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Yoloyouraz
34 abonnés
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2,5
Publiée le 29 septembre 2006
Au moins troublant, Bubble jouit comme souffre d'une mise en scène simpliste, la mise à nu d'un si petit univers pouvant émouvoir comme frustrer par sa simplicité. Il en résulte une sensation étrange, quoi que bien impregnée de satisfaction. Intéressant.
Comme souvent dans la vie, sous l'apparente banalité des situations, des dialogues, des regards, affleure la tragédie. Avec une mise en scène et un scénario volontairement minimalistes, Soderbergh parvient dès les premières minutes à susciter l'intérêt et la compassion pour ses personnages. A mon (humble) avis, une totale réussite.
C'est mené de main de maître ! Le parallèle entre les poupées lisses et l'impact sur les personnages peut sembler un rien culotté, où va se cacher la déformation professionnelle ? Les coups de guitare, au milieu de ce bled américain, où tourne une caméra comparable à quelque mirador, informent qu'il va y avoir un drame implacable, on sent que l'expression des visages est capitale, on part dans ce jeu de construction délicat, axé sur un scénario ultra-simple, sans tiroirs, qui n'empêchera nullement de douter le moment venu ! Le discours sur le conditionnement industriel peut effrayer : ainsi, les personnalités fragiles qui ne font ni sport ni autre activité créative, deviendraient un beau soir ces cocottes-minute explosant sans trop savoir ce qui leur arrive ? Aucune leçon de morale pour autant, on médite en sortant, les poupées restent dans la tête et on a envie de revoir le film tellement il est riche d'enseignement. Bravo !
j'ai rarement vu un film aussi plat ! ah ! parce que c'est du Soderbergh ca doit forcément plaire ? mais arrétez donc ! ce film n'a pour moi aucun intéret ! autant regarder une vache se faire traire !
des acteurs vraiment amateur une histoire vraiment abracadabra
voulant se prendre au serieu, mais au final il n'en sort qu'une seule chose :
Petit film produit par des boites de productions indépendantes et réalisé par le toujours trés indépendant et experimental Steven Soderberg, Bubble est une vision social de l'amérique profonde qui se mue en "thriller" même si le mot semble un peu gros pour le coup. La petitesse du scénario est amplement compensé, voire grandit par des acteurs non professionnels dont la sincérité du jeu frappe. Original d'abord, car ils placent leur personnages dans une manufacture de bébé-poupée, la présence de ces jouets est tout à fait troublante, d'autants plus que les yeux de Martha rappel ceux des bébés qu'elle construit. La jalousie de celle çi est parfaitement rendue car la mise en scène ose montré des personnages dont les regards se croisent, s'évitent, se cherchent, rare sont les films que j'ai vu qui font cela tout le long du film. Cette manière de procédé est beaucoup plus efficace que n'importe qu'elle paroles. Soderberg adapte parfaitement sa caméra au sujet en restant trés sobre, pas mal de plans fixes, il se fond totalement derrière son sujet comme il fait dans tous ses films dans lesquels la mise en scène cherche l'efficacité avant tout en s'adaptant au genre. Seulement la passivité d'un des personnage que j'ai eu du mal à supporter au bout d'un moment qui ne m'a pas plus. Bubble n'est pas qu'une trame social, c'est aussi une première dans l'histoire du cinéma car c'est le 1er film sortit en dvd, au cinéma et diffusé à la télé le même jour ! S.Soderberg reussi son pari et nous entraine dans une histoire aussi simple que fascinante dans une ville banale et dans une usine qui l'est un peu moins.
Entre grosses productions tels que Traffic (2000) ou Ocean's eleven (2001) et essais bizarroïdes avec Schizopolis (1996) ou Full Frontal (2001), Bubble est ce que lon pourrait qualifier de film expérimental. Un film sur lAmérique profonde, en quête didentité. Une Amérique cafardeuse, à labandon, dans une petite ville du Midwest, Martha et Kyle travaillent tous deux dans une fabrique de poupées. Une vie paisible, qui va se chambouler avec larrivée dune nouvelle collègue, Rose. Des gens comme les autres, qui subissent la routine, celle du travail, une vie sans horizon, en quête du rêve Américain. Tourné en seulement dix-huit jours, pour la modique somme de 1.6 millions de Dollars, Bubble, un projet et un concept plutôt orienté vers lexpérimentation, et admirablement interprété par des amateurs. Sortie le 27 janvier dernier, simultanément aux Etats-Unis : en salle, en dvd et en vidéo à la demande, ce film bouscule à lui seul les habitudes du tout Hollywood. Une belle surprise pour cette réalisation hors du commun, en espérant que cela ne sarrête pas en si bon chemin !
Soderbergh nous offre un film simple, sobre et épuré qui nous raconte un fait divers sordide dans un trou paumé des Etats Unis avec des personnages "comme tout le monde"... On a l'impression parfois d'être devant un épisode de Striptease... on en ressort secoué et touché.Brillant.
rien de révolutionnaire mais cette petite chronique sociale touche juste, grace au jeu des acteurs et des actrices et grace a soderbergh qui livre ici, un de ces meilleurs films. et en plus, la musique est bonne, alors...
Un film intimiste, qui par sa lenteur et sa "paumitude" touche au plus haut point! Les acteurs sont authentiques, et l'image contribue à ce malaise de vie! Un vrai film de qualité, qui a très bien fait d'être court, pour ne pas devenir pesant!
Une expérience étrange et fascinante, un brillant exercice de style : Soderbergh dépeint dans ce film atypique et inhabituel (et plutot trivial) la monotomie d'un groupe de gens, qu'il accentue avec un rythme lent. Soderbergh prouve qu'il excelle autant dans ce genre de film indépendant que dans les blockbusters.
Voici le film le plus sec, le plus précis de Steven Soderbergh, et en même temps le plus hypnotisant. Le scénario aurait pu donner lieu à une presque banale histoire policière, autour d'un meurtre dans une petite ville américaine. On compare ce film de Soderbergh à son premier, Sexe mensonges et vidéo; il est certain que ce Bubble en est plus proche qu'Ocean's eleven, mais il résulte d'un autre procédé, d'un autre parti-pris de mise en scène et de direction d'acteurs. Il n'y a en aucune façon de tentative d'émouvoir le spectateur. Les faits sont exposés, dans leur neutralité, dans leur épouvantable banalité. Seul le crime n'est pas visible -c'est tout de même une histoire policière, avec recherche du coupable- mais tout ce qui est montré des personnages, de leur vie quotidienne et de leurs relations à fleur de désespoir, tout concourt à rendre le meurtre inéluctable, conséquence de leur misère sentimentale et intellectuelle. En apparence, pas d'effets ni de caméra, ni de montage. En réalité, une mise en scène au scalpel, avec des cadres millimétrés, des acteurs neutres, si neutres qu'on les croirait réels. C'est bien loin d'être spectaculaire, mais la sécheresse des images saisit le spectateur. Soderbergh est grand, et c'est au travers de ses "petits" films que son talent s'affirme le plus.
Soderbergh, à côté de ses superproductions Hollywoodiennes avec gros casting, réalise des films beaucoup plus personnels. Le metteur en scène montre une vie américaine de misère, c'est celle des ouvriers. Cette pauvreté peut rendre haineux et envieux. La fin est proprement effrayante et étonnante. Une réussite
Ca y est ,ils ont osés : adapté l'inspecteur Derrick au cinema mais je comprends pas pourquoi il ont pas gardé le titre original sans doute un probleme de copyright ; ah y a aussi un souci avec le type qui jour Derrick ,il lui ressemble pas du tout mais bon pas grave l'important est que l'on retrouve le rythme trepidant de la serie et des dialogues toujours aussi percutant du genre : t'aurais pas vu mon briquet? Non sans blague Monsieur Soderbergh,c'est franchement pas la peine de gaspiller votre argent (et notre temps par la meme occasion) pour nous pondre une enquete policiere tellement soporiphique qu'elle devrait etre remboursé par la secu ou bien alors vous avez cherché a adapter le rythme de l'enquete a celui de cette petite ville US dont le taux de suicide doit etre un des + elevés au monde.Les comediens (tous amateurs) ont bien du merite a jouer des personnages si insignifiant au milieu de ce doc sur la vie d'usine.
Après des grosses productions ultra glamour comme Ocean's eleven ou des films plus engagés comme Traffic, Soderbergh revient aux origines, avec un sujet des plus banals, dans un trou pommé du Midwest, porté par l'interprétation sans faille d'acteurs non professionnels. Une histoire a priori anodine: celle d'une femme, Martha, qui secrètement amoureuse de son jeune collègue de travail, Kyle, va commettre l'irréparable par jalousie. Très minimaliste, ce petit film est pourvu d'une mise en scène peu dépouillé, sèche et rude, faite de longs et lents paronamiques en dv ou d'interminables plans séquences fixes, essentiellement fondés sur des dialogues de la vie de tous les jours. On peut d'ailleurs penser à Lonesome Jim de Steve Buscemi. La virtuosité du cinéaste est justement de nous tenir en éveil et de ne jamais provoquer l'ennui devant un film sans aucun artifice; c'est une histoire qui ressemble à un banal fait divers, nous plongeant dans une vie morne et triste, où ces ouvriers avancent péniblement dans la la routine inévitable. Bubble met en scène la pertubation de cette vie terne sans horizons, et ses conséquences des plus atroces. La force de Bubble tient justement de cette extrême simplicité, de par sa mise en scène comme pour son scénario, qui, on peut l'avouer, à la fois nous dérangent et nous fascinent.
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2,5
Publiée le 7 janvier 2009
Une autre expérience du cinèaste virtuose Steven Soderbergh dont l'objet consiste ici en une exploration de la psychè américaine et du vide contemporain!S'il est parfois lent même si ce thriller satyrique dure 1h15,"Bubble" retient tout de même l'attention par sa peinture d'un bout d'Amèrique rongè par la solitude et qui prend même des allures de documentaire!A savoir que "Bubble" est le premier film à être sorti simultanèment en salles, en DVD et via la vidéo à la demande (VOD)! Enigmatique et assez dèconcertant avec un dèpouillement souligné par une bonne musique à la guitare acoustique...