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Frédéric M
19 abonnés
323 critiques
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5,0
Publiée le 2 septembre 2012
Un de mes films préférés, vu que je suis un amoureux éperdu de Jennifer Connelly. Sensuel et érotique, mâtiné d'un suspense lent, ce long métrage vaut le coup d’œil, et même plusieurs. Amoral, arriviste, on peut l'affubler de beaucoup d’adjectifs. A voir sans modération.
Un film noir de la meilleure veine, d’après un roman de Charles Williams. Pour son sixième long-métrage en tant que réalisateur, vingt et un ans après Easy Rider, Dennis Hopper s’appuie sur des éléments narratifs et des personnages archétypaux, afin de proposer une quintessence du genre. Ambiance moite et lourde de désirs, héros manipulateur et manipulé, femmes fatales, perversion sophistiquée… Tout en soignant le style, Hopper prend le temps de poser les jalons d’une intrigue qui titille les sens, la curiosité, et qui captive jusqu’à la pirouette finale, ironie du sort tout à fait jubilatoire. Côté acteurs, Virginia Madsen et Jennifer Connelly (d’une sensualité renversante) volent la vedette à Don Johnson, la première dans un registre sexy et machiavélique, la seconde entre pureté juvénile et séduction ambiguë.
En dehors de sa foisonnante carrière d'acteur émaillée de fumée de joints et d'autres drogues en tout genre, Dennis Hopper a su se bâtir une courte mais solide carrière de réalisateur. La preuve rien qu'avec "Hot Spot", adaptation d'un roman de Charles Williams qui transpire la moiteur et la sensualité. La trame est connue : un étranger arrive dans une ville paumé du Sud des États-Unis. Il est là pour cambrioler une banque mais tombe sur deux pépées qui rivalisent de beauté. La blonde (Virginia Madsen dans une partition diabolique) est une sacrée tigresse qui respire le danger et le sexe à des kilomètres à la ronde tandis que la brune (Jennifer Connelly, à tomber par terre) est une jeune femme introvertie qui cache ses problèmes. Forcément, Harry Madox, notre anti-héros cambrioleur incarné par le suave Don Johnson, ne sait plus où donner de la tête entre ces deux femmes, tombant dans une ville où certaines personnes sont pires que lui. Entre chantage, manipulation, meurtre et mensonge, "Hot Spot" déploie un récit assez dense au rythme lent mais particulièrement soigné. Dennis Hopper semble être plus inspiré que jamais dans sa mise en scène, rendant amplement hommage aux films des années 50 en soignant ses éclairages mais en se permettant (ô joie purement masculine) d'en montrer plus qu'il n'en faut de ses sublimes actrices. Rythmé par la bande-originale de Miles Davis et John Lee Hooker (oui oui, rien qu'eux), "Hot Spot" n'a peut-être rien d'original mais déploie une sensualité à toute épreuve et une certaine cruauté, jusque dans son dénouement.
Hommage aux polars des années 1950, "Hot Spot" est un long-métrage qui possède une atmosphère particulièrement poisseuse, une bonne dose d'érotisme et de violence. La réalisation que l'on doit à Dennis Hopper est de qualité, la superbe performance de Virginia Madsen dans le rôle d'une femme terriblement sensuelle et incendiaire s'avère assez inattendue et il y a aussi la présence d'une très belle photographie. Quant au scénario, il faut avouer qu'il est très bien écrit, car il possède quelques bons rebondissements. Bref, une très belle réussite qui nous tient en haleine du début jusqu'à une fin par est contre sans grande surprise.
Un climat poisseux et sulfureux colle à la peau de The Hot Spot mais si Dennis Hopper tient une bonne histoire malheureusement son récit traîne trop en longueur pour nous captiver et nous faire apprécier ce polar noir.
Un film vaut par nombre de ses aspects et qualités mais aussi et peut être surtout par le souvenir qu'il laisse, les émotions qu'il procure. Ce hot spot fait partie de la liste des films qui restent ancrés dans ma mémoire cinématographique à plus d'un titre et sans doute en premier lieu par sa force érotique et sulfureuse. Il y a l'intrigue policière, tout à fait bien conduite par Dennis Hooper aux commandes mais surtout cette ambiance, cette immersion dans ce sud des états unis crasseux, étouffant de chaleur et de poussière. Au centre, le charmeur, le manipulateur,mais aussi quelque part le raté qui veut viser plus haut,Don Johnson dans un de ses meilleurs rôles. La garce, la bimbo nymphomane et intéressée, parfaite ,intense, perverse et hyper crédible Virginia Masson. Et enfin le meilleur pour la fin, la prestation magique, phantasmatique de la sublime Jennifer Connelly plus belle, plus sensuelle, plus érotique que jamais en douce ingénue, fausse oie blanche qui apprend vite et qui dont les images et la prestation restent ancrées dans ma mémoire faisant de ce film un des chef d'œuvre de ma liste perso, à jamais.
Canicule dans un bled paumé, rythme lent, pesant, qui fait monter la tension et le sentiment de malaise, l'ambiance est posée. Les seconds rôles, Virginia Madsen, Jennifer Connely et William Saddler crevent l'écran. Le scenario est solide. La réalisation fonctionnerait parfaitement s'il y avait un acteur crédible dans le rôle principal. Point faible: Don Johnson dans des bottes trop grandes pour lui. Quand il dit à Virginia Madsen: "Nous sommes pareils: à l'extérieur nous sommes durs, mais à l'intérieur nous sommes durs, durs, durs." on se marre...Dommage, il ne manquait pas grand chose pour faire un grand film.
J'aime bien les films qu'encore peu de monde a noté, comme ça je peux en faire baisser significativement la moyenne et ainsi sauver de nombreuses vies. HAHAHA !!! I AM POWERFUL !!!
Bel hommage aux polars noirs des années 50, avec une blonde garce et fatale, une brune sublime et faussement virginale, et un Don Johnson trimballé par ces deux créatures.
4 708 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 3 mars 2021
Souvent ennuyeux, rempli de personnages antipathiques et avec quelques rebondissements assez ridicules en cours de route. The Hot Spot est une grande déception. spoiler: L'histoire tourne autour de Harry Madox un mystérieux solitaire qui se présente dans une petite ville du Texas et qui trouve immédiatement un emploi de vendeur de voitures. Très vite il a une liaison avec la femme du patron tout en tombant amoureux de la belle jeune femme qui travaille à la concession automobile. Pendant son temps libre il vole une banque et malgré le fait qu'il soit le suspect évident il ne quitte pas immédiatement la ville. Assez malin pour voler une banque mais pas assez malin pour partir ensuite. Ce n'est là que le premier de ce qui sera bientôt une série d'intrigues ennuyeuses et incroyables. Notre héros est donc bientôt arrêté mais ensuite libéré sans raison valable. Et puis les choses évoluent encore plus vite lorsque Madox les deux femmes de sa vie et un bon à rien qui vit à la périphérie de la ville s'embrouillent dans une grande toile d'araignée. Tout cela pèse sur la crédulité de l'histoire et c'est un film assez ennuyeux en plus...
Hot Spot c'est la lutte sentimentale entre une blonde incendiaire et une brune aussi innocente que charmante. Personnellement, je suis tombé amoureux du personnage interprétée par Virginia Madsen qui régale aussi bien la rétine que le lobe limbique. Pour le reste la construction du film est classique et souffre dès lors de quelques longueurs pour les cinéphiles avertis qui auront l'impression d'avoir vu et revu le principal de ce Hot Spot. Reste que je reviens sur la distribution sans faute, d'un Don Johnson charismatique aux punchlines efficaces à l'ingénue Jennifer Connely... Tout y est pour faire un bon thriller. Il ne manquait plus qu'un peu de pep's pour en faire un très bon.
Dennis Hopper fait des merveilles avec ce thriller érotique sur fond de triangle amoureux. Il adapte ici le roman "Hell Hath No Fury" de Charles Williams et nous entraîne au cœur d’un thriller torride.
Hot Spot (1990) se déroule dans une petite ville (trop) paisible du fin fond du Texas. On y fait la connaissance de Madox, fraîchement embauché comme vendeur de voitures. Il y fait la rencontre de la jeune & innocente Gloria et surtout, de la séductrice & tigresse Dolly (qui n’est autre que la femme du patron). Très vite, ce dernier va entretenir une relation dangereuse avec les deux femmes.
La mise en scène se veut ici nonchalante (ce qui risque sans doute d’en déranger plus d’un), mais cela ne gêne en rien pour apprécier à sa juste valeur ce thriller, porté par un casting tout simplement parfait. Avec un Don Johnson (Deux flics à Miami - 1984/1989) parfait dans le moindre détail, l’horripilant William Sadler et deux femmes superbement filmées, à savoir la ravissante & envoutante Jennifer Connelly ❤ (19ans lors du tournage) et la femme fatale Virginia Madsen (sœur de Michael).
Le tout, baigné dans une ambiance de blues, grâce à une B.O. où l’on retrouve de grands noms tels que Miles Davis, Roy Rogers ou encore Taj Mahal. Une atmosphère pesante et à la chaleur écrasante & moite, une intrigue qui ne cesse de nous surprendre et ce triangle amoureux particulièrement savoureux. Clairement on ne boude pas notre plaisir, on en savoure chaque instant.
Un polar sulfureux et machiavélique signé Dennis Hopper !!! Il fait chaud dans un patelin perdu en Amérique, la température monte quand un homme mystérieux arrive en se faisant embaucher comme vendeur de voitures ayant en tète de piquer le magot dans la banque du village. Séducteur, il se partage et se perd entre deux femmes belles et désirantes comme des diables, l'une, 19 ans, employée dans l'entreprise qui est persecuté par un homme curieux et l'autre, femme du patron à la beautée vénéneuse qui a des idées tordantes dans sa tète et manipulatrice. Un film noir qui fait penser au vieux cinéma du genre avec une belle musique sur fond de blues, une atmosphère de haute température, une intrigue bien mené, Dennis Hopper était un cinéaste bourré de talents qui n'a pas une grande filmographie comme réalisateur mais quelques pépites comme celui-ci. Il offre à Don Johnson son meilleur role au cinéma (l'acteur a eu plus de succés dans les séries), à Virginia Madsen et Jennifer Connelly de beaux personnages féminins due essentiellement à leurs physiques avantageuses. A noter aussi un excellent William Sadler. A voir.
La carrière de réalisateur de Dennis Hopper aura été assez limitée avec sept longs métrages, mais elle recèle de sacrés bons films comme ce "Hot Spot" de 1990, ode amusée au film noir et hommage au blues lancinant des Taj Mahl et autres John Lee Hooker. Dans un bled paumé du Texas débarque Don Johnson (encore auréolé du succès planétaire de la série "Deux flics à Miami"), alias Harry Madox (tout un programme!), beau gosse un peu brigand n'ayant pas froid aux yeux qui se déniche rapidement un job dans la seule concession automobiles du coin. Là se trouvent la belle secrétaire diaphane, Jennifer Connelly dans un de ses tout premiers rôles, qui porte un terrible secret et la femme du patron (Virginia Madsen la sœur de Michael), bombe sexuelle en panne d'exercices physiques mais surtout bien trop belle pour son mari déjà sur le retour. Pratiquement sans préambule, Hopper nous livre en plein cagnard tous les ingrédients du film noir traditionnel qu'il entend se réapproprier en poussant les canons du genre à leur paroxysme pour réussir à marcher tout au long de cet exercice périlleux sur le fil étroit tendu entre la caricature et l'hommage vibrant. Inutile de s'étendre plus longtemps sur une trame courue d'avance dont seul importe comment elle nous est racontée. Elle le sera magnifiquement. Jack Nitzche, le grand arrangeur trop tôt disparu, n'est pas pour rien dans l'alchimie magique de ce sublime ouvrage, trouvant chez les grands maîtres du blues l'accord juste pour accompagner la sensualité torride et moite qui exude de ce trio infernal. Accompagné de son compositeur et de son opérateur débutant Uieli Steiger, le réalisateur qui se délecte derrière sa caméra nous immerge avec volupté dans ce Sud fantasmé qui nous hérisse le poil, de plaisir bien sûr ! Si le trio amoureux maléfique occupe la presque totalité de l'écran, Hopper qui a opéré en tant qu'acteur chez les plus grands d'Elia Kazan à Nicholas Ray en passant par Henry Hathaway, Orson Welles ou Wim Wenders n'oublie pas qu'un très bon film ne peut être complet si les seconds rôles ne sont pas parfaitement dessinés. Il a donc pris un soin particulier à "fleurir" son brûlant désert de quelques tronches roboratives dont un William Sader impeccable spoiler: en maître-chanteur reptilien à souhait et un Charles Martin Smith succulent en vendeur tête à claques chargé de faire briller par contraste le charme suave du beau Don Johnson. Lui et ses deux partenaires parfaitement dirigés ont manifestement pris plaisir à se mouvoir sous leur meilleur jour dans cette pochade emballée dans un écrin scintillant encore magnifié par l'édition B-Ray toute récente qui restaure le film dans toute sa luminosité. Si vous n'avez pas encore été piqué par le parfum vénéneux de "Hot Spot", relevez votre chemise et tendez votre bras, c'est une des rares addictions recommandables. Qui d'autre que Hopper le biker d' "Easy Rider" (1969) pouvait insuffler autant de dérision contrôlée au genre noir ?