, derrière la caméra, le style magnifiquement inspiré de Sean Penn : sur la forme, et au regard de quelques prises et effets, son film n'est ni plus ni moins qu'une somme de chefs d'oeuvre. Cassavettes n'est pas loin... Mais il existe hélas une certaine redondance dans l'évolution dramatique et psychologique des personnages, pourtant excellemment interprêtés par Viggo Mortensen et David Morse.
Inspiré d'un morceau du grand Bruce Springsteen "Highway patrolman". C'est le retour difficile d'un ancien du Vietnam dans une Amérique profonde,malgré l'aide de son frère,on sent bien la fatalité qui règne sur cet esprit torturé et perdu.C'est un film rude et triste et cette première réalisation de Sean Penn offre déjà les beautés des paysages qu'il filmera plus tard dans le géant "Into the wild". Viggo Mortensen ressemble par moment à James Dean,il est magnifique. Un film génial par un acteur-réalisateur génial.
Très bon film de Sean Penn , loin devant Crossing Guard et The Pledge, un cran en dessous d'Into the Wild! Cependant, pour un premier film, beaucoup aimerait réussir le coup de maître de Penn! En effet, dès le générique on reconnaît le coup de patte du réalisateur : espace vaste et déserté, animaux sauvage, seul deux voitures roulent à fond la caisse! L'ambiance est fixée. On y fait la rencontre de Joe, qui incarne la province américaine... puis plus tard celle de son frère Frank, revenu du Vietnam, mais instable. Les deux frères sont très proches, mais quelque chose les a séparé. Rien ne sera comme avant. En posant ce pitch, Sean Penn va pouvoir aborder ses thèmes fétiches , à savoir la liberté et la famille. La (double) scène finale est une des plus belles qu'il m'ait été donné de voir au cinéma. Sean Penn boucle la boucle. Pour nous faire passer son message, Sean Penn nous offre tout d'abord une formidable brochette d'acteurs, qui forment la très bonne gueule du cinéma indépendant américain : Mortensen dans son premier rôle (qui aurait pu être incarné par Sean Penn, tant ce personnage est proche des personnages torturés qu'incarne Sean Penn dans 21 grammes ou La dernière marche) crève littéralement l'écran ; la tête de Dennis Hopper me fera toujours délirer , Bronson très sobre , Arquette toujours aussi naïve et attachante; apparition de Benicio Del Toro, et David Morse loin de son fusil de Rock. Côté BO, c'est un régal, on passe de Janis Joplin (Summertimes n'aurait jamais été aussi bien utilisée dans un film) à The Band puis au Creedence Clearwater Revival! Miam! Pourquoi 3 étoiles seulement ? Sans doute parce que le film ne m'a pas scotché complétement à mon fauteuil, quelques passages à vide, et certaines scènes auraient pu être plus développées, notamment avec le pére. Excellent film cependant! Un incontournable dans la filmo de Penn!
Chronique familiale très très lente. J'avais regardé pour Bronson, son rôle est mineur, le reste est du genre "moi, je suis heureux avec ma vie sage,, mes gosses, ma femme, je t'aime, frérot, tu dois prendre tes responsabilités", et l'autre qui déblatère sur l'absurdité de la vie, et se barre dans la nuit. J'ai détesté.Ce film m'a profondément gonflée, ode aux valeurs familiales, gna gna gna...J'ai tenu jusqu'au bout parce que j'attendais qu'il se passe quelque chose, rien n'est arrivé, et cette métaphore avec le messager indien, quelle farce. Il n'y a que la BO qui soit bonne.
J'ai découvert ce film par curiosité, voulant voir ce que donnait l'adaptation d'une chanson de Springsteen. Je n'ai pas du tout été déçue, Sean Penn ayant réussi à garder l'esprit intimiste de la chanson et y restant assez fidèle. J'ai juste eu un peu de mal à accrocher au début mais une fois rentré dans l'histoire on ne voit plusle temps passer. Les acteurs sont vraiment bons, il est d'ailleurs dommage qu'on ne les voient pas assez souvent dans ce genre de production. Pareil pour Charles Bronson... En bref, une belle histoire sur la fraternité, superbement filmée...
Deux frères se retrouvent, autrefois très proches, aujourd'hui leurs vies torturées les ont diamétralement opposés de par les choix qu'ils on fait.
The Indian Runner est un film qui traite de la vie, des responsabilités et des choix que chacun d'entre a de les accepter ou non quelque soit son vêcu, car les responsabilité appartiennent à chacun quelque soit la communauté dans laquelle on vit quelque soit la sitiation. La paternité est utilisée pour appuyer le thème de la responsabilité et l'élever à son sommet. Franck Richards ne fait que fuir tandis que son frère tente de lui ouvrir les yeux.
Beau film de Sean Penn qui balance entre le choix de la conformité et celui de la rébellion. Une belle réalisation lente, un Nebraska rural, familial et rude, une bonne B.O, il n'y a pas grand chose à reprocher à ce film. Un bon moment de cinéma.
Les bonnes intentions du réalisateur ne font pas l'ombre d'un doute. Malgré un bon début, c'est très long : le flic qui construit sa vie et son frère qui pète les plombs. A croire que Charles Bronson, que l'on voit peu, est venu se reposer.
sean penn a fait un film tres attachant qui rappelle un peu les films de clint eastwood,une tres belle musique et deux interpretes de choix:viggo mortensen 10 ans avant le seigneur des anneaux et la derniere apparition de charles bronson au cinema dans un role tres emouvant a l instar de john wayne dans le dernier des geants.
J'en ai entendu beaucoup de bien, de bonnes critiques, pourtant je n'ai pas accroché. Ceci étant, pour un premier film,Sean Penn, c'est correct. Je trouve les personnages mal définis et leur relation n'est pas aboutie. On a du mal à croire qu'ils sont frères, et pas que physiquement. Le jeu de Viggo est par moment trop poussé, mais sa prestation est assez puissante. Sympa.