Camping Sauvage a été projeté au festival de Berlin 2006.
L'histoire s'inspire d'un fait-divers qui s'est déroulé il y a une quinzaine d'années en Vendée.
C'est la première fois que les deux comédiens principaux sont réunis à l'écran. Pour les deux cinéastes, " Choisir Denis Lavant et Isild Le Besco, c'était associer la glace et le feu. Ils sont la force et le moteur du film et forment un couple de cinéma passionnant."
Il s'agit de la seconde collaboration des réalisateurs avec leur producteur Tom Dercourt, après le moyen-métrage Le Rat sorti en 2001. Christophe Ali et Nicolas Bonilauri se sont rencontrés dans le cadre d'un atelier vidéo à Gennevilliers. Cet atelier est devenu leur repère alors qu'ils passaient une maîtrise de cinéma de concert à l'Université Paris 8 de Seine Saint-Denis, et commençaient à réaliser leurs premiers court-métrages (Le Souffle court, El otro Barrio, Domingo...).
Pour préparer ce rôle d'une jeune fille de 17 ans, la comédienne Isild Le Besco, 24 ans, a composé elle-même sa garde-robe, travaillé sa démarche et son attitude afin de ressembler à cette jeune adolescente, proche du rôle qu'elle avait déjà tenu dans le moyen-métrage La Puce, réalisé par Emmanuelle Bercot.
Le choix du décor donne son titre au film et son atmosphère à Camping sauvage. Les réalisateurs expliquent : "Le camping est l'un des acteurs du film. Il est situé dans une grande forêt de pins qui abrite les emplacements numérotés, comme une immense prison en extérieur. Les arbres à perte de vue, et qui s'élèvent très haut dans le ciel, participent de cette sensation d'enfermement. Il y a des pins partout dans les séquences de camping. Les allées sineuses qui slaloment entre les caravanes et se croisent sans logique apparente nous donnent une sensation de labyrinthe géant."