Lorsque les Etats-Unis, sautorise un coup de projecteur radical sur leur société et ses frustrations, et ses instincts les plus bestiaux, cela donne soit une comédie poil à gratter excellente comme American beauty ou une série dont la causticité et légratignement des valeurs sont devenus cultes comme Desperate Housewives. A cela, il faut désormais ajouter le drame perturbant de Todd Field Little children. En partant, dune banlieue chic, paisible et bien-pensante américaine voyant larrivée dun pervers libéré de prison, le réalisateur dépeint à laide dune voix off (comme dans Desperate Housewives), la lente mais inexorable destruction de personnages blasés par le quotidien, et dont la soudaine envie de piment dans leur vie (sexuelle), va avoir des conséquences auxquelles il nétaient pas préparé. Avec une mise en scène élégante et raffinée et du coup on ne sait par quel miracle, Todd Field arrive à enfermé le spectateur dans une atmosphère étouffante, ou au fur et à mesure du film, chaque scène distille un sentiment de malaise ou lon sent que le pire est à présager, et la cest le politiquement correct qui sen prend plein la figure, puisque dans Little children», aucune morale dans les personnages, seules leurs instincts et leurs envies les guide ou plutôt les perde, et aucun rachat possible même pour le personnage du pervers quon pensait être celui qui serait le mieux placé pour rehausser le niveau. Dailleurs le film, possède un ensemble dacteurs remarquables, dans lequel se distingue particulièrement Kate Winslet, La fin du film, choquante, laisse sans voix et rappelle Collision dans le traitement des personnages ni tout blanc, ni tout noir, justes instinctifs «, ainsi que le constat général soit plein despoir, soit sans issue. Un choc qui écrase les valeurs américaines et les bien-pensants. Une réussite.