Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
al111
22 abonnés
348 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 3 février 2007
Les personnages de ce film évoluent dans le microcosme dune province américaine, déjà décrit dans le superbe American Beauty. On retrouve dans ce Little Children le même mélange de gravité et dhumour, un regard acerbe sur le puritanisme de la bonne société. Le quen-dira-t-on limite les actes des personnages, la référence à Madame Bovary semble très juste. La rencontre des deux jeunes parents est presque classique, avec une suite attendue. Même sil ny a pas de surprise, leur histoire est bien plus tortueuse et complexe quil ny paraît, et le dénouement laisse planer de multiples interrogations. Lhistoire du présumé pervers apporte un regard étonnant sur la notion de moralité. Quest-ce que qui trouble le plus les bonnes gens, quest-ce qui les empêchent de dormir, quest-ce qui les fait sinvestir en dehors de leur famille Les deux récits se croisent, sans pratiquement jamais sinfluencer en apparence, car lun éclaire lautre, ou tout au moins en propose un autre point de vue. Les prises de vue, les choix de lumières, les cadrages, le montage, tout est maîtrisé et concourt à créer une ambiance particulière, prenante, faussement apaisante, comme une torpeur estivale avant lorage.
Film très étrange qui veut montrer les maux de la banlieue américaine avec ses préjugés, ses ragots, la bonne humeur de façade des habitants... bref des thèmes déjà vus (cf. American Beauty) et sur une longueur excessive. Mais au sortir de la vision de ce film, il y a ce petit quelque chose qui nous habite, nous dérange, qui nous oblige à réfléchir.
Un bon film avec des acteurs surprenants. On embarque facilement dans ce scénario plutôt convaincant. On a affaire à un bon casting, Kate Winslet (qui enchaîne les prestations hors normes) Patrick Wilson (toujours aussi crédible), et Jennifer Connelly (dont on tombe tous amoureux) principalement, qui rendront cette histoire intéressante et captivante. L'amour est encore mis à rude épreuve dans ce long-métrage qui traitera du désir et de la séduction en allant jusqu'à l’échappatoire d'une routine difficile à surmonter. Une histoire d'adultes rivalisant avec un esprit d'enfant, où l'on continue de chercher notre chemin en ne sachant finalement pas ce que l'on recherche. "Little children" n'est pas vraiment original dans son scénario, mais a le mérite de nous plonger d'une façon agréable dans ces destins croisés.
Rares sont les spectateurs qui en confondent pas message d'un film et histoire. Les critiques également. Peu adoptent une lecture à plusieurs niveaux. Ainsi, très souvent les commentaires et analyses n'entrevoient qu'un aspect idéologique dans un film. Le message livré par un cinéaste ne se confond pas forcément avec l'histoire des personnages... La fin de Little Children paraîtra bien moralisatrice pour beaucoup... mais ce serait faire fi de tout ce qui précède les deux dernières minutes! Le cinéaste délivre un film au sujet certes déjà vu, mais essentiel. Il le traite par ailleurs avec une belle sobriété, non sans modernité, et fait preuve enfin d'un tout autre modernisme, au-delà de l'acquis, risqué, et qualifié de dérangeant par tous ceux qui par démagogie et lâcheté. En insérant un pervers dans le scénario, ou plutôt, un malade, il brise la quiétude, résonne avec les personnages principaux, et exacerbe les contradictions et l'inhumanité d'une Amérique désormais très souvent singée. La forme habille intelligemment le propos, mais use d'effets à divers moments qui se comptent sur les doigts d'une main, et paraissent finalement parasiter le film. Finalement, l'histoire de la superbe Kate Winslet et de son amant-amour, aussi belle soit-elle, passe en second plan devant celle du malade a contrario déroutante et nettement plus entrain à pousser à la réflexion. Elle sert notamment à rappeler le couple volage à ses propres contradictions... Madame Bovary n'aurait pas acquiessé.
Nous sommes tous des enfants piégés dans des corps dadulte Voila ce dont traite ce film, certains bravent les interdit pour se sentir vivant, dautres sont contraint de souffrir pour ne pas décevoir ceux quils aiment. Ce film nous ramène dans un univers de Desperate Housewives beaucoup plus sombre et plus tragique. Le train-train quotidien lasse ces grands enfants et lorsquun jour un interdit propose une vison différente de la vie, ces enfants se plongent dans une profonde complicité sexuelle illusoire et partent alors à la recherche de leurs sens, de leur liberté, dune extase irresponsable en oubliant simplement quils ne sont pas les seuls protagoniste de leurs vie, ils se doivent de prendre conscience quils sont parents et ont perdu ce droit à la rêverie. Un triste spectacle touchant et troublant sur la solitude profonde des êtres humains, doté de plus dune réalisation impeccable et un casting impressionnant.
Le film parle de la peur, peur de l'inconnu, de ce qu'on a jamais expérimenté et de la perte d'un être cher. Beaucoup d'émotions dans Little children grâce à Kate Winsley et Jackie Earle Haley. Chaque personnage, toutefois, a un rôle important et participe aux évènements. Ce qui manque au film c'est un vrai rythme, parce qu'il ressort une lenteur, qui certes participe à l'importance des scènes, mais donne une lourdeur inutile.
Voila une réflexion magnifique sur la peur et le refus de l'échec, le tout saupoudré d'un fascinant point de vue sur la pédophilie. Ne vous trompez pas, "Little children" est un film lourd mais capable aussi, à sa manière, de vous donner le sourire. Encore une critique de la société américaine qui vaut le détour.
Ce long film de Todd Field est plein de belles promesses. Il dispose d'une mise en scène sans cesse inspirée, d'un casting plutôt glamour, d'une histoire qui sait être poignante par instants et d'une bande-annonce magistrale. A l'arrivée, le film déçoit légèrement car la tension palpable au début se relache progressivement et on comprend que rien n'explosera vraiment dans cette oeuvre finalement assez conformiste, même dans son discours. Heureusement, les deux heures et vingt minutes passent très vite et l'ambiance rattrappe les quelques errements du scénario. Voilà un film qui tient tout entier sur sa réalisation et sur la force de ses interprètes. Très stimulant tout de même.
Un film dans la lignée de la série "Desperate Housewives". Visiblement, Todd Field fait partie de cette nouvelle génération de jeunes cinéastes américains, qui, comme Paul Anderson, s'emploie à plonger dans les travers du quotidien made in USA pour fustiger les aléas de l'Amérique bien pensante si chère au président Bush. Le parti pris est donc intéressant à plus d'un titre, mais l'ensemble manque de ce petit quelque chose qui fait les grands films. L'émotion peut-être ? Un élan ? Reste un excellent moment de cinéma dominé par l'interprétation une fois encore brillante de Kate Winslet, qui donne la réplique à Patrick Wilson, le duo formant un merveilleux couple à l'écran. S'essayant à son tour à la forme kaleidoscopique, Todd Fied fait ici preuve de maîtrise quand d'autres perdent le fil de l'histoire. Il n'empêche, la réalisation prend ici le pas sur l'émotion, privant ainsi le spectateur de ce supplément d'âme qui marque les grandes oeuvres.
Little Children est presque un bon film,mais il y a beaucoup de défaut,le film est mal structuré,sa part dans tout les sens,se qui fait que les scènes savoureuses son mal traitées,mais malgré tout ce film a de très jolies scènes. Bref c'est pour moi une déception et une énigme,car comment le réalisateur a t'il put faire un tel gâchis. Mais il reste une très belle interprétation de Jackie Earle Haley.
Ce film est bizarre... mais également très bon. C'est surtout en y pensant, après le générique qu'on se rend compte de la profondeur du scénario. De plus, c'est très bien joué. A voir !
"Little Children" est une oeuvre intense et sombre! On est rapidment happé par l'atmosphère malsaine qui anime la vie de ce quartier paisible. Kate Winslet prend une toute autre dimension dans ce film! On la retrouve dans un rôle à contre courant qui confirme plus que jamais son statut de grande actrice. L'absence quasi totale de musique contribue à accentuer l'atmosphère de ce thriller qui brise les tabous d'une amérique puritaine.
Assez troublant et dérangeant, il semble évident que ce Little children ne fera pas l'unanimité. L'ensemble est en effet parfois un peu trop littéraire, et s'appuie sur une mise en scène certes assez bonne mais qui a un peu tendance à oublier de narrer. Toutefois, l'enseble a un réel impact. Car il est vrai que le film n'hésite pas à aborder des thèmes tels l'adultère, le sexe, la pédophilie et la violence avec finalement un réel talent. Si certaines scènes ou certains moments peuvent paraitre en trop ou un peu décalé par rapport à la ligne générale du roman, certains moments sont intenses (terrible instant à la fin du rendez vous entre l'ancien pédophile et celle qu'il avait inventée). Je ne sais pas si cette histoire de pédophile était d'ailleurs une idée essentielle, mais les scènes ou il est présent faisant à chaque fois partie de smeilleures de l'oeuvre, il faut supposer que oui. Enfin, à souligner l'étonnante prestation de Kate Winslet, enlaidi pour l'occasion, intense, ainsi que la très correcte prestation de Patrick Wilson. En somme, un film qui n'est peut être pas emballant, mais qui mérite une réelle estime. Intéressant.
Comment décrire l'effet qui s'est produit en moi ? Un sentiment de malaise et d'une profonde compréhension. J'ai tout simplement été touchée par cette solitude qui habite chaque personnage. Aucun d'entre eux ne maîtrise la situation et ce qui fait qu'ils restent et resteront au même point. Il y a cette audace de vivre quelque chose de fort, cette possibilité. Absolument bouleversant. Les acteurs ont quelque chose de précieux, ils sont uniques et superbes. Kate Winslet tient certainement ici l'un de ses plus beaux rôles. Sans oublier, la narration quasi-permanente : une idée formidable. Une immersion totale dans les banlieues chics US, puritaines et conservatrices.
Little Children est un American Beauty édulcoré à la sauce Desperate Housewives insipide. C'est bête car le sujet, s'il avait été traité avec plus de mordant, aurait pu être une bonne idée. Du coup, on assiste à 3 histoires incomplètes et du coup superficielles, dont seules 2 s'imbriquent et la troisième ( le parcours du pédophilie ) apparaît en fil rouge et n'apporte aucun intérêt. Il y avait des sujets à traiter mais ils sont maladroitement abordés et on reste sur notre fin. Le realisteur hésite constamment entre comedie de moeurs, satire sociale et humour decalé: pourquoi donc avoir hesité plutot que d'assumer totalement ses choix? Déception d'autant plus grande que c'est très bien filmé et plutôt bien interprété. Little Children est un film bancal, qui s'il avait été mieux equilbré et plus mordant, aurait pu être un grand film. Dommage !!