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    Les Amants de la nuit
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    22 critiques spectateurs

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    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 août 2024
    Premier film de Nicholas Ray, un polar sombre
    et désespéré qui suit le destin tragique d’un jeune couple en cavale vers une quête impossible de rédemption, interprété par deux comédiens solaires. Le plan final est magnifique.
    Noir c’est noir !
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juin 2022
    Après s’être financièrement ramassée avec des œuvres à gros budgets, Dore Shary décida de réduire la voilure en faisant confiance à des jeunes réalisateurs ambitieux, mais prêts à travailler avec des budgets de série B. Shary propose de porter à l’écran le roman d’Edward Anderson « Thieves Like Us » à John Houseman. Ce dernier impose son ami Nicholas Ray comme réalisateur car le récit tragique de deux adolescents renferme les thèmes chers au cinéaste : la violence de la société qui détruit l’adolescence dont l’amour est la recherche d’un illusoire paradis, implacablement perdu. « They Live by Night » (Les amants de la nuit) renferme tout Nicholas Ray. Dès les premiers plans, la réalité brutale vient coupé le rêve amoureux paradisiaques des deux amants. La couleur sombre affichée d’entrée, et le prologue d’une tragédie inévitable (systématique chez Ray), offre l’un des grands paradoxes présent film après film. Dès le début le spectateur se doute de la fin, mais espère qu’un événement, aussi fortuit qu’heureux, surgira. Car construit comme une tragédie grecque, l’espoir est entretenu par la venue d’un Deus ex machina. En vain. Grâce à une direction d’acteur déjà exceptionnelle. Cathy O’Donnell dont c’est le premier grand rôle au cinéma, interprète une adolescente androgyne qui par amour devient une jeune femme splendide, uniquement grâce à son interprétation, sans utilisation d’artifices fétichistes (ni talons aiguilles, jupe serrée ou maquillage surchargé), mais avec grâce, pudeur et frémissements. Elle forme un couple empathique avec Farley Granger qui offre une prestation intériorisée et nuancée. Ils sont traqués par deux adultes inhumains, attirés par l’appât du gain uniquement. Howard Da Silva joue la brute surexcitée et son glacial partenaire, encore plus inquiétant, est interprété par Jay C. Flippen. Les deux sont parfaits. En ajoutant des cadrages propres à ce que sera le style de Ray : inventivité pour sortir du cadre et précision pour y arriver sans perte de lisibilité, une photographie de qualité de George E. Diskant (dommage que ce ne fut pas John Alton) et un choix musical pertinent (comprenant un beau et synbolique numéro de Marie Bryant), le jeune cinéaste dès son premier film livre une copie de maître, belle à hurler.
    Epoche
    Epoche

    4 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 avril 2020
    Pas mal mais pas pour tout le monde. C'est avant tout une romance et on a un très beau couple de cinéma; à plusieurs reprises je me suis dit "mais qu'est-ce qu'ils sont mignons ces deux-là". Je me souviendrai longtemps de Cathy O'Donnell, superbe actrice absolument craquante en next-door girl des années 40. Si tant est que vous accrochiez à cette romance, le film est largement regardable; j'ai eu envie de savoir comment ça allait finir pour eux, mais j'ai pas non plus été scotché. Film pas trop long.
    DaftCold
    DaftCold

    19 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2018
    Pas mal, mais sans plus. Le film se défend pourtant bien, mais il présente juste une histoire pas vraiment intéressante. Pourtant le couple est mignon et attachant, on croit en leur amour impossible et on veut qu'ils s'en sortent. Une telle histoire a besoin d'un élément qui sort du lot pour avoir un certain intérêt. Et c'est cet élément qui manque... Il manque une bonne fin aussi...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 168 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2018
    C'est grâce à John Houseman un de ses amis passé producteur à la RKO sous la direction de Dore Shary que Nicholas Ray peut démarrer sa carrière de cinéaste tourmenté mais aussi unanimement reconnu au fil des décennies qui passent. Il faut dire que "Les amants de la nuit" projet de commande qu'il adapte d'un roman d'Edward Anderson, constitue une réussite assez rare pour un premier film. Nicholas Ray ancien professeur d'art dramatique est très sensible à la jeunesse et à ses difficultés à s'intégrer dans le monde des adultes suite aux traumatismes souvent imposés par ces derniers. Il en fera la thématique essentielle de son œuvre. Il la met donc en exergue de la plus évidente des manières dans son premier film. Keechie (Cathy O'Donnell) et Bowie (Farley Granger) sont exposés dès le générique face caméra en train de tendrement s'embrasser, donnant l'image parfaite d'un bonheur juvénile quand la phrase suivante défile sur l'écran : "Ce garçon et cette fille sont étrangers au monde où nous vivons. Voici leur histoire". Alors comme inquiets par un mauvais présage, leurs regards s'assombrissent et laissent la place à un plan aérien suivant une voiture en fuite à travers la campagne du Missouri. La réalité les arrache brutalement à notre regard pour nous plonger dans la cavale de trois fuyards qui se sont échappés d'un pénitencier. Bowie est l'un d'eux. Toute la grammaire du cinéma de Nicholas Ray est quasiment annoncée avant que son premier film ne soit commencé. L'incapacité du bonheur et de la félicité à se faire un chemin dans le monde violent qu'a construit l'homme depuis qu'il vit en société alimenteront un cinéma âpre et sans fioriture . C'est peu de temps après dans la planque dans laquelle se réfugient les fuyards que les deux amants de la nuit vont se trouver. Un seul regard va suffire à unir ces deux âmes en quête d'une identité qui leur a été volée par leurs parents respectifs . C'est ensemble et par l'amour qu'ils vont tenter de braver l'adversité pour se construire un destin. Mais leur route sera semée d'embûches, tous ceux qu'ils rencontrent étant depuis longtemps pervertis par la dureté de leur parcours terrestre et n'ayant plus que l'argent comme seul leitmotiv et maigre espoir auquel se raccrocher. Les amants de la nuit devenus maudits ne verront jamais le jour, c'était écrit d'avance. La révolte qui coule dans les veines de Nicholas Ray se déverse à plein dans ce premier film et elle ne cessera d'irriguer chacun de ceux qui suivront, lui posant souvent des problèmes avec la critique et les patrons des studios qui ne supportaient pas son exigence de vérité jugée comme contreproductive dans une industrie visant avant tout au divertissement. En peu de temps finalement, vingt ans de carrière et guère plus de films, Ray se sera consumé comme beaucoup des personnages qui habitent ses films. Magnifique directeur d'acteurs il tire le meilleur des deux débutants que sont Farley Granger et Cathy O'Donnell qui trouvent là le rôle qui les fera passer à la postérité. Jamais sans doute un premier film n'aura autant été prémonitoire de l'œuvre à venir de son réalisateur. Juste à la suite, Humphrey Bogart produira "Les ruelles du malheur", impressionné par "Les amants de la nuit" sorti trois ans après son achèvement suite au remplacement de Dore Shary à la tête de la RKO par l'imprévisible Howard Hugues qui posait ainsi à la première du statut de réalisateur maudit de Nicholas Ray frère d'armes de Sam Peckinpah.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 décembre 2012
    Film satisfaisant. Belle réflexion sur la justice, sur la possibilité de se racheter mais également la complexité du pardon. Sans éblouir spécialement, Nicholas Ray réalise ici un film envoutant, intéressant et montrant déjà quelques aperçus de son talent de metteur en scène.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 novembre 2012
    "Les amants de la nuit", je l’ai découvert dans une salle de l’Action Christine, il y a une bonne dizaine d'années. Et l'impression reste la même : ce film est d'une grande intensité dans sa mise en scène, ses clairs-obscurs, ses dialogues (« quelle heure as-tu sur ta montre ? ») et le jeu de ses jeunes acteurs. Même sur petit écran, c'est magnifique.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    588 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 octobre 2012
    Stupéfiant pour un premier film, le talent de l'artiste à l’état brut,Ray filme comme un peintre romantique remplirait sa toile et tout cela en noir et blanc.C'est pas croyable, c'est de l'art cinématographique à l’état pur, cent pour cent centré sur un seul thème et quel thème: l'amour. L'amour a l’état le plus romantique qui soit ,celui qui ne s’embarrasse de rien malgré un contexte d'une noirceur extrême. Ce poème tragique de la nuit éclaire deux innocents que la société n'a pas su protéger. Ils sont cernés par des sauvages...Plus pervers que Mattie c'est difficile, plus bête et méchant que Chickamaw c'est difficilement possible, les autres ne valant guère mieux. Ray a su diriger deux superbes comédiens de 22 ans qui lui ont bien rendu, le couple Bowie et Keechie est inoubliable. A voir et à revoir tellement il se dégage de ce chef d'oeuvre une émotion artistique provenant exclusivement de la mise et scène et qui de ce fait n’appartient qu'au cinéma.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    749 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2012
    Dotés d’une très belle histoire d’amour, ce film noir se distingue aussi par une superbe et touchante interprétation de Farley Granger et Cathy O’Donnell, ainsi que d’une mise en scène particulièrement inventive si l’on prend en compte que ce long métrage est le premier de Nicholas Ray. Une série B qui se révèle donc être une excellente réussite jusqu’à son ultime et émouvante scène finale.
    kinophil
    kinophil

    20 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2011
    C’est un film noir, désespéré. Après un début tonitruant, l’histoire, devient anecdotique. Ce qui intéresse Ray c’est la vulnérabilité de ce couple d'amoureux innocents face à la cruauté des hommes et l’exaltation de la jeunesse opposée à un monde nocturne angoissant où la violence, tant psychologique que physique est omniprésente et où tous les personnages semblent se détruire.
    AMCHI
    AMCHI

    5 780 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 septembre 2011
    Ce polar très sombre (ou histoire d'amour très pessimiste) vaut essentiellement pour le couple formé par Farley Granger et Cathy O'Donnell vraiment touchant mais le scénario est vraiment plat. L'histoire n'a rien de transcendante.
    Plume231
    Plume231

    3 876 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2011
    Premier film et déjà tout le lyrisme désespéré, le goût pour les rejetés de la Société, un rythme rapide et un souci de réalisme bien caractéristiques du futur réalisateur de "La Fureur de la vivre". Bon le scénar n'est peut-être pas d'une originalité folle et je ne révelerais pas un super-spoiler de la mort qui déchire sa race si je disais qu'à la fin le personnage de Farley Granger se fait buter par la police. Non, en fait la force du film est dans le fait qu'intelligemment Nicholas Ray se concentre surtout sur les relations qui lient les deux personnages principaux et qui donnent lieu à des scènes intimistes touchantes qui doivent beaucoup aussi aux talents de Farley Granger et de Cathy O'Donnell dont l'alchimie fonctionne parfaitement. Premier film et une des meilleures oeuvres de son réalisateur.
    stebbins
    stebbins

    499 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 avril 2011
    Film suranné qui démarre plutôt bien, nous embarquant directement dans un récit d'aventures impliquant trois marginaux en quête de fortune. Les enjeux dramatiques sont rapidement installés pour mieux faire preuve d'efficacité. Puis le film devient affreusement ennuyant, accumulant les poncifs mélodramatiques les plus lourds et les plus éculés. Il y a bien certaines jolies idées de mise en scène, Nicholas Ray ayant construit son film dans la concision de ses informations et dans une utilisation ingénieuse de la bande-son... Malgré tout Les Amants de la Nuit n'évite pas la maladresse des registres, enchaînant les séquences romantiques dans un style d'une platitude regrettable : champ - contrechamp des moments dialogués, plans de demi-ensemble évoquant le pire du théâtre filmé, musique sirupeuse et convenue... Le film alterne l'intrigue sentimentale et l'épopée criminelle avec un indéniable équilibre mais il ne surprend que trop rarement, comme si tout ce petit morceau de cinéma n'existait que pour lui-même, figé, immanent. Bref on décroche assez vite du récit des Amants de la Nuit, malgré sa flamboyance originale et son alléchante introduction. Nicholas Ray a fait bien mieux par la suite, notamment avec le chef d'oeuvre La Fureur de Vivre, véritable ode à la jeunesse rebelle d'une Amérique en pleine mutation.
    carter311
    carter311

    10 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2009
    Deux mots, deux prénoms : Bowie, Keechie.Une belle histoire d'amour à la bonnie and clyde, qui finit évidemment d'une manière tragique.On reste quand même touché par le style de Nicholas Ray qui ne nous montre que des gestes de cette amour, une montre, une lettre.
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 septembre 2009
    Voir ce film par hasard après Bronco Apache et Bonnie and Clyde est éclairant. Des histoires de couples proscrits en cavale, de morts masculines et de paternité annoncées. La vieille histoire de fuites d’Europe et de nouvelle vie se reproduit sur le continent américain. Sauf que le mythe prend un aspect affreusement ironique quand il est donné à voir un jeune américain condamné à mort par détermination familiale, sociale… l’horreur de la crise des années trente. C’est superbe, une histoire tragique contée sans pathos inutile, un sens de la mise en scène, de l’image animée formidable.
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