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Le cinéphile
692 abonnés
2 746 critiques
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4,0
Publiée le 2 décembre 2017
Nimbé dans un univers qui lui ai propre Delicatessen est un ovni du cinema français, qui prend de vrais risques et crée une atmosphère particulière. Ponctué d'idées totalement inédites, Jean Pierre Jeunet met en scène une histoire drôle et unique, qui ne ressemble à rien.
Tout simplement un pur chef d'oeuvre qui se distingue d'abord pour l'un des castings les plus impressionnants du cinéma français avec sa galerie de vraies gueules comme Dominique Pinon ou Jean-Claude Dreyfus puis pour la qualité exceptionnelle de sa mise en scène. Une intrigue à tiroirs magnifiquement complexe, cohérente de bout en bout, une ambiance très prenante, lourde embellie par la riche photographie de Darius Khondji, ce qui est aussi la marque de fabrique des films de Jean-Pierre Jeunet. Une sorte d'OVNI saisissant, un peu lent mais magnétique. Du cinéma comme je l'aime, malin et inventif.
C'est quand on voit ce film qu'on comprend pourquoi Jeunet et Carot sont de grands artistes. Leur style est admirable à condition d'adhérer. L'histoire est super originale et portée par d'excellents acteurs. Un petit bijou à la photographie sublime.
Delicatessen est un film très original … un peu comme tous les films que Jean-Pierre Jeunet fera à l'avenir. On retrouve déjà tous les ingrédients du style : des acteurs au visage atypique, le teint jaunâtre, l'univers un peu post-apocalyptique, …. J'ai bien aimé ce genre. Les acteurs sont bons, Dominique Pinon et Jean-Claude Dreyfus en tête. L'histoire est très bizarre, mais très appréciable. Les décors sont vachement marquant. C'est étrange mais sympathique.
Du pur jeunet comme j'aime, cet univers surréaliste, qui m'avait déjà subjugué et transporté dans "La cité des enfants perdus"; je ne saurai caractériser son style, peut-être son travail de l'image qui est remarquable et qui n'est simplement qu'un fond sépia pour certain mais qui change complètement notre vision du film, où est-ce peut-être ces bizarreries ces personnages parfois inutiles dans le scénario mais vitale pour entrer dans ce monde, ce film peut-être incompris mais à la fin il ne sera pas passez inaperçu dans votre conscient et subconscient !
Que dire devant la fascination visuelle au détriment d'une histoire? C'est vide. Ils feraient mieux de faire de la bande dessinée. Exclusivement pour ceux qui aiment les storyboards filmés.
Ce film aura gagné un titre : le navet du siècle. C'est assez pénible d'y voir tous ces rappels à Amélie Poulain mais sans le génie, sans la fraîcheur, l'intelligence du scénario (entre autres) Et ces scaphandriers venus des sous-sols ? Non, vraiment, comment adhérer à cet humour soi-disant décalé? Il faut vraiment s'accrocher pour regarder ce film jusqu'au bout.
Le premier des 2 "longs" du duo Caro/Jeunet se situe dans une période non précisée, que l'on espère être un passé uchronique (post 39/45 par exemple), et non une vision (redoutable) du futur, régressif, et bien réel ! Et dans un lieu sinistre (en banlieue, sous un ciel brouillé en permanence, un immeuble de rapport isolé et déglingué avec le propriétaire du tout, commerçant au rez-de-chaussée, un étrange boucher, façon Sweeney Todd - Jean-Claude Dreyfus). Récit baroque et foutraque, tendance grand-guignol, avec une certaine dose aussi de romanesque, et même de "romance" - je l'avoue, je ne l'avais jamais encore visionné, ce "Delicatessen" décoiffant. Un poil déçue, eu égard à la réputation très flatteuse de ce César du Premier film, en 1992. Si l'esthétique reste très convaincante, les personnages bien dessinés (du clown Pinon à l'éleveur de grenouilles et d'escargots, de la suicidaire contrariée Mme Interligator au couple Tapioca ...), la dramaturgie elle-même tourne un peu à vide (entre le monde d'en-haut, et celui des "troglodistes", résistants calamiteux). L'originalité de la démarche générale reste en tout cas intacte (humour noir toute), plus de 20 ans après.
Delicatessen est certainement l’une des plus originales comédies du cinéma Français. La mise en scène de Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro est efficace, le film est délirant au possible, l’humour est excellent, il y a de bons dialogues et le casting est très bon avec notamment le grand Dominique Pinon, mais aussi Marie-Laure Dougnac, Jean-Claude Dreyfus et Ticky Holgado. Bref, on passe un très bon moment.
Ce film est...Comment dire ? Bizzare, étrange, spécial et dérangeant. Les images sont très jolies et l'histoire assez originale mais je n'ai pas trop aimé l'ambiance et le rythme trop lent du film. Mais tout de même beaucoup d'humour(noir) et ça,c'est bien =)
Le moins qu'on puisse dire c'est que l'univers qui nous est présenté est très personnel et très spécial, à ce point qu'il n'est pas si facile de s'y imprégner. Une fois entré on peut en apprécier l'inventivité, le sens du détail et le côté complètement déjanté. Le film s'améliore d'ailleurs vers la fin en tournant au jeu de massacre. Une curiosité, mais pas non plus de quoi faire les pieds au mur.
Comédie horrifique co-réalisé par Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet, Delicatessen brille sur sa forme mais un peu moins dans son fond. L'histoire nous plonge dans une maison de fous qui comporte une bonne dose de violence, un bâtiment qui semble perdu dans une ville abandonnée. On y suit une galerie de personnages hauts en couleurs avec en tête un boucher qui prend légèrement trop à cœur son métier au point que sa passion déborde sur sa vie personnelle, ayant une certaine tendance à vouloir dépecer les gens qui l'ennuie. Alors quand un jeune homme fait la cour à sa fille, le boucher voit rouge. C'est plaisant à suivre le temps de découvrir tous les personnages qui valent le détour mais une fois passé l'effet de surprise, l'histoire perd un peu de sa superbe. Le casting est composé de très bons acteurs avec notamment un Jean-Claude Dreyfus déchainé, une Karin Viard séduisante et un Dominique Pinon en homme à tout faire. Les rôles sont parfaitement assurés par tout ce beau monde. Malheureusement les dialogues manquent un peu de piquant. Le ton est barré mais ce n'est pas drôle pour autant. Il faut dire que l'univers créer est assez sombre. Et on en vient à la grande force de ce long-métrage à savoir le rendu visuel parfaitement maitrisé. La réalisation est rempli de bonnes idées. Elle offre des angles variés et de superbes transitions apportant une belle fluidité entre les différentes scènes. De plus les décors sont inspirés et la teinte sépia donne un cachet unique à l’œuvre. On retrouve la même créativité dans la b.o. qui joue énormément avec les sons des objets ce qui créer des passages qui font sourire. Reste une fin correcte qui se conclut sur une dernier plan farfelu de plus. Au final, Delicatessen est un film loufoque qui va au bout de son délire et qui mérite le coup d’œil.