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    Fellini Roma
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    3,8
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    41 critiques spectateurs

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    Antonin T.
    Antonin T.

    37 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 février 2013
    En voilà un chef d'œuvre! Il n'y a pas de début, pas de fin: Juste la passion infini de la vie. Harmonieux et grandiose si subtilement composé par un cinéaste de génie, qui signe ici son plus grand film et et repousse le cinema à des dimension encore jamais atteinte avec cette œuvre qui réconcilie la forme si sublime, du fond si puissant par ce subtile humour à la fois brute et délicat qui nous expose des Saynète abstraite et pourtant si réel. Un film fascinant; qui revisite et réinvente la capital Italienne en la substituant star de cinema.
    cinono1
    cinono1

    305 abonnés 2 058 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juillet 2010
    Un beau voyage. Libre de fil scénaristique, par de longs plans séquences élégants et gourmands, Fellini traite l'unique sujet de son film : Rome, quelle soit antique ou contemporaine (enfin 1970..), de jour ou de nuit, interdite ou sacrée, familial ou générationnel. Quelques longueurs, un gout certain pour le mauvais gout, un mélange de quotidien prosaïque et de truculence, d'inventivité et de baroque laissent apparaitre une oeuvre originale et impressionnante de maitrise. Certaines scènes sont somptueuses, les travaux du métro, le défilé des ecclésiastiques, les terrasses des restaurants...Un film unique sur une ville unique.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    231 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2007
    Un des plus grands films du Maestro Federico Fellini. Aucun schéma narratif dans "Roma", juste une succession de séquences, souvent longues, la plupart du temps totalement surréalistes (le défilé de mode religieux...les fresques...les motards), et toutes splendides. A voir avant de visiter la Cité Eternelle, bien évidemment ! Et à voir et à revoir, en tout cas.
    Schwann
    Schwann

    10 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juillet 2013
    Inutile de dire à nouveau combien Fellini est grand. Sa façon de filmer est un miracle, il sait mettre en place des plans qui paraissent spontanés alors que tout doit être conçu de la façon la plus minutieuse possible. Art de la fragmentation, de l'onirisme, quand Fellini nous entraîne dans (sa) Rome, nous n'en sortons pas indemne. Dans ce parcours, Nino Rota l'accompagne toujours fidèlement. Beaucoup de scènes d'anthologie sont présentes dans Fellini Roma, comme celle du défilé : straordinaria.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    30 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juillet 2011
    À travers toutes ces images d'une immense beauté, Fellini offre au téléspectateur un sublime voyage au cœur de la capitale italienne vu sous son propre angle. Dénué d'une quelconque intrigue, le film n'offre pourtant aucun temps pour s'ennuyer tellement les scènes impressionnent, éblouissent, font rire et sourire et bien d'autres émotions encore. Un défilé de mode religieux, les différents camps de prostituées, la suivie de l'équipe de tournage de Fellini lui-même, un défilé de Vespa, ou encore des fouilles archéologiques et tout cela sans jamais régresser.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    183 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mars 2014
    Un poil déçu par rapport aux chefs d’œuvres tels que 8 1/2, la dolce vita, la strada ou encore les nuits de Cabiria. Le choix narratif foutraque et pêle-mêle a ses bons côtés mais enchaîne des scènes inégales de la vie quotidienne Romaine sous tous ses angles, de la joie de vivre populaire jusqu'aux noirceurs fascistes et sociales. Le point de vue est saisissant mais pas toujours flatteur pour la cité des illusions.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 189 abonnés 4 177 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 septembre 2012
    Fellini quoique né à Rimini est un romain de coeur. En 1972 sentant l'âge venir, Fellini se retourne sur son passé. Dans ce film prolifique d'images et de dialogues, Fellini fait comme s'il rassemblait en deux heures l'ensemble de ses souvenirs de jeunesse. La nostalgie est souvent présente chez le metteur en scène transalpin qui récidivera dans la même veine un an plus tard avec "Amarcord", film plus abouti. C'est un défilé de tronches qui nous est offert comme souvent avec Frederico qui se demande où est passé le Rome de sa jeunesse. Un film décousu, parfois magnifique mais sans fil directeur ce qui fait que quelquefois comme les d'une nature souvent distraite on s'échappe; un peu mais aussitôt Fellini nous rattrape par la manche pour nous entraîner à nouveau dans son tourbillon. Touffu et magique en même temps..
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    88 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 juin 2018
    Un supplice. L'impression d'avoir perdu 2h. Bordélique, grotesque, bruyant, laid et ennuyant. L'engouement pour ce film est incompréhensible. C'est un bazard filmique permanent sans queue ni tête. Bref à eviter
    Newstrum
    Newstrum

    47 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2017
    Fellini se souvient de son arrivée à Rome jeune homme et mélange des images de son passé, de son présent, passées au prisme de ses fantasmes. Au milieu du film, un bijou : l'extraordinaire scène de découverte des fresques romaines lors du percement du métro romain. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    143 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 décembre 2011
    Curieux film que ce Roma qui aborde son sujet avec une manière avec laquelle Fellini ne m'avait pas habitué. C'est un essai cinématographique qui regroupe à la fois la fiction au documentaire avec une touche personnelle, presque autobiographique du cinéaste.
    Federico Fellini n'utilise ici aucun schéma classique de narration, nous sommes plus dans la narration éclatée, les diverses époques se mêlent dans un ordre non chronologique et les passages fictifs succèdent aux passages réels brutalement. C'est une oeuvre en partie autobiographique comme j'ai pu le citer précédemment, Fellini y raconte notamment son enfance et à travers la peinture de Rome, sa ville, il nous transmet en quelque sorte une partie de sa vie à travers le lieu qu'il fréquente.
    Le concept est intéressant et il y a de vraies idées de cinéma, la mise en scène est intéressante dans sa globalité et le propos satirique de l'oeuvre est délectable. Ce film est à la fois une déclaration d'amour pour Rome, ses monuments, son côté artistique mais aussi une critique envers ses habitants qui ne l'embellissent pas mais qui pourtant participent en quelque sorte à son charme. La religion aussi subit sa petite critique comme c'est le cas dans quelques films de Fellini (Ne citons que Les nuits de Cabiria) et ce fameux passage du défilé ecclésiastique est à mourir de rire, ce cinéaste n'avait vraiment pas froid aux yeux.
    Le film fait également écho au cinéma, au théâtre, au monde du spectacle en général qui fascine Fellini mais également à la paresse intellectuelle de ses spectateurs.
    Je n'ai pas autant aimé que ses oeuvres de fiction (huit et demi est pour moi un monument, un chef d'oeuvre) mais force est de constater qu'il s'agit là d'un film réfléchi, filmant une Rome rêvée mêlée à la réalité qui s'éloigne des fantasmes du cinéaste. C'est un bon film pour ma part mais avec le recul je pourrais revoir mon opinion à la hausse. A voir.
    SpiderBaby
    SpiderBaby

    43 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 avril 2007
    Un des chef-d'oeuvre de l'immense maestro italien. Avec un fil narratif ténu, une ville en temps que personnage principal, l'ambition (casse-gueule pour un réalisateur qui ne serait pas Fellini) de faire se téléscoper plusieurs époques ; le cinéaste, comme toujours, réussit à insuffler sa dose de folie douce, celle qui naît du chaos et de la foule, et qu'il a passé comme on passe un flambeau, à Kusturica, une poésie rare qu'on pourrait retrouver aujourd'hui dans certains Benigni ou Kitano, un érotisme latent et subversif. Les scènes sont de longs plans séquences où la caméra virevolte en toute liberté, comme l'instrument d'un musicien de jazz, et grave sur la pellicule une quantité étonnante de mouvements, d'informations, de détails, avec la maîtrise technique la plus totale. Et si le noir est blanc de la Dolce Vita était très seyant, les couleurs châtoyantes de Roma sont indispensables, pour donner du mouvement, du chaos, et un corps à cette succession de déguisements, de masques, de tableaux surréalistes. Certaines scènes sont anthologiques, notamment celle des fouilles archéologiques, celles dans les lupanars et autres maisons de passes, ou celle du sacre papal, qui compte parmi les plus démentielles jamais réalisées.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    104 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2012
    L'un des Fellini les plus délirants. Federico Fellini chante la gloire de la ville éternelle, avec toute la fantasmagorie et toute la démence même dont il est capable : défilé de mode ecclésiastique, découverte d'une antique villa romaine dans un boyau de métro, festin en pleine rue etc. Fellini mêle la Rome mussolinienne à la Rome des années soixante dix. Roma est le point de départ d'Amarcord, les prémisses abondent, notamment dans la séquence du music-hall. Fellini a le génie de traiter des évènements les plus triviaux sans ne jamais tomber dans la grossièreté : chez lui, tout le monde se connaît, les habitants de Rome composent une grande famille excentrique, drôle, fellinienne.
    benoitparis
    benoitparis

    110 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 novembre 2007
    Je ne suis pas des admirateurs inconditionnels de Fellini. Il me fait penser à Sergio Leone : chez lui le baroquisme peut tomber dans la lourdeur maniériste complaisante. Cela dit « Roma » recèle des scènes qui m’ont autant époustouflé aujourd’hui sur DVD qu’elles l’ont fait en salle de quartier quand j’étais môme. Les mouvements en véhicules motorisés au début et à la fin sont de pures grâces d’art cinématographique. La découverte et la disparition des fresques antiques un sommet d’émotion poignante, comme le défilé de mode ecclésiastique de dérision subversive. Sans oublier une expression carnassière de prostituée-louve en passant… Un très grand film des années 70.
    Santu2b
    Santu2b

    252 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2016
    En 1972, Fellini poursuit sa vague baroque entamée dix ans plus tôt. Dans ce "Roma" à la fois autobiographique et documentaire, le cinéaste applique une théorie : démontrer l'inébranlable continuité historique de la ville, bâtissant sans cesse des ponts entre passé et présent. De la Rome antique, on se retrouve en effet en pleine construction de métro. On y retrouve même en fin de parcours l'écrivain américain Gore Vidal expliquer sa fascination pour Rome. Œuvre incontournable de Fellini, il s'agit évidemment d'une déclaration d'amour à la ville éternelle. Il faut avouer que l'ensemble demeure profondément inégal ; certains passages sont éblouissants d'intelligence et de panache tandis que d'autres s'avèrent ennuyeux et redondants. On reste enchantés par ce défilé de prostituées, pliés de rire au sein de ce cabaret indiscipliné, fascinés par cette grue sous la pluie ou ces fresques qui s'effacent sous nos yeux. Tant pis pour le côté décousu ; une fascination mystérieuse.
    Maqroll
    Maqroll

    160 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2012
    Fellini franchit le Rubicon (la première scène du film le dit clairement) et se décide, après plusieurs essais où il s’en approche, à tourner un film qui raconte pas une histoire précise et continue. Comme il le fera de manière encore plus poussée dans Amarcord, il se livre ici à un libre exercice où son histoire tient de manière évidente la première place à travers ses obsessions et ses opinions (l’horreur et la dénonciation du fascisme surtout). Ce récit dans la pure lignée de Blanchot est donc audacieux et courageux… C’est bien, c’est très bien même, c’est rempli de hautes qualités cinématographiques mais, à mon sens, on n’est pas ici au niveau de La Dolce vita ou de La strada… Il reste que la ville éternelle est superbement montrée sous toutes ses coutures, sans complaisance mais avec une grande tendresse…
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