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Starwealther
78 abonnés
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4,0
Publiée le 6 mai 2008
Soderbergh, à côté de ses superproductions Hollywoodiennes avec gros casting, réalise des films beaucoup plus personnels. Le metteur en scène montre une vie américaine de misère, c'est celle des ouvriers. Cette pauvreté peut rendre haineux et envieux. La fin est proprement effrayante et étonnante. Une réussite
Pour sûr, nous avons ici affaire à du Soderbergh, nous retrouvons en effet dans Bubble le minimalisme et l'expérimentaton du réalisateur de Sexe Mensonge et Vidéo et le côté froid et précis du réalisateur de Traffic. Attention ce film est loin d'être un film grand public et risque d'en barber plus d'un, car Soderbergh relève ici le défi de nous mettre sous les yeux des personnages qui vivent un néant absolu, qui font tous les jours les même gestes, qui vivent dans l'Amérique profonde et déserte et qui n'ont rien à se dire... Il fait d'ailleurs appel à des acteurs amateurs qui ne suscitent nullement l'intêret du spectateur. En quoi lors Bubble est-il interessant me direz-vous ? Rien que le teaser nous promettait un film atypiqe plutôt inquiétant sans prendre la peine de nous expliquer un semblant d'histoire, c'est justement pour cela qu'on a voulu voir de quoi il en retournait. La tragédie s'annonce par les mêmes riffs de guitare sèche répétés lors de la présentation de chaque personnage, mis à part cela nous avons droit à une image de qualité, des travellings , une succesion de plans fixe très courts, des conversations filmées de façon statique (oui on ne bouge pas), et surtout une importance toute particulière donnée à la confection des bébés, qui derrière leurs yeux de verre inexpressifs cachent quelque chose de beaucoup plus horrifiants, qui derrière leurs doux visages de poupée inoffensifs cachent des jambes, des yeux pêle-mêle qui ont le don de nous déranger. Martha a ce même visage de poupée, Kyle et Rose également dans une certaine mesure... cela suffit à nous mettre sur la voix, Soderbergh ne délaye en rien son propos, de simples images ont un impact suffisant pour que l'on puisse se passer de véritables explications. Cependant, le néant peut se révéler parfois agaçant et le tout met un bon quat-d'heure pour se mettre en place, heureusement le film ne dépasse pas les 1 h 15, le tout semblant alors long et étrangement court à la fois. Avis aux curieux !
Petit film produit par des boites de productions indépendantes et réalisé par le toujours trés indépendant et experimental Steven Soderberg, Bubble est une vision social de l'amérique profonde qui se mue en "thriller" même si le mot semble un peu gros pour le coup. La petitesse du scénario est amplement compensé, voire grandit par des acteurs non professionnels dont la sincérité du jeu frappe. Original d'abord, car ils placent leur personnages dans une manufacture de bébé-poupée, la présence de ces jouets est tout à fait troublante, d'autants plus que les yeux de Martha rappel ceux des bébés qu'elle construit. La jalousie de celle çi est parfaitement rendue car la mise en scène ose montré des personnages dont les regards se croisent, s'évitent, se cherchent, rare sont les films que j'ai vu qui font cela tout le long du film. Cette manière de procédé est beaucoup plus efficace que n'importe qu'elle paroles. Soderberg adapte parfaitement sa caméra au sujet en restant trés sobre, pas mal de plans fixes, il se fond totalement derrière son sujet comme il fait dans tous ses films dans lesquels la mise en scène cherche l'efficacité avant tout en s'adaptant au genre. Seulement la passivité d'un des personnage que j'ai eu du mal à supporter au bout d'un moment qui ne m'a pas plus. Bubble n'est pas qu'une trame social, c'est aussi une première dans l'histoire du cinéma car c'est le 1er film sortit en dvd, au cinéma et diffusé à la télé le même jour ! S.Soderberg reussi son pari et nous entraine dans une histoire aussi simple que fascinante dans une ville banale et dans une usine qui l'est un peu moins.
Rarement un film de 73 minutes n'a paru aussi long. L'histoire se résume pourtant en quelques mots et l'intrigue ne présente au final aucun intérêt. C'est filmé sans effets et d'une platitude effarante. Le jeu des comédiens est dépourvu de profondeur. Pour conclure, je ne trouve aucun motif de satisfaction après l'avoir visionné ...
Les americains se mettent à faire du comtemplatif ! Déjà que lorsque c'est européen, j'ai du mal accrocher... Le problème de ce film se situe dans l'accumulation de faux départs, on pense que ce film va raconter quelque chose... finalement non. La mise en place de tout ce petit monde triste et banal est bien mis en place mais l'histoire en elle meme s'embourbe dans une torpeur inextricable. Les acteurs donnent vie aux personnage, le problème c'est qu'ils n'ont rien a vivre ! J'ai bien aimé l'ambiance et les personnages mais le film ne raconte rien, une galerie de photos aurait été un meilleur medium de diffusion.
Quel ennui! Un film à l'affiche originale et attractive et dont le contenu n'a aucun intéret! Les acteurs jouent plutot bien mais l'intrigue du film est plate, vide de sens!
oh mon dieu... N'y allez pas, ne le regardez pas, ne le téléchargez pas, ca serait 1h de perdu dans une vie qui en contient environ 700 800 si vous vivez jusqu'à 80 ans( oui je suis au taf et je me fais chier...). Croyez moi ca n'a pas l'air mais quand vous l'aurez vu, vous aurez l'impression d'avoir perdu beaucoup de temps... En plus, on a visiblement pas le droit à une fin
Soderbergh a beau côtoyer Clooney, Pitt ou Damon, son regard envers ces personnages-là est humain, jamais hautain. A partir de là, on peut apprécier son nouvel exercice de style, expérimentalement réussi.
Le travail est soft, les acteurs sont touchants dans leur rôle d'amérique profonde, un scenario qui nous trimballe à droite à gauche mais dans un autre style que les productions "Ocean's" ou Traffic ! Une fin surprise !
"Satire sociale", "Critique de la société US", "Soderbergh", "acteurs amateurs", "un rythme lent", "chronique de vies ordinaires", "oeuvre sociologique"... Dès qu'on voit ce genre de phrases, on peut être sur que la presse va crier au génie. Ce sont des mots magiques pour films 4 étoiles genre "personne comprendra à quel point c'est subtil, mais nous les pros on vous le dit". Moi le spéctateur lambda, je vous le dit : c'est un film nul et sans intérêt.
Avec un scenario très simple,qui aurai presque pu être banal(Largement compensé par le jeu des acteurs),le réalisateur prend son temps et risque les longueures pour finalement arriver à nous émouvoir.
Bel exercice de style. Soderbergh a réuni tous les ingrédients : acteurs amateurs, scénario et mise en scène simple, pour que cette série B soit un film audacieux et réussi.