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Prad12
89 abonnés
1 086 critiques
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1,0
Publiée le 27 décembre 2014
Le problème de ce film c'est que tout est surjoué...... Tout est mélodramatique à souhait, de la réalisation au jeu d'acteur de Trintignant qui en fait des tonnes dans son rôle de bad cop solitaire et incorruptible...... Labro croit a l'indépendance et au pouvoir de la presse..... en 1970 pourquoi pas....... seuls surnagent Marielle et Antonelli dans deux tout petits rôles......
Philippe Labro s'est essayé au cinéma américain à suspense sans atteindre le niveau du maître Alfred Hitchcock. Ce film manque cruellement de rythme et de rebondissements spectaculaires, d'autant plus que la nonchalance coutumière de Jean-Louis Trintignant ne contribue pas à soulever l'enthousiasme. Les quelques rares moments d'action ne contribuent que peu à l'intérêt du film. Le scénario est toutefois intéressant tant l'inspecteur Carella s'évertue à démêler l'écheveau de cette intrigue policière dont il cherche le mobile. Pour ma part, hormis Trintignant qui domine le film, j'ai trouvé les seconds rôles plutôt ternes, notamment, Sacha Distel et Jean-Pierre Marielle. Je préfère de loin "L'alpagueur" ou "L'héritier" du même réalisateur et j'aurai préféré un Lino Ventura ou un Belmondo à un Trintignant lancinant. D'où seulement trois étoiles.
Une bonne adaptation française d'un roman américain, bien rythmée, riche en rebondissements, nerveuse. Le film bénéficie en plus d'une distribution prestigieuse. Jean-Louis Trintignant est parfait en flic solitaire et opiniâtre. Les personnages secondaire (Stéphane Audran, Dominique Sanda, Jean-Pierre Marielle), eux, dégagent tous une forte ambiguïté et participent à l'ambiance mystérieuse du film. Un film noir à la française réussi donc.
J'ai revu ce film à la télé avant hier ouh la lal! que c'est nul est daté.
Labro n'a jamais été un bon metteur en scène, c'est un journaliste mondain et prétentieux. Dans ce film à la musique de supermarché (du Morricone, mais composée pour Auchan), à part la nostalgie du Nice et les paysages des années 70, on s'ennuie ferme
Trintignant passe son temps à courir et tire la gueule durant tout le film, Dominique Sanda est charismatique comme une huitre fermée et ce pauvre Sacha Distel pitoyable
Bon vous l'aurez compris, l'intrigue est nulle, les personnages sont nuls et les acteurs jouent mal à part Marielle
Et un comble, la démission de l'indestructible inspecteur Carella/Trintignant à la fin est un grand moment comique.
Un film très daté, à la réalisation plutôt molle et aux personnages caricaturaux (y compris Trintignant). Reste tout de même le charme de l'ensemble, la Riviera du début des seventies, et quelques répliques bien senties. Pour le reste, les mécanismes de l'histoire sont archi connus.
Un solide polar français des années 70 qui emprunte beaucoup au roman noir américain,comme ceux de Raymond Chandler(dont une phrase est même citée en préambule). "Sans mobile apparent"(1971)épate par son montage inspiré et par son atmosphère anxiogène en parfait contrepoint avec les décors ensoleillés de la ville de Nice. Jean-Louis Trintignant n'a pas à forcer son talent pour être crédible en inspecteur mutique et antipathique. 4 meurtres successifs sans explication apparente donnent du corps à une intrigue,en définitive décevante. Philippe Labro ne parvient pas à donner du rythme à son film qui se fourvoie trop souvent dans la contemplation ou la trivialité. On dénombre aussi de multiples incohérences. Malgré tout,le charme opère et le suspense demeure,en grande partie grâce la nouvelle partition saisissante d'Ennio Morricone(qui a composé 26 scores cette année là). Et le casting n'est pas désagréable,entre les jeunes actrices en vogue ou la star populaire(Sacha Distel).
Film solide, efficace, sans chichi, qui retrouve le meilleur du polar noir. Labro a intelligemment digéré et retranscris à Nice les influences venues des États-Unis. Les acteurs sont très bons, et la musique de Morricone souligne sobrement le tout.
Une histoire de partouze bourgeoise qui tourne mal interprétée de façon exécrable de par des comédiens qui n'y croient pas, ou sont tout bonnement mauvais, une intrigue alarmante qui traine en longueur le tout accompagné d'une bande originale qui ne se retrouvera que dans les bacs à 1 euro des grands magasins. Nullisime.
Un bon polar solide à l'ambiance particulière dans laquelle Trintignant est comme un poisson dans l'eau trouble de la cote d'azur de l'époque. Cela manque tout de même d'un peu de mouvement.
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3,0
Publiée le 12 avril 2011
L'influence de Raymond Chandler sur le cinèma policier a ètè profonde puisque le cinèaste Philippe Labro avait rendu en 1971 un bel hommage au grand maître du roman policier! Dans "Sans mobile apparent", il y cite en effet cette phrase de l'ècrivain: "Notre histoire est l'aventure d'un homme à la recherche d'une vèritè cachèe"...On est confrontè ici à une histoire assez alambiquèe qui dèbouche sur une critique sociale presque banale! Mais l'excellente prestation de Jean-Louis Trintignant qui exprime bien la solitude et l'amertume, sans oublier les belles actrices de l'èpoque qui l'accompagnent (Dominique Sanda, Laura Antonelli, Stèphane Audran, rien que ça) valent le dèplacement! Un thriller à l'amèricaine plaisant et jamais ennuyeux...
Quatre personnes sans rapport apparent entre elles sont tuées par la même arme à Nice. Le commissaire Carella (Jean-Louis Trintignant) enquête. Il y a tout d’abord une recherche de forme : respect des trois unités, découpage en quatre jours, entremêlements de dialogues, ruptures de scènes et ellipses audacieuses, surtout pour l’époque. Cela donne un rythme nerveux. La disparition et l’apparition d’acteurs importants en cours de projection, certes consécutive au scénario, joue aussi à titre de forme, donnant au spectacle un aspect déroutant (cf Psychose d’Hitchcock) qui en renforce le mystère. Puis il y a une intrigue bien intrigante, dont les rebondissements sont captivants pendant les trois quart de la projection. S’y ajoute une atmosphère assez étrange, un peu glacée, un peu lancinante, portée par la musique de Morricone. Et enfin un Trintignant éblouissant (belle course autour du vieux port de Nice), secondé par des comparses valeureux dont le regretté et excellent Sacha Distel. Au passif, la solution de l’intrigue, trop simple, encore qu’autour d’elle, le travail scénaristique soit intéressant, quelques invraisemblances (tir au pistolet à travers toute la largeur du vieux port), et quelque éléments restant inexpliqués (on ne voit toujours pas à la fin pourquoi la série de meurtres débute à ce moment précis). Mais cela n’a que peu d’impact sur la réussite indiscutable du projet.
Philippe Labro en amoureux de la culture américaine transpose à Nice un roman new-yorkais d'Ed McBain. Sans mobile apparent est un polar solide, efficace et carré bien que l'on ne soit pas bluffé par une mise en scène qui manque certainement de nerf, ce qui empêche cette histoire de vengeance d'exploiter pleinement son potentiel de suspense et de nervosité. C'est le type même de film qui ne va pas révolutionner le cinéma mais qui nous fait passer un bon moment car c'est prenant dès le début, de plus le casting est très bon avec en tête Jean-Louis Trintignant en policier consciencieux et revêche ; le reste du casting n'est pas en reste comportant beaucoup de noms connus autant du côté des femmes, que des hommes. Le réalisateur met aussi en avant la ville de Nice (notamment son port lors d'une scène de fusillade) et ses alentours. Et Morricone comme à son habitude signe une belle B.O.. Sans mobile apparent est un bon exemple de polar populaire à la française avec une jolie patine seventies. Certaines scènes ont par contre pris un coup de vieux, ce sont celles des meurtres : les victimes sont fauchés par un 22 Long-Rifle mais leurs morts sont parfois grotesques, le type abattus à la piscine se passe de manière peu impressionnante et pour l'astrologue tué sur son balcon malheureusement on voit bien que l'impact n'est pas une balle qui pénètre son corps mais une mini explosion (l'effet spécial est une sorte de bulle de faux sang qui explose vers l'extérieur).
Labro met en scène un film tiré d'un roman au scénario bien classique. Son rythme soutenu par une musique de Morricone met en valeur l'interprétation de qualité de Trintigant en inspecteur énigmatique.