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Noé T
11 abonnés
212 critiques
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3,5
Publiée le 23 janvier 2019
Sans pour autant être transcendant, le film met en scène un clown sans emploi qui se retrouve à être l’homme à tout faire dans un immeuble plus étrange qu’absurde, où figurent divers habitants pour le moins bizarres ! Le film est à la limite du vaudeville comme on le dirait au théâtre, des situations plus absurdes les unes des autres qui s’enchaînent, et le pitch qui ponctue le film ? Notre clown trouve l’amour au milieu de tout ce dégueulasse/cet univers malsain ! Comment caractériser ce film ? Pas si évident que ça ! On traine à mi chemin entre l’horreur visuelle, la comédie noire burlesque et le film romantique au milieu d’une représentation cradingue de je-ne-sais-quoi ! Visuellement bon et entièrement jubilatoire on ne se lasse pas de cet OVNI du cinéma français !
Quand un univers est travaillé jusque dans tous ses plus petits recoins formels, et que ses personnages font corps avec la bizarrerie de leur monde, dans une aventure qui ne ressemble à aucune autre, cela donne "Delicatessen". Caro et Jeunet ont réalisé une merveille visuelle d'étrangeté et de poésie; une oeuvre d'art cinématographique qui parle sûrement fort justement de notre réalité et de sa misère. Accompagné par une belle musique de Carlos d'Alessio, le temps passe vite devant ce singulier spectacle, et la générosité des acteurs y est aussi pour beaucoup.
Avant de faire succès avec « Alien, la résurrection », « Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain » ou encore « Un long dimanche de fiançailles », Jean-Pierre Jeunet a débuté avec un étrange objet, « Delicatessen ». Voici une comédie dramatique d’horreur qui s’immisce dans le quotidien étrange des habitants d’un immeuble qui vont se fournir chez le boucher-charcutier du rez-de-chaussée, qui ne prépare pas des entrecôtes de cochon, mais d’humain ! Dans une mise en scène délurée, une photographie sépia et des décors loufoques, les frères Kube fabriquent des boîtes qui meuglent tandis qu’un voisin élève des grenouilles chez lui. Mlle Plusse organise le quotidien de chacun au rythme de ses parties de jambes en l’air, tandis que la voisine cherche à se suicider par tous les moyens. Et puis, il y a ce nouvel arrivant qui attire la convoitise de chacun malgré son manque de chaire, mais la fille du boucher tombe éperdument amoureuse de lui. Dans tout ce bordel, le spectateur parviendra même à y trouver une certaine cohérence. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Scénario original (c’est tellement horrible que s’en est drôle), trouvailles visuelles extraordinaires, petites idées rigolotes, acteurs au poil ... Caro et Jeunet sont vraiment des réalisateurs créatifs. Je l’ai trouvé pourtant plus faible que « la cité des enfants perdus » qui à l'avantage d'avoir des personnages auxquels on s'attache plus. C’est quand même un sacré film qui reste et restera dans les mémoires !
Un Jean-Pierre Jeunet dans toute sa splendeur ! Humour décalé, matériaux de récupération, petites gens étranges, le tout teinté d'une ambiance jaunie, de plans originaux, de poésie et de beaucoup de folie ! Delicatessen se passe dans un vieil immeuble où les locataire paient un loyer ou des services au boucher-propriétaire. Il n'y a pas de réel scénario, juste la vie et la survie des résidents. Le film est truffé de bonnes scènes et d'idées incroyables ! On sent bien les débordements d'imagination de son réalisateur et la finesse du jeu des acteurs dont beaucoup seront repris dans les film de Jeunet. La musique est douce, l'ambiance est incroyable, on aime ou on n'aime pas.
A la fois poétique et absurde, long et génial, étrange et dérangeant, ce film est un véritable OVNI visuel. Les gros plans, les scènes longues et l'atmosphère poisseuse rajoutent au malaise constant dégagé par le film. On ne sait pas si on aime ou si on déteste, mais on ressort forcément interrogatif sur ce que l'on vient de regarder.
"Un drame c´est la vie sans les parties enuyenses".Cette phrase Alfred Hitchcock nous fait refléchir sur la importance des films dramatiques.Ceci dit,Delicatessen, en chargeant l´unité de temps,endroit et action aristotéliciene et en combinant une ample variété de personnages, nous permet d´assister à une histoire où le suspense joue un rôle fondamental.En plus, l´emploi de la lumière en dosages febles nous introduit dans un ètrange sinistre et lugubre dont les spectateurs ne resteront pas indifferénts. De cette manière la rettour en scène nous montre la société en combinant les personnages,lumière et une histoire romantique inclue dans une situation d´horreur à cause de la lutte dont le but est survivre
Du Jeunet pur jus (ici associé à Caro) dès son premier long-métrage: images jaunâtres, gros plans sur les faciès de personnages un brin timbrés et/ou originaux, univers singulier et étrange, présence de celui qui deviendra son acteur fétiche (Dominique Pinon)...
On aime ou pas la filmographie du réal' français mais force est de constater qu'il crée des oeuvres reconnaissables entre toutes et qui lui ont apporté la notoriété.
Nimbé dans un univers qui lui ai propre Delicatessen est un ovni du cinema français, qui prend de vrais risques et crée une atmosphère particulière. Ponctué d'idées totalement inédites, Jean Pierre Jeunet met en scène une histoire drôle et unique, qui ne ressemble à rien.
C’est le grand n’importe quoi, ce n’est pas original ou audacieux, c’est pitoyable et ridicule. Pire film de Jeunet. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 1/5
Delicatessen est un film très original … un peu comme tous les films que Jean-Pierre Jeunet fera à l'avenir. On retrouve déjà tous les ingrédients du style : des acteurs au visage atypique, le teint jaunâtre, l'univers un peu post-apocalyptique, …. J'ai bien aimé ce genre. Les acteurs sont bons, Dominique Pinon et Jean-Claude Dreyfus en tête. L'histoire est très bizarre, mais très appréciable. Les décors sont vachement marquant. C'est étrange mais sympathique.
Avec Delicatessen, Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro se lâchent et réalisent un film hors du commun ; une Comédie délirante à souhait aux décors dantesques. Le montage est astucieux et le scénario audacieux : ils nous offrent un univers fantastique, une bonnes quantité de surprises drôles et cauchemardesques, et une belle troupe de personnages singuliers : Aurore la suicidaire ingénieuse (Sylvie Laguna), Robert le fabriquant de boites à Meuh (Rufus), Mr Potin l'éleveur de grenouilles et d'escargots en chambre (Howard Vernon) … La belle BO de Carlos d' Alessio et la qualité de jeu des comédiens cautionnent grandement le succès de ce film avec en tète d'affiche Jean-Claude Dreyfus. Avec charisme et efficacité, il effectue une énorme prestation d'acteur. Belle présence également du couple Marie-Laure Dougnac - Dominique Pinon qui met avec talent une belle touche d'humour et de sensibilité à l'histoire. Avec un fil conducteur plus solide, ce film eut été un chef d'œuvre. Néanmoins, il mérite amplement les 4 César reçus en 1992.
Complètement déjanté et louffoque, esthétiquement très réussi, ce film est étonnant, nous met dans une ambiance unique, étrange, parfois bizarre, un peu compliqué ou incompréhensible pour certaines scènes, mais il y a quelque chose d'attachant dans les personnages qui jouent merveilleusement bien. a voir deux fois pour tout saisir. Un film unique !
A part quelques scènes à remanier à mon goût, ce film a du génie.Ma scène préférée est celle ou Dominique PINON tente de réparer le lit de Karine VIARD en battant la mesure sur un air des iles. Aurore qui tente continuellement de se suicider nous fait aussi passer de bons moments. Film surréaliste pour les fans du barjo. Le générique lui-même est original !