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Charlotte28
123 abonnés
1 992 critiques
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3,5
Publiée le 22 mai 2024
Comédie usant des ressorts théâtraux pour réfléchir sur les jeux de pouvoir au sein d'un couple, cette narration enlevée donne le sourire par sa truculence, la vivacité de ses dialogues et le jeu irrésistible des comédiens, une vigoureuse Claudette Colbert et un faussement aigre Gary Cooper en tête! Si parfois l'accumulation de gags ou la trame même pourraient être plus subtiles, l'ensemble fonctionne par son entrain et sa pertinence. Très plaisant!
Dialogues brillants, mais on sent bien que c'est tiré d'une pièce. Les situations sont artificielles, mais le tout se tient à la fin. Les acteurs sont très bons, surtout Gary Cooper, bien loin de ses rôles de westerns. Jeune David Niven dans un de ses premiers rôles
Demode, ringard, ennuyeux... On a du mal a s'attacher aux personnages. 2 ou 3 situations amusantes tout de meme: la scene du pedalo, et celle du pijama au debut du film... Vraiment pas le meilleur Gary Cooper...
4 517 abonnés
18 103 critiques
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2,0
Publiée le 12 mai 2021
Malgré quelques scènes drôles et de bonnes répliques dans l'ensemble La Huitième Femme de Barbe-Bleue ne décolle pas et Gary Cooper est mauvais dans le rôle du millionnaire marié. Cela dit j'adore la scène où le personnage de Claudette Colbert parlant de ses difficultés financières dit avez-vous déjà vu un serveur vous regarder avec des yeux décollés. Et quand elle demande au garçon d'ascenseur le quatrième étage il dit oui Madame a fait un détour par le sous-sol. Lubitsch on avait besoin de toi. D'autres pouvaient susciter des performances enflammées de la part des acteurs captiver avec une histoire fascinante ou nous offrir des décors et des caméras magiques. Ces films nécessitent généralement d'être soutenus pour un certain effort mais ce que fait Lubitsch demande simplement de lâcher prise en particulier de lâcher prise sur notre besoin de soutenir une fiction...
On a dit sur ce site que les comédies de Lubitsch étaient frivoles. Quel manque de jugement! Si le ton Lubitsch peut paraître frivole et badin, c’est toujours pour pout tourner en dérision la frivolité des bourgeoisies américaine et européenne, et l'absurdité de leurs institutions. Dans ce film comme dans les autres de Lubitsch, on rit certes à gorge déployée de situations désopilantes, mais de répliques hyper spirituelles. Cette huitième femme de Barbe Bleue nous permet de tenter une définition de Lubitsch : une synthèse américaine de Tati et de Sacha Guitry.
Michael Brandon rencontre et épouse Miss De Loiselle. Mais au moment du mariage, elle se rend compte que celui-ci sort de 7 mariages, s’en suit alors une nuit de noces mouvementée et une vie conjugale peu commune.
La première collaboration entre Charles Brackett et Billy Wilder est un succès, ajoutée à cela la Lubitsch Touch et Gary Cooper et vous obtenez un chef d’œuvre.
Quel talent pour le réalisateur allemand qui se joue du code Hays avec finesse et subtilité. Il manie différents humours à merveille sans jamais perdre de vue l’intrigue.
Excellent film. Le personnage féminin est incroyable, le film est très amusant. On passe un excellent moment et on rit à plusieurs moments. A voir et revoir
Le film dure une heure vingt ; il n’a aucun temps mort ; les situations sont toutes plus étonnantes les unes que les autres (un milliardaire américain – le magnifique Gary Cooper - tombant amoureux d’une jeune aristocrate française désargentée – la piquante Claudette Colbert - , cette jeune fille refusant son amour mais acceptant le mariage, une fois divorcée cette jeune Nicole tenant par la barbichette le riche matérialiste, etc.) ; les dialogues sont magiques et pétillent, probablement concoctés par Billy Wilder ; la mise en image est pleine de légèreté ; les petits rôles sont aussi talentueux que les deux premiers (Edward Everett Horton, David Niven, Elizabeth Patterson, Herman Bing) ; le tout est filmé, monté avec grâce et finesse par l’un des plus grands de ces Allemands de l’Hollywood d’avant-guerre (Ernst Lubitsch) : voici vraiment une comédie, Le Huitième Femme de Barbe-Bleue (1938).
"La huitième femme de Barbe Bleue" est une comédie romantique moderne; la femme n'y est pas un simple objet à conquérir mais un personnage malicieux, tout autant que le Don Juan trop sûr de sa puissance séductrice. Malgré une mécanique trop bien huilée, c'est-à-dire qu'elle n'est jamais déréglée, le film enchaîne des situations cocasses et des dialogues où les non-dits ont une importance de taille. Outre une écriture originale qui permet un bon nombre de scènes savoureuses, le plaisir procuré par le film tient à la confrontation entre la virilité de Gary Cooper et la douceur de Claudette Colbert, et encore plus à la façon dont l'assurance du premier se heurte à l'espièglerie de la jeune femme, laquelle domine progressivement son prétendant en lui faisant comprendre qu'elle se marie avant tout pour son argent. Lubitsch signe ainsi un film rondement mené, souvent jubilatoire du fait de son lot de situations délirantes.
La huitième femme de Barbe-Bleue est une comédie fort agréable dans la lignée des film d'Ernst Lubitsch. On retrouve tous les ingrédients de la comédie de boulevard : manigances, quiproquos, personnages dupés …. La vraie force du film réside dans le choix des acteurs. Dire qu'à sa sortie, certains critique que Gary Cooper était un mauvais choix. Sa gouaille, ajoutée à celle Claudette Colbert fait des étincelles. L'humour est complètement loufoque et les personnages totalement rocambolesques. Ce n'est pas forcément le film le plus mémorable de la filmographie de Colbert, Cooper ou Lubitsch (toute la partie après le mariage des deux protagonistes est moins intéressante), mais c'est très plaisant.
Trop tarabiscoté à mon goût, car le scénario est tiré par les cheveux. Le début partait pourtant d'un bon pied avec l'histoire du pyjama, et les 3/4 du film restants ne m'ont pas emballée. Le tandem Colbert/Cooper est toutefois excellent, nul doute que les acteurs soient à l'aise dans le genre "screwball comedy".
Bon début sur le duel du pyjama. Suite ennuyeuse à souhait ! Mais le film demeure très élégant dans ses tenues et ses discours. C'est ce que j'en retiens principalement. Il y a trop de mondanités inutiles qui détruisent le scénario de la huitième femme.
Cela faisait une éternité que je ne n'avais pas vu de Lubitsch et j'avais presque oublié à quel point c'était savoureux. Alors non, ce n'est sans doute pas son meilleur film, mais néanmoins ça reste un véritable régal malgré un couple "mal assorti" que je trouve moins charmant que d'habitude.
Le film qui s'ouvre sur la séquence du bas de pantalon de pyjama que ne veut pas acheter Gary Cooper car il dort sans et là réplique de génie, le directeur du magasin répond qu'on ne peut pas vendre juste le haut, ça serait du communisme. L'argument qui sort de nulle part, jubilatoire.
Le film est plein de petites idées, de petites trouvailles de la sorte, comme Cooper qui fait du pédalo en costume pour aller draguer sa belle... Aussi plaisant que saugrenu.
Mais le passage qui m'a sans doute le plus éclaté reste la Reconquista, comment Cooper après avoir lu la mégère apprivoisée va tenter en battant sa femme de faire en sorte qu'elle l'aime. Et je dois dire que ça donne envie de lire Shakespeare. Il faut cependant dire que Lubtisch n'en fait pas une œuvre vantant les violences faites aux femmes puisque lui se ridiculise assez lamentablement. Mais on a malgré tout un bel exemple de femme amoureuse totalement manipulatrice pour avec ce qu'elle veut, comme elle le veut.
Finalement ce qui compte c'est ce sourire qui ne lâche pas le spectateur devant l'absurdité des situations.
La Huitième femme de Barbe-Bleue est souvent louée comme une des grandes comédies des années 30, et je dois dire que c’est en effet une comédie très proprement faite, subtile et intelligente, qui appartient aux meilleurs morceaux de la filmographie de Lubitsch. Le scénario est en effet d’une grande subtilité. Sur une durée courte, le réalisateur orchestre une comédie burlesque où l’amour (ou le désamour parfois) est roi. Dialogues plein d’intelligence, rythme entrainant, situations souvent très amusantes (avec peu de choses), La Huitième femme de Barbe-Bleue aurait facilement pu ressembler à un vaudeville simple, comme il y en a eu beaucoup à l’époque. C’était sans compter le sens de la narration du réalisateur, sa qualité d’écriture, et la fraicheur indéniable des acteurs. Car oui, si ce film réussi son coup, c’est évidemment grâce aux acteurs, sur lequel s’appuie toute l’histoire. La séquence des oignons par exemple, aurait facilement pu être très quelconque avec d’autres interprètes. C’est la finesse de leur jeu, et l’exceptionnelle complicité qu’ils ont réussi à imposer qui rend le film aussi savoureux. Gary Cooper et Claudette Colbert sont en effet très amusants tous deux, et leur confrontation est très drôle. Etincelant tous deux, ils s’amusent énormément de leurs rôles, et on sent une vraie complicité entre eux. On saluera aussi de bons seconds rôles, notamment David Niven. Quant à la forme, Lubitsch s’amuse à multiplier les décors. Réalisateur toujours soucieux de la forme, spécialement du cadre de l’action, on retrouve son souci du détail ici, et le métrage respire aussi. Il y a des extérieurs (la séquence à la plage), ce qui tire le film de la pièce de théâtre, alors même qu’il est, si je ne m’abuse, adapté d’une pièce. La mise en scène est aussi très efficace, Lubitsch imposant un rythme alerte, et orchestrant toujours à merveille ses gags et ses situations, spécialement celle du « faux adultère », qui est tout de même un bijou d’orchestration et d’organisation. En clair, je rejoins les critiques qui considère ce Lubitsch comme un si ce n’est son meilleur film. C’est de la comédie dans sa plus grande simplicité. Pas d’ambition particulière autre que d’amuser et de divertir, et cela avec une application et un sérieux qui aurait été celui d’une grande fresque historique. Précis, maitrisé, interprété par des acteurs excellents, voilà une comédie très plaisante. 5
"Si vous n'aviez pas porté ce bas de pyjama, jamais je n'aurai acheté votre baignoire!!!!!" "-Comment trouve-t-on une place? -que savez-vous faire? -rien!!" Un vrai plaisir jubilatoire que cette comédie survoltée où les traits d'humour se succèdent sans répit. Les acteurs sont d'une grande élégance et Gary Cooper presqu'au niveau de Cary Grant.