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Laurent Boutonnat
8 abonnés
255 critiques
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3,5
Publiée le 10 septembre 2024
Un petit film sur une histoire d'amour dans le Marseille des années 90. On voit la vie de quelques voisins d'un quartier sympathique. Les répliques sont assez intéressantes et parviennent à nous maintenir éveillés tout au long du film. Ça parle sans tabou de sexe ainsi que de la tromperie des religions. On devrait refaire de nos jours des films de ce genre pour ouvrir l'esprit des gens, dans une société qui devient de plus en plus totalitariste...
L’un des films les plus connus (nombre d’entrées) et reconnus (primé aux Césars !) de Robert Guédiguian, mais loin d’être l’un des meilleurs ! Malgré un coté sympathique, il oscille constamment entre la mièvrerie et la lourdeur (les scènes de «rigolade », ou la bagarre dans le bar) ; et les dialogues qui lorgnent parfois du côté de Pagnol en sont bien éloignés….
Un très beau film tout en sensibilité mais aussi en humour. Personnages touchants et justes, histoire émouvante, acteurs jouant avec talent, j'ai adoré.
Une comédie sentimentale pleine de sensibilité dans laquelle Robert Guedignian exprime ses vocations sociales. Les acteurs y évoluent tels des poissons dans l’eau.
Ce qui fait de ce film une réussite est qu'il sonne juste. Il est profond dans certains dialogues souvent justes. On comprend bien la démarche visant à filmer de manière digne sans apitoiement ni pathos les classes populaires. Même si les comédiens s'en sortent assez bien (en ce qui concerne les adultes), l'ensemble n'a pas tout à fait le panache d'un grand film. L'humour notamment est assez raté et laisse les spectateurs en dehors.
A travers Marius et Jeannette, Robert Guédiguian rend hommage à ces gens simples et de condition modeste que la vie, souvent, n'a pas épargnés. A l'Estaque, quartier populaire de Marseille, l'amour qui prend forme entre le vigile et la caissière est ce qui peut arriver de mieux à deux êtres fragilisés par des drames personnels et qui sont comme des animaux blessés, vulnérables et méfiants. Autour de l'histoire ordinaire de Marius et Jeannette (Gérard Meylan et Ariane Ascaride), le réalisateur filme un voisinage chaleureux, petite communauté soudée par l'amitié, la générosité et des qualités humaines partagées sans lesquelles leur vie de laissés pour compte leur serait probablement fatale. Entre naturalisme et poésie, Guédiguian réalise une comédie sociale dans laquelle il expose un art de vivre simple et d'autant plus intelligent qu'il ne se laisse pas corrompre par les difficultés que representent le chômage et les réflexes d'intolérance (le Front National, l'intégrisme). "Marius et Jeannette" est un film sympathique, humaniste, qui donne, à travers son anecdotisme, des raisons d'espérer, des raisons de vivre.
Un honnête drame se déroulant à Marseille. Le film est plein de sincérité mais un peu trop démago à mon goût. Les personnages sont sympathiques mais manquent tout de même de profondeurs. C’est gentillet et ça n’ira pas au-delà pour moi.
Joli comédie romantique sous la canebiere marseillaise. Arcane Ascaride est pétillante et pleine de charme et les personnages qui la secondent sont tous touchant même si pas toujours très bien interprétés. La mise en scène est clairement au service de son histoire et de ses protagonistes. Dommage que la photo soit si télévisuelle. Ça aurait eu plus de charme avec de plus jolies images.
Marseille, quartier de l’Estaque, deux chansons vieillottes, des travaux dans un paysage désolé : le cadre est magistralement posé. Une Ariane Ascaride, justement récompensée d’un César, éblouissante d'authenticité, à la langue trop pendue, se fait virer de son poste de caissière et connaît une histoire sentimentale d’autant plus improbable qu’elle avait fait une croix là-dessus. Le film, militant communiste, impropre à l’exportation, est excellent jusqu’à la très bonne scène de la carte muette. Les vingt dernières minutes sont en revanche décevantes, avec un retournement incongru et une bagarre idiote. J-Pierre Darroussin est nettement plus convaincant dans son rôle de brave con, que Jacques Boudet en faux Philippe Noiret. BO pertinente avec – entre autres - l’O Sole Mio de Pavarotti.
Un des chefs d'oeuvre du cinéma français, un film plein d'empathie pour ses personnages sur la vie dans un quartier de Marseille, un film qui se voit et se revoit avec toujours autant de bonheur.
Un vigile rencontre une caissière de supermarché à l'estaque, quartier de Marseille Entourés d'un groupe de voisins et amis, Ils entament une relation sentimentale. On a du mal à s'imaginer lorsqu'on n'a pas connu cette époque, le succès public considérable que connu ce film réalisé avec peu de moyens. Il permit à Robert Guediguian d'être reconnu et lança le second volet de sa carrière. Cinéma social, chaleureux et humain, il a ses aficionados dont je fais partie. Avec sa troupe d'acteurs que l'on retrouvera dans beaucoup de ses films (Jean-pierre Daroussin est un peu né avec Guediguian) il réussit ici sans doute un de ses meilleurs films, si ce n'est le meilleur. Proche de l'ambiance des films de Pagnol, sa vision fait du bien, même si elle produit un.fort sentiment de nostalgie amplifié par le commentaire final en voix off. C'est un film formidable de simplicité qui porte en lui l'importance de l'entraide. Il nous montre des personnages qui malgré leur modestie et leur désenchantement n'ont pas perdu leur joie de vivre, leur dignité et leur caractère affirmé. J'aime beaucoup ce film.
Malgré une mise en scène très minimaliste et une réalisation fade, Robert Guédiguian parvient à créer une œuvre riche. L’authenticité des acteurs et la candeur du scénario constituent la grande force de cette fable sociale portée par Ariane Ascaride (César de la meilleure actrice en 1998 pour son rôle). Dans un quartier populaire de Marseille, plusieurs familles partagent une cour d’immeuble. C’est l’occasion de discuter, de philosopher et de s’aimer. Tout se déroule avec simplicité mais plusieurs dialogues et réflexions en forme de punch line font mouche. Bref, un film qui respire la nostalgie tout en traversant allégrement les époques compte tenu de sa sincérité.
Bien qu’ayant souvent rencontré le succès lorsqu’il était traité, le peuple marseillais a globalement été oublié par le cinéma français si on excepte l’univers de Marcel Pagnol. En 1997, Robert Guédiguian le remet au centre des conversations cinéphiles grâce à Marius et Jeannette. En effet, il offre une œuvre pleine d’humanité à partir d’une histoire simple qui peut arriver à tout un chacun. Cependant, le réalisateur réussit à éviter la banalité grâce à son amour pour les personnagesspoiler: (même lorsqu’ils agissent en contradictions avec ses idées politiques qui sont régulièrement annoncées comme lorsque Dédé dit avoir voter une fois pour le Front national) et au talent de ses comédiens. Ceux-ci ont d’ailleurs été nettement reconnu lors de la cérémonie des César en 1998 puisqu’outre ceux du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur scénario original ou adaptation, le film fut nommé pour les César de la meilleur actrice pour Ariane Ascaride (qui remporta le prix), du meilleur acteur dans un second rôle pour Jean-Pierre Darroussin, de la meilleure actrice dans un second rôle pour Pascale Roberts et du meilleur espoir féminin pour Laetitia Pesenti. Marius et Jeannette est ainsi une belle œuvre pleine d’émotion et de joie de vivre qui fait revivre le monde qui avait fait la beauté du cinéma de Marcel Pagnol. Une petite bulle de bonheur.
Film sympathique plein de tendresse et de poésie sur fond de réflexion sociale supportable parce pas trop lourde, qui conte une histoire d'amour entre un vigile cabossé par la vie et une caissière cabossée par la vie, et qui partagent avec quelques autres personnes de condition modeste, un petit coin et une cour au fond d'une ruelle de vieilles maisons au soleil marseillais dans le quartier de l'Estaque. A voir et revoir avec plaisir pour l'accent, le soleil, et les dialogues ciselés, comme celui sur la soucoupe volante ou celui sur l'intégrisme
Film super émouvant. Sur l'exploitation du monde ouvrier et la lutte des classes. Non. Plutôt sur une belle histoire d'amour entre deux blessé.es. "Qui n'ont plus assez de musique en eux pour fare danser leur vie", comme le dit Guédiguian. Mais il semble que la misère soit moins dure au soleil comme le chante la petite ritournelle d' O sole mio. C'est peut-être cette vie sociale des quartiers nord de Marseille qui a inspiré les auteurs de la série "Plus belle la vie".