Ce n'est pas un film, c'est une accumulation d'images gratuites et repoussantes ne témoignant d'aucun véritable regard de réalisateur. Il est vraiment étonnant que l'auteur de films comme Le Satyricon ait donné naissance à cette torture cinématographique où ce qui se prétend subversif n'est que vulgarité. Et tout cela servi dans des séquences d'une longueur affligeante et très répétitives, appuyant sur tous les clichés des moeurs italiennes et confirmant les préjugés des spectateurs qui en ont. Superbe!
Fellini Roma, c'est Rome vue par Fellini. C'est un film d'ambiance, de souvenirs, une succession de scènes historiques ou du Rome de 1971. C'est truculent, souvent envoûtant, toujours étonnant. C'est l'Italie des gens qui parlent fort, qui s'habillent soit très mal (quand il fait chaud) ou très bien, jamais normalement. Rome pour Fellini c'est un univers à elle tout seule. Le pire c'est qu'il il n'a pas tort.
Fellini Roma n'est peut-être pas le meilleur film du Maestro, mais cette vision kaléidoscopique de la Rome du début des années 70 n'en reste pas moins un chef-d'oeuvre, offrant quasiment un condensé des thèmes et de l'univers felliniens. C'est un livre d'images certes décousu (il s'agit en réalité d'une succession de petits sketches) mais luxuriant, qui peut être drôle, flamboyant et joyeusement foutraque, mais aussi poétique, mélancolique, et parfois même sombre et désabusé. En tous cas à ne pas louper, si on veut se faire une idée de ce qui pouvait se faire de meilleur à l'époque en Italie, avec Visconti et Pasolini.
4 618 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 3 avril 2021
Fellini Roma se compose de trois parties. Au début le jeune Federico étudiant dans sa ville natale de Rimini apprend à connaître Rome grâce aux films, aux pièces de théâtre, aux œuvres d'art et aux cours d'histoire de l'école. Puis en tant que jeune homme il arrive dans la Ville éternelle étrange, bruyante et déroutante au début de la Seconde Guerre mondiale. La troisième partie nous emmène au début des années 70 lorsque Fellini le célèbre maître crée un portrait de Rome visuellement inoubliable plein de vie et d'histoires. Je pense que la raison pour laquelle j'ai apprécié ce film est que ses images ont tellement de cœur et d'amour d'ironie et d'intérêt pour la ville préférée du maître son passé et son présent, ses rues, ses palais et ses cathédrales et ses habitants avec leurs rires, leurs sourires et leurs larmes. Certaines histoires sont amusantes comme le spectacle de variétés, le premier dîner de Federico dans un des restaurants extérieurs où tout le monde se connaît et d'autres sont très émouvantes. Une scène puissante se déroule dans un tunnel souterrain où des ouvriers du métro ont découvert un ancien palais rempli de magnifiques fresques de l'époque de la Rome antique qui plus tard s'effacent lentement et disparaissent sous nos yeux emportant avec elles le mystère d'une époque révolue. J'ai aimé le défilé de mode des nonnes et des prêtres j'ai aimé la séquence avec les prostituées toutes deux sont des scènes surréalistes typiques de Fellini drôles et tristes à la fois...
Déclaration d’amour à la ville éternelle, d’une grande richesse cinématographique foisonnant de trouvailles, de bons et mauvais souvenirs, traitée avec beaucoup d’originalité et d’humour. Une telle force créative excuse quelques longueurs ou maladresses.
La premiere chose que l'on remarque en visionnant " roma " , c'est que le film n'obeit a aucune règle de narration , en effet fellini decrit Rome à travers des scène que rien ne rejoint .Ainsi il s'en donne a coeur joie en invente des scène complètement insolite qui decrive tous les aspects de Rome ( historique ,religieux ,festif... ).On reconnait encore une fois son habilité a filmé des images splendide et souvent insolite ! un pur chef d'oeuvre !
La Roma de Fellini. Le film est, à l'image de cette ville, absolument magnifique. Fellini nous montre les différents aspects de sa Rome, qu'on pourrait presque qualifier de ville "totale", par sa richesse culturelle, architecturale et populaire. Il transparaît, à la vue du film, l'amour fou que porte l'auteur pour sa ville et ses habitants, d'ailleurs un auteur qui n'aurait pas trouvé d'intérêt à cette ville n'aurait jamais pu faire un film comme celui-là. Il se dégage de la Roma de Fellini une chaleur humaine étouffante (dans le bon sens du terme), Le réalisateur italien nous décrit donc cet aspect inconnu des personnes n'ayant jamais connu Rome, ce n'est pas qu'une ville très riche architecturalement et ayant une histoire très importante, c'est avant tout le peuple, qui est au coeur du film, qui définit Rome.
J'ai voulu voir mon premier film de Fellini, que tout le monde considère comme un génie, représentant l'âge d'or du cinéma italien. Quelle ne fut pas ma déception ! Les italiens ont l'air de monstres là-dedans ! Tout est d'une laideur affreuse : les italiens qui mangent, la mama énorme, les clercs avec des têtes de pervers, les décors noircis etc. Sans compter le bruit omniprésent : le métro qu'on creuse, les bagnoles qui roulent, les italiens qui ne font que gueuler etc. Dans les dernières minutes du film, on a droit à des images de la ville éternelle, accompagnées de bruits de motos tonitruantes pour bien gâcher notre plaisir. Quand le film se termine, le silence arrive comme le messie !
Aventure à travers une ville libérée, dont le passé resurgit sous la forme de spasmes, remuant la terre et exposant l'histoire, de même que ses fondations morales et culturelles. On plonge dans la face moderne de Rome (70's) pour y voir un fond riche et pur, même si la modernité n'est pas décriée. Malgré la musique de Nino Rotta que je n'apprécie pas, Fellini Roma est un incontournable. À voir.