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Akamaru
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2,5
Publiée le 15 avril 2014
Pierre Tchernia a eu une carrière fulgurante de cinéaste dans les années 70. Son style privilégié: la satire bon enfant mais non dénuée de réflexions,l'exagération visuelle et interprétative,des gags malicieux. Tout ce qui a fait la réussite du "Viager",et celle plus mesurée des "Gaspards"(1973). À cette époque sous Georges Pompidou,de grands travaux sont entrepris à Paris pour moderniser la voirie et les bâtiments. Tchernia s'éclate à montrer le tintamarre incessant et les habitants exaspérés. Ses connotations écolos émergent à travers ce groupe de post-hippies vivant dans les profondeurs de la ville. Philippe Noiret mène la révolte en aristocrate pontifiant et musicien à ses heures. Michel Serrault fait le lien entre les 2 mondes,en libraire ayant perdu sa fille(la toute jeune Chantal Goya!). Charles Denner s'amuse particulièrement en ministre voyant le peuple comme un microcosme négligeable. Il y a aussi Michel Galabru en policier lèche-bottes(ça ne vous rappelle rien?). On sourit plus qu'on ne rigole. Le rythme est trop relâchant. Mais la bonne humeur générale et l'ingéniosité de certains gags suffisent à notre bonheur.
Une comédie sympathique mais inégale de Pierre Tchernia, ce dernier critiquant avec virulence la politique de construction dans Paris. Le film vaut principalement pour son ambiance bon enfant et pour l'interprétation de ses principaux comédiens (Serrault, Noiret et Galabru impeccables). Les scènes se passant dans les catacombes sont les meilleures, d'abord parce qu'elles sont inventives et souvent improbables, et aussi parce que le lieu n'a, me semble-t-il, jamais été exploité au cinéma (ce qui donne une vraie fraîcheur au film). Mais "Les Gaspards" est clairement moins intéressant quand il raconte la vie "en haut", c'est-à-dire tout le côté politique très schématique et assez lourd, avec en plus un Charles Denner en ministre qui en fait des tonnes. L'ensemble n'est toutefois pas désagréable et sait mettre en scène ses meilleurs trouvailles scénaristiques.
Drôle et décalée, cette critique du monde "moderne" et urbanisé s'avère très divertissante, d'autant qu'elle est porté par une distribution exceptionnelle.
Un film bien rasoir, malgré le casting alléchant. Je me suis emmerdé comme jamais, surtout après la première demi-heure. Comme souvent, l'idée de base est bonne, mais elle n'a pas été développée. L'humour est allégé voire inexistant. Même pas du niveau du téléfilm du lundi soir sur TF1, c'est dire...
Excédés par les travaux incessants dans la ville, un groupe d'opposants décide de vivre dans les sous-terrains, et met des bâtons dans les roues du système. Avec son scénario proche de la BD (pas étonnant vu que celui-ci est coécrit par Goscinny), "Les Gaspards" proposent quelques idées amusantes, et même quelques réflexions, en critiquant les politiques de travaux urbains. Cependant, malgré son point de départ séduisant, le film s'essouffle assez vite. On relèvera néanmoins la présence de Michel Serrault, Philippe Noiret, Michel Galabru, ou encore Charles Denner qui campe un ministre obsédé par les chantiers.
L'idée de départ est excellent : dans les catacombes de Paris se sont réfugiés un groupe appelé Les Gaspards qui veulent empêcher les projets de construction d'un ministre particulièrement zélé interprété par un Charles Denner très marrant. Les acteurs sont parfaits malheureusement le film s'essouffle assez vite. Le délire est peu présent, la comédie reste trop gentille mais ça se regarde avec grand plaisir.
Après «Le Viager», Pierre Tchierna, signe «Les Gaspards» une comédie vraiment poilante divertissante et très drôle, composée d'un casting 5 étoiles. Beaucoup de bonne idées fusent durant tous le film, et au final on passe un très bon moment de détente. Toutefois légèrement inférieur au «Viager».
Une agréable petite comédie bourrée de bonne idées, c'est drôle et poétique. Le casting est vraiment parfait pour cette histoire qui est pas mal imaginée et en plus une petite attaque de l'urbanisation outrancière des grandes villes.
septiemeartetdemi.com - Le cinéma français a toujours eu pour habitude de figurer des personnages plus bêtes que de nature, sans contrepartie : on rit d'eux, et c'est là le cœur comique inébranlable et apparemment intrinsèque du septième art hexagonal. Dans Les Gaspards, on va pouvoir admirer deux dimensions additionnelles : une philosophe, une autre littéraire. Elles vont compenser ce comique simpliste, justement, éloignant le résultat du danger archétypal et vieillissant du vaudeville.
À l'aube de la carrière de chanteuse de Chantal Goya, et à la veille de la découverte par la France du grand acteur qu'est Gérard Depardieu, cette deuxième création de Pierre Tchernia laisse à penser qu'elle a déterminé bien des chemins. Elle détermine, en tout cas, celui de son propre succès : dans un contexte d'époque - le réaménagement de Paris qui bat son plein en 1974 -, des gens se sont réfugiés dans les sous-sols de la ville, qui sont à la fois son dernier havre paisible et un endroit menacé de ne plus l'être. Ces gens sont des gaspards - des rats, en argot - et ils sont sous la houlette d'un autre : Gaspard de Montfermeil, un noble utopiste qui, à l'instar de son ennemi le Ministre des Travaux publics, n'a pas peur de mettre la main à la pâte - ou tout du moins de descendre dans les catacombes et autres égoûts.
Actualité, utopie, histoire de Paris illustrée par une littérature souvent citée... Le film paraît long mais pas à cause de l'ennui ; plutôt parce qu'il est touffu et qu'il nous est aujourd'hui bien difficile d'en absorber l'humour direct (pas de situation !) et le propos tout à la fois.
Les politiques éloignées de la vraie vie, les bouleversements urbains, un certain côté écolo voire bobo, etc ... les thèmes véhiculés sont puissamment traités de manière très fluide et animés par un casting large et convaincant. Belle réussite.
Une excellent comedie française avec un trio d'acteurs super surtout Michel Galabru.L'histoire est marrante et originale j'ai bien aimer aussi la musique et il y'avaient de bon dialogues.Bref une excellente comedie que je vous conseille vivement.
A la recherche de sa fille mystérieusement disparue, un petit libraire du Quartier latin découvre dans les catacombes une société souterraine qui tente de préserver sa tranquillité en luttant contre les travaux de surface. " Les Gaspards " est le quatrième long-métrage du réalisateur Français Pierre Tchernia après le téléfilm " Deux Romains en Gaule " ( 1967 ), " Daisy Town " ( 1971 ) et " Le Viager " ( 1972 ). Cette comédie a le don d'être imaginative et pleine d'initiative, c'est le moins que l'on puisse en dire. Pierre Tchernia érige une très intéressante parabole sur l'autodétermination et la marginalisation. Cependant, les trente-cinq années d'âge de ce film, se font plus que sentir, que ce soit dans le jeu d'acteur que dans la réalisation. La prestation du grand Philippe Noiret s'avère être tantôt truculente mais parfois grandiloquente. En ce qui concerne la réalisation, ses effets de styles peuvent paraître aussi datés que décousus. Une œuvre, ainsi, périssable mais néanmoins captivante.