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Julien D
1 196 abonnés
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1,0
Publiée le 10 juillet 2013
Plus que le thriller politique dénué de finalité cohérente c’est surtout le début de la dégringolade de Jean-Luc Godard qui fait le plus de peine à la vue de Made in USA. Si, jusque-là, cette tête pensante de la Nouvelle Vague avait su donner à ses films des idées de montage assez innovantes à sa structure narrative, cette fois l’accumulation des effets visuels et sonores, aussi jolis et originaux soient-ils, deviennent rapidement agaçants à force de les voir nuire à la linéarité de l’intrigue. Un choix artistique qui fait perdre au scénario son suspense, son sens profond mais même sa conclusion, en bref tout son intérêt. Cette construction brouillonne et irritante valorisant un montage à priori aléatoire à détriment d’une histoire abordable deviendra dès lors le fer de lance de ce réalisateur qui lui fera perdre peu à peu toute sa crédibilité auprès du public.
Godard a fourni lui-même l'autocritique de son film quand il fait dire à la 38ème minute par la voix d'Anna Karina "Tout ça pour moi, c'est du chinois !".Et si le visage d'Anna Karina est particulièrement magnifié par la photographie de Raoul Coutard cela ne sauve ce navet.
pour moi le tournant de godard et le début du "n'importe quoi", on n'y comprend rien, on s'ennuie, c'est bavard, absurde, ridicule. Reste l'interprétation de Anna Karina et les belles couleurs. Pourquoi Godard est il tombé dans un cinéma militant et bavard après des chefs d'oeuvres comme a bout de souffle, le mepris, pierrot le fou, vivre sa vie, bande à part?
Comme souvent chez Godard, l'hermétisme de l’œuvre rebute, et ce d'autant plus qu'elle souffre d'un certain manque de rythme. Si on peut que saluer la créativité, le plaisir cinématographique est donc peu évident.
Il y a tellement de chose a dire sur ce film, mais en mal malheureusement donc je vais essayer de faire court . Ce film représente tout ce qu'il y a de pire chez Godard .Vous imaginez le truc ? Ben voilà c'est juste horrible . Alors oui ma note est sévère et encore c'est pour Anna Karina mais franchement on se force a regarder ce film, et comme un repas dégueulasse que l'on se force a finir on ne prend aucun plaisir .
Ici c'est une grosse bouilli infecte et puante de pseudo intellectualisme Godarien comme on peut en sentir dans chacun de ses films . Parfois c'est pas dérangeant et ça a même un but très intéressant parfois c'est juste vomitif .
Dans ce film on a un scénario creux et plat aussi intéressant que regarder des escargots, on suit un truc sans forcément comprendre passant du sérieux a l'absurde . C'est brouillon et bordélique, c'est ?? Je trouve pas de mot . En gros ce n'est jamais captivant comme si l'on attendait qu'un truc du scénario se détache pour nous captiver et qu'au final rien de rien donc on se force a continuer .
C'est infecte car ça pue la prétention intellectuel a plein nez, ça balance des tas de dialogues rempli de références littéraire, ça balance des opinions politique a tout va . Puis on a cette réalisation et ce jeu d'acteur en roue libre aie aie aie ... Et ces dialogues parfois sans queue ni tête, sans fond et sans raison, comme si les acteurs était au toilettes et se croyaient seul a faire de la pseudo philosophie de café .
Au début y'a une sorte de roumain qui parle, heureusement j'avais des sous titre anglais pour suivre car on ne pige RIEN de ce que ce vieux clodo peut dire !! AH ET LOL REGARDEZ JE BALANCE DES BRUITS D'AVIONS ET DE KLAXONS EN PREMIER PLAN SONORE HISTOIRE DE COUPER LES DIALOGUES POUR QUE TU N'ENTENDES RIEN !!
Non mais sérieusement ? Le mec qui a monté le son ( surement godard ) s'est dit quoi ? Que c'était du génie ? Mais merde avec windows movie maker je fais un truc beaucoup plus propre quoi !
Voilà après Le Mépris je ne pensais pas voir un Godard plus laid et bien je me suis trompé, y aura peut être pire mais je me réserve cette succulente surprise .
C'était un film de Jean Luc Godard, c'était pédant et c'était chiant .
non la ,trop c'est trop.godart en voulant trop en faire en jouant et en jonglant avec l'originalité,les coupures d' images ,et surtout le son , finit par excecrer son spectateur et en plus on s'ennuie a mourir,une histoire qui n'interesse personne, que lui meme peut etre. comme quoi meme les genies font des navets. passer votre chemin
Probablement un de ceux que j'aime le moins, c'est pas forcément super intéressant, même si regarder Ana Karina pendant 1h20 ça ne se refuse jamais. Godard essaye de jouer avec le film politique, mais c'est pas vraiment clair. Bon le début m'avait bien intéressé, des très belles phrases, comme toujours, mais ça manquait de voix off et de belles phrases justement sur la fin. Je retiendrais surtout cette phrase "une femme est une porte qui s'ouvre sur l'inconnu"
A l’écran cela ressemble à un drame politique-fiction un peu surréaliste, sauf que je suis un peu plus exigeant que ça, et je demande plus que du ressemblant. Comme Godard trouve que la Nouvelle Vague ça a pris un tournant trop « académique », on va dire, un sérieux coup de vieux, il décide de mettre ses deux pieds dans le plat, et de faire compliqué plutôt que de faire simple. Narration elliptique, histoire confuse, acteurs qui sous-jouent (si, si, c’est possible), ou mal-jouent, c’est selon les goûts, à part le montage tout aussi bordélique, que l’on peut trouver original, on est un peu beaucoup malmené quand même. Résultat, le « maître » s’amuse beaucoup, et moi beaucoup moins. J’aurais bien aimé m’amuser un peu moi aussi. Où l’art s’efface devant la réflexion politique et sociétale, sans cinéma ou si peu. Il devrait écrire des articles dans un canard, c’est là où ça se passe, ce genre de trucs.
Assez moyen, "Made In USA" ne vaut pas les meilleurs Godard que sont "A Bout De Souffle", "Le Mépris" ou encore le splendide "Pierrot Le Fou" avec la même Anna Karina. De percussion, il ne possède pas. Son rythme lent finit par tomber dans le terne et ses personnages statiques s'avèrent assez représentatifs de l'ensemble du flm, soit dit une humeur contemplative quelque peu fainéante donnant la désagréable impression du metteur en scène croyant être parvenu à ses fins avant même d'avoir commencé quelque démarche que ce soit. Godard se regarde et oublie son inventivité au passage, construisant son oeuvre autour d'éléments déjà acquis et réutilisés sans tenter de renouveller. Décevant de ce point de vue, il n'est pas peu dire que sa verve provocatrice n'a que très peu de relief. Les longs discours communistes sans justification et mis en images de façon ennuyante ne servent pas forcément un coup de poing politique un peu abstrait et simpliste, essentiellement peu argumenté et par conséquent trop superficiel. La haine des autorités ne laisse pas place à un idéal poétique et les émotions transmises paraissent plus que légères. Quant au genre policier, il est à peine effleuré mais surtout destructuré de manière plutôt bordelique. Cepedant, sa réalisation soignée bénéficie d'un ton très personnel facilement reconaissable et l'on ne peut être qu'admiratif devant certaines tentatives de cadrage et du travail entrepris autour du son. Anna Karina retient l'attention du spectateur par sa beauté et son humeur dépressive souvent inexpressive mais terriblement fascinante. Elle seule semble avoir compris ce qu'aurait peu donner en d'autres termes "Made In USA". Elle assiste son cinéaste dans sa démarche et illumine l'écran d'un bout à l'autre. Ajoutons quelques bonnes séquences tout de même et l'on obtient un film moyen, à voir pour se faire sa propre idée.
On est très loin des meilleurs œuvre de Godard tels que A Bout De Souffle ou Pierrot le fou. Là il se caricature, que ce soit dans ses propos, sa mise en scène ou les trucages/effets qu'ils rajoutent au récit et au final c'est très brouillon et surtout trop lent. Il n'arrive pas à rendre l'histoire intéréssante, ni les personnages même si je ne pense pas que ce soit le but. C'est même parfois ridicule... Enfin, pas besoin de s'attarder plus longtemps "Made In Usa" fait partie de ces films tombés aux oubliettes et on comprend bien pourquoi à sa vision et c'est un film que l'on regarde par curiosité uniquement car on y voit Godard à la réalisation. Il reste bien la sublime Anna Karina, mais c'est à peu près tout. Désespérant.
Élaboré en même temps que «2 Ou 3 Choses Que Je Sais d'Elle», «Made In USA» souffre malheureusement de la comparaison : si ce sont deux films charnières dans la filmographie de Godard, son art devenant plus radical, plus explosé, plus hermétique aussi, le premier est bien plus novateur et intéressant que le second. Le principal reproche que l'on peut faire en effet à «Made In USA» c'est qu'il est trop refermé sur lui-même : c'est l'un de ses longs métrages où Godard s'autocite le plus, revisitant son oeuvre dans un mouvement passéiste quand «2 Ou 3 Choses…» est résolument tourné vers l'avenir. On peut ici parler de film "pop", agrégeant nombre des influences américaines du cinéaste franco-suisse notamment sur un plan pictural : des affiches de westerns défilent, la photographie de Coutard, véritable explosion de couleurs, rappelle l'éclat du Technicolor, des onomatopées directement issues de comics viennent rappeler l'intérêt de Godard pour la bande dessinée... Mais une fois qu'il a filmé le visage d'Anna Karina devant tous les fonds colorés possibles, l'inspiration commence à lui manquer. «Made In USA» est aussi un film policier (comme le déclare la bande annonce signée JLG), mais là encore Godard tourne en rond une fois qu'il a mis en scène les bandits improbables de son enfance dans les situations les plus diverses. Vient enfin le côté politique : du Godard itou, où l'on peut même l'entendre débiter personnellement ses légendaires aphorismes sur son éternel ton sentencieux. «Made In USA» peut donc être vu en un sens comme un bilan de ses premières années, comme s'il voulait s'assurer d'avoir bien fait le tour du sujet avant de s'engager dans une toute autre veine artistique. Bien sûr c'est un long métrage qui se suffit à lui-même, mais ça reste un Godard assez mineur, que l'on retiendra davantage comme un film de transition. [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Lorsque Godard s'attaque au film policier, forcément, il ne fait pas ça comme les autres. En effet, en prenant pour héroïne une sorte de Humphrey Bogart féminin, il tranche déjà radicalement dans la formule. Ensuite, sur fond de complot politique, il installe une trame riche que la narration alambiqué rend encore plus obscur. Cette histoire est magnifié par la maîtrise des couleurs, comme dans Pierrot le fou, fruit du travail de Raoul Coutard. Anna Karina y signe sa dernière apparition dans un long métrage de JLG, et ce role est des plus réussi, on sent une véritable détresse dans le personnage, issu de la vie de Karina elle même. Néanmoins, un manque de clarté de certaine séquence bloquera certaine personne, peu habitué au style Godard. Made in USA reste cependant un très bon film policier qui mérite de s'y intéressé pour son style à part.
Un film intéressant, qui mérite certainement plusieurs visions pour une totale compréhension. L'histoire est bien mené, les acteurs assez bons, et le film passe vite. Je le trouve néanmoins inférieur au mépris, qui restera je pense, son plus grand chef d'oeuvre.
Un film singulier, assez représentatif du cinéma militant de Godard dans la deuxième moitié des années 60. Un peu désuet aujourd'hui,mais remis dans le contexte du régime gaulliste, paraît assez révolutionnaire. Déconstruction du récit (ne cherchez pas d'histoire, il y en a pas), personnage désincarné,Godard nous livre plutôt un objet esthétique et politique. Au-delà du message militant, qui pourrait faire sourire aujourd'hui, ce film est chromatiquement superbe, dans la lignée du Mépris. Si Godard avait peint à la Renaissance il aurait appartenu à la tendance vénitienne des coloristes par opposition à l'Ecole florentine du dessin ! Et puis, Godard sait filmer les femmes, après Bardot dans le Mépris, Anna Karina dégage une sensualité aérienne. Bref un film à voir avec un oeil nouveau,esthétiquement superbe !
Une "Made in USA" visiblement intrigante et fortement préoccupante que nous livre Godard dans une sorte de parodie dénonciatrice visant à saper en ses fondements l’avènement de tout un cinéma mondial typé. Dans un genre de polar politique, Godard se joue des mécanismes qui encenseraient les meilleurs suspenses hitchcockiens car chez Godard pas de temps mort qui s’éternisent sur des visages effrayés (il laisse cette attitude se développer sur le spectateur) ou des courses poursuites à vous couper le souffle et vous mettre les yeux hagards, non. Tout est sourire jusqu’à la visite d’un cadavre à la morgue et tuer devient une sorte de banalisation comme dans un monde entier qui tourne au vinaigre. Par contre il y a bien un cadavre, celui-ci doit être communiste ce qui donne l’occasion à Godard de pousser un coup de gueule contre le fascisme puisqu’il faut bien appeler les choses par leur nom. Et l’objet du film est la recherche de ce qui a tué cet homme lié à une gauche activiste ainsi qu’une exploration des rouages d’une police plus ou moins consentante si celle-ci ne devient pas carrément organisatrice d’une certaine épuration. D’abord on a l’impression que Godard se moque de nous mais lui en voudrait-on vraiment à ce cinéaste qui aime jouer avec son spectateur. En effet, il éprouve un malin plaisir à faire disparaître les bouts de phrase derrière un recouvrement sonore des plus saisissants au point d’agacer par la manière dont cela nous oblige à ne pas saisir des points importants de l’énigme mais cela rend le personnage de Paula - Anna Karina d’une aisance supérieure, jongle avec l’élocution – encore plus mystérieux. Cette impression qu’il y aurait quelque chose qu’on ne devrait pas savoir imprègnera tout le déroulement du film. Et s’il fait un temps à mettre une caméra dehors et faire un film en couleur, on y découvre au détours d’une justice pamphlétaire que nous traversons des pays pleins de sang, que la guerre c’est la guerre et pouvons nous demander dans la traque qu’a lancé un «état policier» aux forces de la gauche, en chœur avec Paula qui a perdue son ami, où suis-je ?