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Hotinhere
551 abonnés
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2,5
Publiée le 3 mai 2024
Une fresque historique engagée qui dénonce le début de l'apartheid en Afrique du Sud, à travers le récit initiatique d’un jeune anglais orphelin, servi par des images superbes, mais plombé par un récit trop démonstratif et manichéen.
D’une puissance visuelle et scénaristique propre aux grands films d’aventure, celui de John G. Avildsen se singularise par un mélange des genres qui au final contient tout ce qu’il faut pour tenir le spectateur sur ses gardes. Du film historique à celui de l’adolescence, il mêle une part d’humanité d’une très grande ferveur. Partagée entre le bien et le mal, la confrontation idéologique autour de l’Histoire de l’Afrique du sud et de l’Apartheid éveille les consciences . Elle rapporte de manière très directe ce que sont les droits de l’homme et la façon dont on les piétine allègrement. Avec un casting qui aujourd’hui se révèle de premier ordre, mais déjà bien installé à l'époque par la direction d’acteurs pour des gens comme Morgan Freeman, Armin Mueller-Stahl et Daniel Craig. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Des images superbes, notamment celles de la Nature sud-africaine, un intérêt historique certain sur un pays mal connu, la rivalité entre Afrikaans et Anglais, mais que ce film est manichéen et simpliste. Les gentils sont vraiment très gentils et les méchants très méchants, et le scénario est vraiment trop convenu; de plus le début, que n'aurait pas renié Dickens, est vraiment "too much"
J.G. Avildsen est connu pour "Rocky" mais il a aussi signé ce film magnifique, aux images sublimes (D. Semler est à la photo, tout va bien) et porté par un casting hétéroclite, dominé par un S. Dorff convaincant et épaulé par M. Freeman ou bien A. Mueller-Stahl. Si le début verse un peu trop dans le pathos et le misérabilisme, on est pris à la gorge par certaines séquences et le film développe son personnage principal avec beaucoup d'intelligence. Un propos engagé, qui montre sans fard les traitements horribles infligés par les anglais et les boers aux personnes de couleur dans un pas en proie à un déchirement interne. C'est un vrai beau film, qui n'évite pas toujours l'écueil de la facilité, mais qui se révèle intéressant, parfois cruel, mais aussi d'une belle puissance. C'est un film important, un témoignage vibrant et engagé qui mérite encore aujourd'hui d'être découvert. D'autres critiques sur
Power of One prend place à l'époque pré-apartheid en Afrique du Sud et se situe donc dans un contexte historique très lourd, avec des passages particulièrement durs, qui mettent d'autant plus en valeur les quelques bouffées d'optimisme. Le verre n'est malheureusement qu'à moitié plein, car si la reconstitution se révèle de grande qualité et que le casting tient la route (Morgan Freeman, Daniel Craig dans un petit rôle, etc...), la construction du film n'est pas vraiment maîtrisée, manquant souvent de finesse, avec des longueurs, et d'autres passages trop rapidement expédiés, notamment dans le final. Il mérite néanmoins le détour pour son sujet courageux, profondément humaniste et trop rarement exploité.
Très beau film, Morgan Freeman est excellent ainsi que Stephen Dorff alias P.K. L'histoire nous emporte dans les heures sombres de l'Afrique du Sud entre violence et espoir. La réalisation est certes assez "américanisée" mais l'intention est pure. A voir!
GÉNÉRAL : L’histoire d’un jeune blanc en Afrique du Sud.
NOTES POSITIVES : spoiler: Le cheminement de PK. La force de l’individu qui rassemble la collectivité. La collectivité se forme à partir d’un individu fort. PK profite de chaque opportunité, de chaque homme fort qu’il rencontre pour pouvoir se forger lui-même sur les quelques rares modèles qu’il l’entoure. L’importance de bien s’entourer dans la vie.
NOTES NÉGATIVES : spoiler: Le mauvais choix à la fin lorsqu’il décide de devenir un homme de terrain et de rester en Afrique plutôt que de devenir un homme qui prendra les décisions stratégiques en allant à Oxford. On présente une image négative des Allemands et on dénote les « bons » et les « méchants ». Le film démontre le point de vue du réalisateur qui est très binaire et pas trop objectif, mais plutôt subjectif. Le père de la fille et tous les Afrikaners sont mal représentés. Le jeune noir n’est pas trop développé comme personnage. En tant que film historique, ça ne vaut pas cher, c’est plus une introduction à la problématique. Le film n’est pas trop poussé et facile à comprendre, mais cela lui permet d’être accessible et d’être adapté à un large public.
PISTES DE RÉFLEXION : spoiler: Cheminement de PK. Collectivité versus individualité. Oxford vs le terrain. Subjectivité de l’auteur.
Un des meilleurs film sur l'apartheid avec "Cry Freedom". Une brochette d'acteur en devenir lors de sa sortie. A quand le DVD ? Le roman de Bryce Courtenay est aussi un bon souvenir.
Revu hier et toujours la même émotion lors de sa vision. Excellent film sur les ravages de l’apartheid et le courage d'un petit homme, faiseur de pluie, pour rassembler et unifier les différentes tribus africaines contre leurs oppresseurs. Jolis seconds rôles de M.Freeman ainsi que du jeune et prometteur D.Graig. On sait difficilement rester insensible devant cette histoire mais j'avoue ne pas avoir lu le livre.
A quand une sortie dvd en vf, un film oublié des éditeurs. Un de plus parmi tant d'autres alors de multiples bouses ornent les rayons!!!! A n'y rien comprendre!
Film sur la différence, l indifférence la haine de l autre par sa différence!!! On ni découvre pour ma pars ce qu est l Apartheid!!! Une merveille!!!!!
Pour faire ça court, ce film ne devrait pas être oublié. Il a été mal reçu à sa sortie, mais il n'est pas un échec. Pour moi, il est le meilleur film de mon enfance (je ne peux pas dire encore s'il est le meilleur de tous les films que j'ai vus). Si je le vois comme un chef-d'oeuvre, c'est parce qu'il ma marqué lorsque j'étais jeune (c'est le seul film que j'écoute depuis longtemps) et qu'il reste tout de même puissant. Ce n'est pas un grand cinéaste qui l'a réalisé, même si ce dernier a fait "Rocky V" et "The Karate Kid", mais je trouve que "The Power of One" est son meilleur. L'humanisme, la musique, l'interprétation, et bien-sûr le contexte historique sont tous des bons éléments. Je ne peux pas faire une analyse ici, mais sachez que mon objectif est de le partager à mon entourage et, même, à tous ceux qui ne l'ont pas vu. J'ai adoré parce qu'il n'est pas kitsch, il n'y a pas d'happy-end comme la plupart des films américains, il est riche sur le plan visuel et scénaristique, il propose une dure époque de façon simple pour que le spectateur s'attache aux personnages. Ce n'est pas un film d'action, mais un film puissant! Je vous conseille de le voir. Je prie pour le voir sortir sur DVD.......Je ne le regarderais jamais assez!
Je met une note un dure pour le très gros contraste de qualité qu'il y a entre le livre et le film dont il est tiré et je pense que tout ceux qui l'ont lu avant de voir le film ne peuvent-être que très déçu. Si vous avez aimez ce film, alors vous serez bluffer par le livre.
grand film,superbe bande son ,Hanz Zimmer,Johnny Clegg et bien sur le grand Morgan Freeman et inconnu pour moi à l'époque ,star international aujourd'hui,Daniel craig monsieur 007,grand moment de cinéma .......
Alors que l'on craignait un erzats de "Rocky" et de "Karate Kid" (même metteur en scène; gosse pérsécuté apprenant l'art du combat...), John G. Avildsen offre aux spectateurs une très belle histoire sur fond d'apartheid, sombre, parfois très dure et mise en scène avec efficacité.
Film sérieux démonstratif certes mais terriblement utile. C'est une bonne chose que les grands cinéastes dénoncent les injustices planétaires. Les longueurs sont nécessaires pour mieux comprendre ce difficile problème qu' a été l'Apartheid. Le film avance donc pas à pas mais reste passionnant à mon goût. Il faut absolument louer la bande son qui est magnifique et qui joue un grand rôle dans l'histoire (le zoulou blanc,Johnny Clegg y est pour beaucoup).D'ailleurs personne n'a envie de quitter son siège tant que durent les chants finals. Bien sur le procédé est classique et on trouve ce genre de film pour différents pays où l'oppression règne,il n'est donc absolument pas original mais a le grand mérite d'exister. La mise en scène est présente mais se fait discrète et les acteurs sont irréprochables, les 3 '' faiseurs de pluie » sont biens et Botha interprété par Daniel Graig est un méchant (le terme est faible pour le vrai P. Botha mort récemment à 90 ans) réussi. La belle jeune fille rousse laissera un souvenir aux spectateurs ainsi que le fantasme de l'éléphant serrant avec sa trompe la main du petit P.K.Il ne reste plus qu'a bien se documenter sur l'histoire récente de l'Afrique du Sud et à comparer ce film avec celui moins réussi de Richard Attenborough (Cry freedom) pour avoir une vision un peu complémentaire des choses.