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Marc H
63 abonnés
508 critiques
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4,0
Publiée le 12 janvier 2007
rien de révolutionnaire mais cette petite chronique sociale touche juste, grace au jeu des acteurs et des actrices et grace a soderbergh qui livre ici, un de ces meilleurs films. et en plus, la musique est bonne, alors...
Le cinéaste explore ici les rapports humains narrés au sein d'une atmosphère inquiétante et envoûtante. La tension dramatique est palpable tout au long de ce drame. Bubble est incroyable de réalisme dont le non-professionalisme des comédiens apporte beaucoup. Le réalisateur nous propose un patchwork de sentiments tels que la tristesse, la déception, la solitude et l'amitié. L'histoire de Martha, Kyle et Rose nous est étonnement familière, nous confrontant à nos propres peurs et doutes.
Meme si je n'ai pas vraiment compris le sens du titre du film, c'est un tres bon moment de cinema. Du cinema americain comme je les aime, c'est à dire tout sauf commercial. Ce film aurait mérité plus d'attention lors de sa sortie en salle.
Violente critique de la société américaine dont certains citoyens ne sont que des esclaves qui doivent cumuler plusieurs boulots pour joindre les deux bouts et n'ont pas de possibilités de s'épanouir. Dans ce film montre toute la frustration que peut entrainer cette société capitaliste.
Entre grosses productions tels que Traffic (2000) ou Ocean's eleven (2001) et essais bizarroïdes avec Schizopolis (1996) ou Full Frontal (2001), Bubble est ce que lon pourrait qualifier de film expérimental. Un film sur lAmérique profonde, en quête didentité. Une Amérique cafardeuse, à labandon, dans une petite ville du Midwest, Martha et Kyle travaillent tous deux dans une fabrique de poupées. Une vie paisible, qui va se chambouler avec larrivée dune nouvelle collègue, Rose. Des gens comme les autres, qui subissent la routine, celle du travail, une vie sans horizon, en quête du rêve Américain. Tourné en seulement dix-huit jours, pour la modique somme de 1.6 millions de Dollars, Bubble, un projet et un concept plutôt orienté vers lexpérimentation, et admirablement interprété par des amateurs. Sortie le 27 janvier dernier, simultanément aux Etats-Unis : en salle, en dvd et en vidéo à la demande, ce film bouscule à lui seul les habitudes du tout Hollywood. Une belle surprise pour cette réalisation hors du commun, en espérant que cela ne sarrête pas en si bon chemin !
Les premières images dans une bourgade désolante, nous montre un univers misérable. Et l'on ne mettra pas longtemps pour suivre quelques tristes personnages y habitant et surtout y travaillant, car ces braves gens passent le plus clair de leur temps dans une manufacture de poupées. La pause déjeuner étant généralement le clou de la journée ou chacun, dans une économie rare de paroles, pose quelques questions. Malgré tout, et d'une manière assez étonnante, chacune de ses personnalités s'affine et des tensions apparaissent. Jusqu'au moment fatidique où un crime va être commis. On pense un instant, qu'une énigme va animer l'affaire mais on retombe très vite dans la logique implacable d'une mise en scène crue où le coupable va non seulement être découvert mais se découvrir. Chronique sans concession d'une amérique oubliée. La durée de ce film est si courte, et le traitement si proche de la réalité qu'on est à la fois abasourdi et sur les nerfs. Un concept très particulier, une curiosité où les acteurs n'en sont pas.
Après une communication déroutante, une Bande annonce qui laisse présagé du meilleur , on se retrouve dans une banale histoire humaniste.Les critiques qui ont annoncé ce film minimaliste comme expérimental , en plus des exemples précédemment cités, je m'attendais vraiment à quelque chose de fort, surtout venant de Soderbergh. Expérimental , peut etre dans le faite , "sa y'est il l'a fait" mais aucunement dans la forme , le style ou la narration.Bref , déçu.
Voici le film le plus sec, le plus précis de Steven Soderbergh, et en même temps le plus hypnotisant. Le scénario aurait pu donner lieu à une presque banale histoire policière, autour d'un meurtre dans une petite ville américaine. On compare ce film de Soderbergh à son premier, Sexe mensonges et vidéo; il est certain que ce Bubble en est plus proche qu'Ocean's eleven, mais il résulte d'un autre procédé, d'un autre parti-pris de mise en scène et de direction d'acteurs. Il n'y a en aucune façon de tentative d'émouvoir le spectateur. Les faits sont exposés, dans leur neutralité, dans leur épouvantable banalité. Seul le crime n'est pas visible -c'est tout de même une histoire policière, avec recherche du coupable- mais tout ce qui est montré des personnages, de leur vie quotidienne et de leurs relations à fleur de désespoir, tout concourt à rendre le meurtre inéluctable, conséquence de leur misère sentimentale et intellectuelle. En apparence, pas d'effets ni de caméra, ni de montage. En réalité, une mise en scène au scalpel, avec des cadres millimétrés, des acteurs neutres, si neutres qu'on les croirait réels. C'est bien loin d'être spectaculaire, mais la sécheresse des images saisit le spectateur. Soderbergh est grand, et c'est au travers de ses "petits" films que son talent s'affirme le plus.
Soderbergh nous offre un film simple, sobre et épuré qui nous raconte un fait divers sordide dans un trou paumé des Etats Unis avec des personnages "comme tout le monde"... On a l'impression parfois d'être devant un épisode de Striptease... on en ressort secoué et touché.Brillant.
Quand les grands cinéastes font de petits films on obtient l'un des plus grands films américains de ces dernières années. Avec cette petite histoire décrivant un brin de vie de gens normaux au fin fond des Etats-Unis, on est touché par ces personnages filmés par cette petite caméra indiscrète. Une mise à nue d'un malaise sociale. Simple mais efficace. Unique. Et lorsqu'on pense que Soddenberg fait des navets comme Ocean's Twelve pour pouvoir s'offrir ce genre de plaisir et bien je suis prêt à aller voir Ocean's Thirteen, Ocean's Fourteen... tant qu'il m'offrira ces petits films à la Bubble
Une mise en scène plate, un scénario plat, des personnages traités sans profondeur. Il n'y a aucun intérêt a suivre la narration et ces gens dans un coin perdu. Certe on peut se pencher sur la critique sociale qu'apporte le film mais tout ceci est maladroit, maintes fois rabachés par d'autres avec certainement plus de talent. Le film se révéle d'un ennui profond et ce malgrès sa courte durée. L'histoire peine à décoller, tourne en rond pour au final n'étonner personne dans cette enquête sans intérêt ou tous les enjeux sont de toute manière vains. Ne parlons même pas de la bande sonore, désuéte et surtout incroyablement inaudible. Passez votre chemin, d'autres réalisateurs attendent leur heure de gloire, Soderbergh mérite mieux que ça et ce malgrès un Ocean's Twelve mauvais au possible qui limite se fout pas de la gueule de son public.
C'est mené de main de maître ! Le parallèle entre les poupées lisses et l'impact sur les personnages peut sembler un rien culotté, où va se cacher la déformation professionnelle ? Les coups de guitare, au milieu de ce bled américain, où tourne une caméra comparable à quelque mirador, informent qu'il va y avoir un drame implacable, on sent que l'expression des visages est capitale, on part dans ce jeu de construction délicat, axé sur un scénario ultra-simple, sans tiroirs, qui n'empêchera nullement de douter le moment venu ! Le discours sur le conditionnement industriel peut effrayer : ainsi, les personnalités fragiles qui ne font ni sport ni autre activité créative, deviendraient un beau soir ces cocottes-minute explosant sans trop savoir ce qui leur arrive ? Aucune leçon de morale pour autant, on médite en sortant, les poupées restent dans la tête et on a envie de revoir le film tellement il est riche d'enseignement. Bravo !
J'avais perdu Steven Soderbergh de vue depuis "Sexe, Mensonges et Vidéo" (un de mes films cultes) et depuis qu'il réalisait des films très hollywoodiens ("Traffic", "Ocean's Eleven"...), il revient cette année à un cinéma plus expérimental avec "Bubble", un film austère et étrange tourné dans un trou perdu des Etats-Unis sans aucun acteur professionnel. Cette prise de risque pour un type qui n'a rien à y gagner et le bide total du film chez nos amis américains (tu m'étonnes) et ici m'a attiré, et le fait est que c'est un film à voir.
L'intérêt n'est pas de savoir qui a tué Rose, on le sait dès le début, mais ce que cherche à montrer Soderbergh, c'est comment dans une vie où rien ne se passe, le moindre élément un peu "perturbateur" peut mener à la folie. Les "acteurs" sont étonnants de justesse, le film est court (1h10), glacé et vraiment implacable.
Au moins troublant, Bubble jouit comme souffre d'une mise en scène simpliste, la mise à nu d'un si petit univers pouvant émouvoir comme frustrer par sa simplicité. Il en résulte une sensation étrange, quoi que bien impregnée de satisfaction. Intéressant.