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chrischambers86
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2,5
Publiée le 29 novembre 2011
Richard Quine fut en son temps l'un des grands maîtres de la comèdie à la Columbia dans les annèes 50! Un metteur en scène capable comme tous ceux qui abordèrent le genre du meilleur comme du pire! Dans "Bell Book and Candle", il est question de sorcellerie entre l'èditeur James Stewart et la sorcière Kim Novak dont il y avait quelque chose de dèmodè dans sa façon de camper un personnage! Un film qui tente de retrouver la magie de "I Married a Witch" de Renè Clair sans trop y parvenir! Certes, il n'y a pas beaucoup de magie dans le film, l'image est souvent granuleuse et on a connu Quine plus inspirè, mais l'ensemble est amusant avec de bons acteurs et des seconds rôles qui remplissent le cahier des charges tels que Jack Lemmon qui joue du Tam-Tam dans une boîte et Elsa Lanchester en tante infernale! C'est aussi l'occasion de revoir le couple mythique de "Vertigo" qui èchangeront un doux baiser au sommet du Flatiron Building, Stewart en jettera même son chapeau du haut de cette 5e avenue...
La magie ne prend pas du tout car tout d'abord ça manque de magie et puis le film est à mille lieues d'être hilarant. James Stewart, Kim Novak et même Jack Lemmon (c'est dire !) interprète leur personnages sans la moindre conviction et la réalisation de Richard Quine si elle ne manque d'élégance est très molle. Le film vaut tout de même d'être vu, outre pour l'incontestable élégance de la mise en scène, pour quelques instants de grâce et pour voir un comédien chat particulièrement convaincant. En bref, si vous voulez véritablement rire devant un film de sorcellerie regardez plutôt le délicieux "Ma Femme est une sorcière" de René Clair ou l'excellente série télévisée "Ma Sorcière bien-aimée".
Peu de critiques pour ce film mais elles sont plutôt bonnes alors je me suis dit 'pourquoi pas'. Mais j'aurais dû éviter parce que c'est vraiment mauvais. Le scénario est ridicule, manquant d'originalité, avec des effets ratés et aucune situation ne fait sourire ou rire, ce qui est gênant pour une comédie. Les personnages sont agaçants, Kim Novak est plus dépressive que jamais. Seul Jack Lemmon sort du lot. Autre détail énervant, la musique, tantôt trop forte, tantôt transparente et ne collant pas du tout à l'ensemble. Voilà un film très ennuyeux, barbant, mauvais !!
Adaptée d’une pièce de théâtre de John Van Druten, L'Adorable voisine (1958) est une drôle de comédie, mêlée de sorcellerie !! Réunissant un très beau duo avec Kim Novak & James Stewart, le film avait tout pour plaire sans le moindre problème, hélas, le film manque cruellement de piquant, de culot, de rêve, d’ambition et de punch à l’instar des comédies mettant en scène Audrey Hepburn.
Un film un peu décevant. Sur le même principe que ma sorcière bien aimée, ce film nous fait passer un bon moment, mais finalement rien de plus, du fait que la mise en scène de Richard Quine est sans relief, et que les personnages manquent de drôlerie, tout comme es situations d'ailleurs. Dommage, car le casting était à la hauteur, à l'image de Kim Novak, James Stewart et Jack Lemmon. Ca reste très regardable.
L'adorable voisine est une comédie qui reprend le thème de la célèbre série "ma sorcière bien aimée", une sorcière (Kim Novak) décide de séduire un éditeur (James Stewart) qui habite au-dessus de chez elle, tout en sachant qu'elle perdra ses pouvoirs en tombant amoureuse d'un non sorcier. Si la distribution nous met l'eau à la bouche, il faut avouer que l'ensemble reste poussif et a plutôt mal vieilli. Le charme n'opère pas en quelque sorte et on a l'impression que le film ne parvient pas à décoller. C'est dommage car cela aurait pu donner quelque chose de magique ...! A voir davantage pour la belle Kim Novak que pour la féérie qui brille par son absence.
Le problème existentialiste de cette sorcière qui ne sait pas si elle veut ou non épouser J Stewart ne nous passionne pas beaucoup...... Une petite comédie assez faible ("je ne publierai pas cette bouffonnerie") !!!!! pour des rôles manquant fortement de consistance. Le pompon est quand même quand il boit le philtre.... Il y a ce mélange comédie un peu ridicule et histoire d'amour un peu bluette qui ne fonctionne pas trop.
Petite romance délicieusement désuète, admirablement réalisée, c'est doux et charmant, jamais lourd ni vulgaire. Le film reste prévisible de bout en bout car il est dans la lignée des comédies romantiques américaines de l'époque, mais il reste agréable à voir grâce au casting et à quelques scènes esthétiquement très belles.
James Stewart envoûté par sa séduisante voisine et accessoirement sorcière Kim Novak, y a pire ! Une comédie romantique fantaisiste et divertissante mais qui sonne un peu creux malgré un casting alléchant.
J'aime la magie, la sorcellerie, les tours de passe-passe. Mais là en dehors du couple de Sueurs froides tourné la même année...Ce qui m'a quand même frappé, c'est le visage fermé de Kim Novak. Ça la rend hypnotique à regarder avec son chat, ses sourcils en accent circonflexe, quand elle murmure ses incantations. Qu'elle soit amoureuse de cet homme d'âge mûr, soit. Seulement, est-ce que c'est si romantique de l'envoûter ? De mettre le bazar dans sa vie bien rangée d'éditeur sur le point de se marier ? De lui mentir ? Du coup, elle aura un choix à faire. Renier ce qu'elle est en privilégiant l'amour qu'elle lui porte ou rester elle-même. Donc adorable, oui, elle a un certain charme. Si elle jette son dévolu sur vous, c'est une autre paire de manche. Il faut s'attendre à voir sa vie complètement chamboulée. Encore, lui, il accepte facilement la situation. On est dans une comédie romantique fantaisiste. Le but est que ça se finisse bien.
Du théâtre filmé avec peu de savoir faire dans la mise en scène, plutôt plate ici. Heureusement, il reste le charme du couple vedette qui sortait du tournage de « Sueurs froides » de Sir Alfred. La VOST fait découvrir la voix particulièrement suave de Kim Novak et on comprend mieux sa réputation de sex symbol à cette époque. Pas top mais pas mauvais non plus.
Cette pièce de théâtre montée 5 ans plus tard en film ne serait plus possible à réaliser de cette manière aujourd’hui. Sur un tel sujet les effets spéciaux actuels en feraient perdre tout son attrait. Elle est tout a fait charmante et repose avant tout sur la beauté incontestable de Kim Novak. C’est un humour assez intellectuel qui demande la participation des spectateurs, faute de quoi l’ennui viendrait vite. Il faut aussi savoir bannir le cartésianisme ne serait ce que le temps de la projection et connaître un minimum de pensées des personnes ésotériques afin de mieux percevoir tout l’humour des dialogues. ‘’L’adorable voisine ‘’ est riche de scènes varièes avec des acteurs impeccables et un chat difficile à oublier. Philippe Clay y fait deux courtes apparitions et la ‘’fiancée de Frankenstein’’ demeure logiquement la plus crédibles des sorcières. James Steward à le rôle le plus difficile, il le joue en ahuri à la manière de Cary Grant sans toutefois l’égaler.
Très dans le ton des comédies romantiques américaines autour de Noël, cette Adorable Voisine remplit son contrat essentiellement grâce au magnétisme de Kim Novak et aux compositions de James Stewart (toujours savoureux quand il joue les grands perturbés) et d'un Jack Lemmon très cabot. Le côté fantastique est utilisé sans excès et en évitant le comique facile, et si l'on peut regretter un certain sous-emploi des seconds rôles, l'histoire en elle-même reste agréable en dépit de sa prévisibilité, grâce à une mise en scène travaillée.
Une comédie américaine dans la plus pure tradition des années 50. Dans la peau de la sorcière bien aimée, Kim Novak fait des étincelles et éclabousse le reste de la production de son immense beauté. James Stewart, sous le charme de la belle, brille lui aussi de mille feux et fait encore des merveilles dans ce rôle de naïf au grand cœur. Bref, une comédie, certes sans surprise, mais qui fonctionne à merveille.
Agréable comédie de la fin de l'âge d'or, où Kim Novak déploie ses charmes auprès d'un Jimmy Stewart toujours aussi à l'aise. Un casting étincelant épaule le duo de comédiens, avec, à leur tête, le virevoltant Jack Lemmon. Même si les effets spéciaux peuvent sembler désuets de nos jours, la mise en scène élégante de Quine conserve à l'ouvrage son intemporalité (ce qui n'est pas le cas de la série "Bewitched", qui - bien que plus récente - paraît plus datée).