Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Y Leca
30 abonnés
979 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 19 février 2022
Horriblement daté, surjoué, mal monté...même les assassinats sont grotesques ! Et Trintignant qui joue le dur comme un cochon (ces mimiques !). Quant à Marielle, on se demande comment il a pu accepter ce rôle de l'anglais (!) Ruppert Foote...Restent les seins de Sanda, Gravina et d'Audran, et les vues de Nice. Labro n'a jamais été un bon réalisateur.
Doté d'une très solide réputation, la réussite de « Sans mobile apparent » est à relativiser légèrement. Le film est solide à tous les niveaux : mise en scène carrée, scénario parfois inattendu dans son déroulement, chouette bande-originale signée Ennio Morricone, imposant casting à tous les étages (dont un Jean-Pierre Marielle pour le moins inattendu en... anglais !! Sans oublier une troublante Stéphane Audran, pourtant seulement de passage)...
Alors que manque t-il ? Sans doute un peu de nervosité, d'ambiguïté dans cette histoire en définitive assez dérangeante, jouant pas mal la carte de la fausse piste avant que nous ne finissions par deviner de quoi il s'agit (le suspense tient moins dans la dernière ligne droite, même si Labro a l'intelligence de sembler s'éloigner de cette possibilité pour finir par y revenir). Sans doute manque t-il aussi un vrai auteur aux dialogues, certes très professionnels, mais peu marquants, comme la plupart des personnages, notamment secondaires (en plus de Stéphane Audran, Paul Crauchet est sans doute celui qui s'en tire le mieux).
On sent que le réalisateur essaie d'apporter une identité, que ce soit dans sa façon de filmer Nice ou même certaines scènes d'action de façon presque « posée » spoiler: (je pense notamment à Jean-Louis Trintignant au milieu de la place, impuissant face à l'assassinat qui va suivre) , sans y parvenir pleinement : n'est pas Alain Corneau qui veut... Dommage, mais ça n'enlève rien aux mérites de ce solide polar qui, sans être aussi marquant qu'espéré au vu de son potentiel, reste d'assez bonne facture, manipulateur mais pas trop, pour le rendre habile (à quelques exceptions) et fréquentable : du solide.
Un film policier français qui vaut surtout pour son décorum et la découverte de Nice dans les années 70. Car c’est un film plutôt plan plan qui manque de rythme et dont l’enquête ne devrait pas rester dans ma mémoire. Jean Louis Trintignant se démène pourtant pour faire vivre le film et son personnage accompagné de quelques seconds rôles intéressant. Mais dans l’ensemble j’ai trouvé que ça manquait de dynamisme et de profondeur.
Ce polar n'est jamais intéressant, le film n'existe que pour ces dialogues et son ambiance qui sauve le film, et encore ca vacille entre style et ridicule. Ce film est finalement ennuyant, il n'y a rien à se mettre sous la dent. La fin est stupide.
Un bon polar, bien mené par P. Labro , basé sur une série noire américaine. Le film doit beaucoup aux acteurs exceptionnels , que l'on a plaisir a retrouvé. L’intrigue s’étire parfois en longueur. Mais le film garde un charme certain. Magnifique prestation de J.P Marielle .
Labro, écrivain et journaliste, n'a pas été un grand cinéaste non plus, et ici il fait ... du Labro. Trintignant est égal à lui-même, acteur honnête, mais limité. Labro le fait courir, pour gagner du temps. Comme le dit un intervenant, les rôles féminins sont traités avec misogynie. Le meilleur c'est celui tenu par la femme de Chabrol, Stéphane Audran. Dans le taxi, collée à un Trintignant imperturbable, elle lui raconte sa partouze en la mimant. Grosse déception avec Laura Antonelli. Celle qui nous avait fait fantasmer dans "les mariés de l'an 2", et Belmondo avec nous, est ici une petite chose tristounette, frigide et névrosée.
Ridicule et laborieux (j'ai failli écrire "labrorieux") ce polar sans nerf frôle parfois le comique: spoiler: atteindre une cible à quasiment un kilomètre à la carabine 22 LR ou au revolver 38 spécial, il faut tout de même oser... Pas de direction d'acteur, pas de rythme: en résumé, un navet à oublier absolument.
spoiler: En trois jours, trois cadavres: celui d'un riche industriel, M. Forest, celui d'un jeune playboy, M. Buroyer et celui d'un astrologue, M. Kleinberg. L'arme du crime est un fusil à lunettes : c'est le seul élément que possède l'inspecteur Carrella. Il décide de fouiller la vie des trois victimes, car il existe, il en est sûr, un lien entre elles. Grâce à la belle-fille de Forest, Sandra, il entre en possession du carnet de rendez-vous de l'industriel, sur lequel figure une liste de noms féminins. Parmi eux, celui d'une de ses amies, Jocelyne Rocca. Carrella l'invite chez lui et apprend qu'elle a connu les trois victimes à l'université. Il pressent qu'elle sera la quatrième victime ; mais il est trop tard, elle est tuée, elle aussi, en sortant du domicile de l'inspecteur. Carrella se dirige maintenant vers l'université. Le professeur Palombo est justement en train de répéter une pièce, Juliette, dont le personnage principal est joué par Sandra Forest. Ceci intrigue Carrela qui la suit alors qu'elle quitte la répétition. Il la surprend quelques minutes plus tard en train de voler un document. Celui-ci permet à l'inspecteur de découvrir ce qui unissait les victimes et de protéger l'éventuelle « cinquième » : reste à trouver le mobile du crime et à rattraper l'assassin…
Très années 70', polar que j'avais vu à l'époque où je ne connaissais pas Nice. Maintenant que j'y vis, c'est amusant de retrouver les lieux du tournage...Trintignant égal à lui même, tous les seconds rôles solides, même si les acolytes flics sont un peu caricaturaux. Les rôles féminins sont un peu marginaux, vus de manière un peu machiste. Le rythme parait lent, compte tenu de ce qui se fait maintenant, mais bon, c'était une époque où l'on prenait son temps!
Ce qui distingue ce film très daté d'un téléfilm, c'est le plaisir de retrouver des acteurs comme Trintignant, Dominique Sanda, Crauchet, Marielle, Audran, bien que ces trois derniers n'aient que de tout petits rôles. Les seconds couteaux sont dans l'ensemble mauvais, la mise en scène médiocre. Quant à la bande son, on est surpris d'apprendre qu'elle est l'oeuvre de Morricone car on croirait entendre de la musique d'ascenseur ou de grande surface. Le scénario n'est pas non plus très ingénieux. Bref, ça se laisse voir, sans plus.
"Sans mobile apparent" est un polar très représentatif de la vague française des années 70 avec une enquete qui ne déparerait pas un téléfilm de France 3 du week end et pourtant, il s'agit de l'adaptation d'un bouquin d'Ed McBain, un des papes de la série noire américaine. L'enquête elle même est un peu abracadabrante mais elle permet de se délecter d'un casting très "ancien monde" : Jean-Louis Trintignant, Sacha Distel, Jean-Pierre Marielle ou encore Stéphan Audran. Plaisant... 3 / 5
Philippe Labro cinéaste, on connaît. On connaît également le style. Sans le moindre génie, mais solide, efficace et froid. "Sans mobile apparent", en plus de bien porté son titre, répond à cette règle. Trintignant se la joue flic solitaire et redoutable et ça lui réussit bien. Seconds par d'excellents acteurs et des actrices (dont Stéphane Audran) toutes aussi excellentes. N'y cherchez aucune virtuosité. Sachez juste apprécier ce polar bien compact, jamais ennuyeux et qui témoigne d'un savoir faire qui semble s'être perdu depuis.
Bon polar français des années 70 a l'ambiance proche du film noir à l'américaine.Trintignant est parfait en flic un brin antipathique et le montage de Philippe Labro est réussi, bercé par la musique d'Ennio Morriconne.Il manque toutefois un peu de rythme et de souffle pour en faire un classique du genre.