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JamesDomb
105 abonnés
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5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Troisième réalisation de l'excellent Steve Buscemi, « Lonesome Jim » trace le très beau et juste portrait d'une famille au coeur de l'Amérique. Bourré de tendresse et d'humour et porté par des acteurs aussi bons les uns que les autres, ce film est un véritable petit bijou cinématographique. Casey Affleck est parfait dans le role de ce jeune homme perdu (au sens propre comme au figuré) et qui, à peine la trentaine amorcée, porte déjà le poids d'une vie passée sur ses épaules voutées. Il interprète Jim qui après avoir fui pendant des années le foyer familial, regagne la maison de ses parents (où rien n'a changé) à cause de ses échecs d'indépendance à Manhattan. On se prend immédiatement d'affection pour Jim qui voit toujours tout en noir, fan d'Hemingway et d'autres écrivains suicidaires, éternel pessimiste, considérant les membres de sa famille comme des ratés. Cela sans doute à cause d'une crise d'adolescence à peine entamée où il regarde le monde avec des yeux d'éternel adolescent. C'est là qu'intervient la belle Liv Tyler qui interprète une jeune mère et qui va l'aider à grandir. Les deux acteurs confirment toute l'étendue de leur talent, capables (comme Buscemi d'ailleurs) de passer d'une grosse production à ce petit film d'auteur bourré de charme, attachant et subtil. La galerie de personnages de Buscemi est aussi allumée que poétique presque surréaliste. Les situations cocasses s'enchainent avec toujours le regard de Buscemi qui se fait sentir derrière sa caméra. Produit hors des studios, financé avec un petit budget et tourné en DV en quelques jours seulement, Lonesome Jim est un petit film indépendant mais un grand film qui réchauffe le coeur.
On dira ce qu'on voudra mais rien ne vaut un bon petit film indépendant US ! C'est sûr que si les studios sont sur le declin, le cinéma indé mis en lumière par les festivals de Sundacne et Deauville est toujours aussi efficace ! Steve Buscemi fait partie de ses acteurs qui m'attirent de par leur simple nom. Alors quand j'ai vu qu'il sortait son nouveau film je m'y suis tout de suite intéressé... Et le casting et l'histoire m'ont refroidi... Encore un type qui revient dans sa ville natale et rencontre l'amour... C'est légion en ce moment ! Et je comptais bien sur le talent de Buscemi pour que ce film sorte de l'ordinaire... Et j'ai été un peu déçu ! Car ce film n'est pas aussi réussi que pouvait l'être Garden state. Mais il n'empêche que c'est un bon petit film à voir ! Déjà les comédiens: Liv Tyler s'en sort mieux que d'habitude, Casey Affleck tient le route mais ne s'impose pas assez et ce sont les seconds rôles qui s'imposent. Notamment Mary Kay Place qui joue à merveille une mère possessive ! Seymour Cassel impose son charisme et Mark Boone Jr est exellent en oncle détestable. Car si la famille est au coeur de l'histoire c'est une famille à la Buscemi qu'on retrouve là ! Une famille divisée et dépressive qui attise autant la sympathie que la pitié... Sinon entre des moments de pathétisme digne d'un Bill Murray il y a de nombreux moments très drôles , irrévérencieux où on retrouve la patte Buscemi ! L'humour est là mais c'est surtout les drames de vies gâchées et dépressives qui sont mis à l'honneur. Malgré un petit air de déja vu le film s'en sort bien et reste un bon moment de ciné. Un petit film qui offre un petit bol d'air frais !
Steve Buscemi est reconnu pour ses talents d'acteurs. Lorsqu'il décide de réaliser un film, on lui fait entièrement confiance, même si le scénario est simplissime et les personnages stéréotypés. Or, Lonesome Jim est beaucoup trop banal. On raconte une histoire d'amour entre une fille qui n'est pas sure d'elle, interprétée par la belle Liv Tyler, et un homme suicidaire qui se déteste, joué par le bon Casey Affleck. Les scènes sont prévisibles et les retournements de situation pas très poussés. Principal point intéressant : le film est tourné en DV. Ce format est parfois utilisé, aussi bien pour les minuscules productions comme Le Projet Blair Witch ou les blockbusters comme Collatéral. Le DV rend le film réaliste et c'est un grand atout. Rendre un film réaliste est très important, et, curieusement, alors que les Danois (Lars Von Trier, ...) font essentiellement du réaliste, ils n'utilisent pas ce format. C'est la principale chose que l'on retient de Lonesome Jim, son format de projection plutôt bien réfléchi qui rend le film appréciable.
Beau film montrant qu'on ne peut pas savoir ce que la vie nous réserve, à travers l'histoire de ce jeune homme poursuivi par le malheur et la tristesse de la vie qui se termine tout de même avec optimisme. Syeve Buscemi derrière la caméra c'est rare, mais ça fait plaisir, puisque tout est maîtrisé, du scénario à la mise en scène. Malgré ces qualités, le film manque parfois un peu de rythme.
L'histoire est ultra simple, mais elle est très bien écrite, les dialogues sont savoureux et les acteurs, touchants, donnent corps à leurs personnages avec un naturel qui sied parfaitement au film. Steve Buscemi film avec humanité, simplicité et humour cette chronique d'une déprime ordinaire dans une petite bourgade américaine. Un petit film chaleureux dont on ressort heureux et dont l'humilité est bienvenue.
2 étoiles pour cette chronique désenchantée de l'amérique profonde très plaisante quoique moins originale que "Garden State" ou "Love song for Bobby Long" ; mais 4 étoiles pour la présence lumineuse de Liv Tyler, la poire sera coupée en deux et trois étoiles pareront mon propos. Toutefois, on peut noter que si l'on ajoute aux films déjà cités des oeuvres comme "don't come knocking" ou encore "broken flowers", le retour à la famille ou à ses racines semble une valeur au goût du jour dans le cinéma d'aujourd'hui. Le monde moderne et plus particulièrement les Etats-Unis seraient-ils en quête de repères ?
Ce film est très bon. Il restaure l'ambiance aux état unis. L'oncle Evil est magistral dans le rôle de l'américain beauf, misérable, drogué et déloyal mais drôle. Au début du film on est bien dégouté par l'esprit des personnages entre un Jim qui n'est là que pour sa subsistance et se fout de ses parents et sa mère qui n'a pas encore coupé le cordon d'avec ses enfants et qui est d'une mièvrerie caramélisée. C'est le pathétique qui domine fardé d'un humour qui se moque de la réalité. La molesse de Jim est croustillante à souhait, sorte d'adulescent beau gosse désorienté à l'esprit décalé.
Ce film est un regard sans concession sur les états unis d'aujourd'hui, mais un regard tendre et super drôle. On pourrait rester sur un dégoût face à tous ces paumés égoïtes ou à l'affectivité pathologiquement déréglée mais le protagoniste évolue de la connerie égoïste vers l'intelligence d'un gentleman. Et Liv, que tu es belle !!
Un bon film, qui met en scène la génération désenchantée... Et à côté de ce désespoir chronique, on rit bien ! Bref, un tableau touchant et juste, même si le personnage féminin manque peut-être de réalisme.
Très agréable cette façon de jongler avec le désespoir, le mal-être des gens, avec une pointe d'humour et de bonheur qui frappe à la porte, auquel on n'a plus qu'à ouvrir pour un petit peu de bonheur.
Lonesome Jim est le genre de film qui nous rappelle, si besoin ait, que le cinéma américain ne se résume pas seulement aux blockbusters dont on nous abreuve régulièrement. Il s'agit d'une histoire simple, d'une tranche de vie. On s'attache immédiatement au héros, ou plutot anti-héros (Casey Affleck excellent de justesse).
Une réalisation à l'image de son protagoniste : maladroite et désespéré, au service d'une histoire génialement plate et mélancolique ! L'histoire se passe dans l'Etat de l'Idaho (ou un nom comme ça, ce qui importe peu !), où l'ampleur des décors donne le vertige, non par sa profondeur, mais pour ses routes interminables, ses champs sans arbres ... Steve Buscemi réalise un excellent film d'auteur, à la fois noir et drôle, et Casey Affleck (décidément pas comme son frère) nous montre encore qu'il est un grand acteur !
« Lonesome Jim » est un petit film sans prétention qui nous introduit avec justesse et humour noir dans la réalité pathétique d'une famille de classe moyenne du genre hystérico-dépressive dont le fils, paumé, en errance, cherche à prendre ses marques, sans trop y croire. Casey Affleck, complètement désabusé et désenchanté, sonne juste ; le portrait de ce morceau de vie est tout à fait crédible (sauf, simple ironie, le fait de parler de "retourner à la Nouvelle-Orléans" alors que la ville, à la sortie du film, était délabrée et en partie sous les eaux). C'aurait été plus accrocheur je pense de faire de ce beau garçon triste un personnage homo, étant donné que les ingrédients étaient réunis. Mais puisqu'il fallait caser Liv Tyler (dommage car je trouve qu'elle fausse un peu la donne)... En tous cas, même si ça nous touche pas mal, il manque une certaine force, un certain rythme: il est facile de décrocher! J'attribue tout de même deux étoiles pour l'originalité de l'esprit.
Un film indépendant américain, annoncé comme drôle et pathétique, c'est très alléchant... Et le résultat est désolant, avec un scénario nombriliste, une image laide à pleurer, des acteurs cherchant un peu d'effet dans la déprime de leurs personnages. L'ennui s'installe, il fait froid et même si la salle est chauffée, rien ne se passe qui puisse faire passer l'hiver sur l'écran.