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Un visiteur
5,0
Publiée le 1 décembre 2007
Synopsis : Las de sa vie de promeneur de chiens à New York, Jim, 27 ans, regagne à contrecoeur l'Indiana rural où il est né. De retour dans sa chambre d'enfant, il retrouve vite les raisons de son départ : l'amour étouffant de sa mère, la présence effacée de son père, les frasques immatures de son oncle. Lorsque son frère est victime d'un accident de voiture, Jim prend sa place à l'usine de ses parents et accepte de s'occuper de ses deux nièces. Sa rencontre avec une infirmière et son jeune fils le déleste de ses propres angoisses et jette sur sa vie ordinaire une lueur d'espoir...
Réalisateur : Steve Buscemi Avec : Casey Affleck, Liv Tyler, Mary Kay Place... Année de production : 2005 Date de sortie : Novembre 2005 Budget : 500 000 $ Tous publics Tourné en : Anglais Durée : 1h 31min
Mon avis : Lonesome Jim ou l'histoire d'un homme pour qui la vie est fade et ennuyeuse et qui va commencer à trouver son existence moins insipide grâce à sa rencontre avec une femme. Steve Buscemi – habituellement plus connu pour son jeu d'acteur que pour son talent de réalisateur – nous emmène ici dans un univers où traîne un décourageant spleen manifeste ; une pénible souffrance associée avec une incertaine mélancolie. L'image un peu grisonnante correspond tout à fait avec l'ambiance du film. La musique aux résonnances country convient elle aussi très bien. Le jeu de Casey Affleck – tout comme celui des autres acteurs – est absolument juste. Un film d'un malaise constant où l'on se reconnaît étonnamment dans l'ivresse de vivre du personnage principal. L'aveuglante sensation d'affliction, de douleur et de monotonie que l'on ressent après avoir visionné ce film explique certainement cette note trop élevée ; mais un véritable coup de cœur ne s'apprivoise pas. [mon blog de critiques ciné : http://redross.skyblog.com]
Un film lent, mais dans le bon sens du terme. Une ambiance particulière s'en dégage et le héros, malgré ses défauts, est très attachant. Liv Tyler est toujours aussi ravissante. Et comme dit le héros : "Je ne cours jamais, car on a l'air bête quand on court."
Une tranche d'Amérique vue par Buscemi, ou comment faire d'une petite histoire une réflexion tragi-comique sur la vie... Il est bon, ce Buscemi, quand même.
J'aime bien le cinéma indépendant américain, mais quand c'est fait de façon intelligente, pas quand chaque plan est estampillé "fait pour Sundance". Le film est intéressant quand il ne cherche pas à complaire le spectateur - c'est à dire quelques moments dans sa première partie - quand il montre l'égoïsme froid et dur de ses personnages sans chercher à moraliser la situation. Mais cette maigre chose est complètement enlevée de la seconde partie, gommée, rectifiée. Il ne reste alors plus qu'un film tamponné pour être conforme aux critères du film indépendant américain. Mais Lonesome Jim n'a rien à proposer en fait. C'est ça qui est triste. Car cette histoire, racontée de cette façon, on la connait cinquante fois. Et là où il arrivait à proposer quelque chose de cruel dans ses débuts est complètement terni par la suite. Il ne reste plus grand chose. C'est triste à dire mais cette histoire on finit par s'en foutre, elle n'a plus aucun intérêt, elle n'a pas d'enjeux. Même les acteurs sont assez approximatifs, j'aime bien pourtant Casey Affleck, mais là il n y a aucune subtilité dans son jeu - c'est à l'image du film en même temps -. Bref, Lonesome Jim n'est que ce qu'il voulait être, un produit calibré pour Sundance. Mais il en oublie l'essentiel, celui de faire du cinéma.
Atmosphere assez sombre pour cette nouvelle realisation de Buscemi qui brosse le portrait d'un jeune depressif de retour dans sa ville natale.Coincé entre une mere poule et un frere ainé bien looser (son divorce ,l'equipe de basket...) ,les relations conflictuelles ne manquent pas de ressurgir au coeur du foyer familial ,rajouté a cela un rythme tres lent et une BO a l'harmonica jolie mais ultra melancolique et la depression guette.Pour contrebalancer cette ambiance morose ,l'on peut compter sur la presence lumineuse de l'hyper sensuelle et talentueuse Tyler en mere celibataire dynamique tout comme celle bien delirante de l'oncle dealer.Bien que par moment ,l'envie de le secouer un peu nous taraude ,c'est plutot un sentiment de tendresse qui domine pour ce grand gamin qui se cherche incarné par la revelation du film : Casey Affleck (frere cadet du surestimé Ben) qui promene sa nonchalance et son regard triste avec un talent certain qui lui promette un bel avenir.
Troisième réalisation de l'excellent Steve Buscemi, « Lonesome Jim » trace le très beau et juste portrait d'une famille au coeur de l'Amérique. Bourré de tendresse et d'humour et porté par des acteurs aussi bons les uns que les autres, ce film est un véritable petit bijou cinématographique. Casey Affleck est parfait dans le role de ce jeune homme perdu (au sens propre comme au figuré) et qui, à peine la trentaine amorcée, porte déjà le poids d'une vie passée sur ses épaules voutées. Il interprète Jim qui après avoir fui pendant des années le foyer familial, regagne la maison de ses parents (où rien n'a changé) à cause de ses échecs d'indépendance à Manhattan. On se prend immédiatement d'affection pour Jim qui voit toujours tout en noir, fan d'Hemingway et d'autres écrivains suicidaires, éternel pessimiste, considérant les membres de sa famille comme des ratés. Cela sans doute à cause d'une crise d'adolescence à peine entamée où il regarde le monde avec des yeux d'éternel adolescent. C'est là qu'intervient la belle Liv Tyler qui interprète une jeune mère et qui va l'aider à grandir. Les deux acteurs confirment toute l'étendue de leur talent, capables (comme Buscemi d'ailleurs) de passer d'une grosse production à ce petit film d'auteur bourré de charme, attachant et subtil. La galerie de personnages de Buscemi est aussi allumée que poétique presque surréaliste. Les situations cocasses s'enchainent avec toujours le regard de Buscemi qui se fait sentir derrière sa caméra. Produit hors des studios, financé avec un petit budget et tourné en DV en quelques jours seulement, Lonesome Jim est un petit film indépendant mais un grand film qui réchauffe le coeur.
Steve Buscemi est un acteur que j'adore, et il ne se débrouille vraiment pas mal du tout à la mise en scène, mais malheureusement, le scénario de "Lonesome Jim" ne présente pas beaucoup d'intérêt. Beaucoup de clichés dans ce film : un loser déprimé, sa mère surprotectrice, la rivalité avec son frère tout aussi déprimé, son père effacé, la fille avec laquelle il couche, etc... "Lonesome Jim" n'est au final qu'une énième chronique de loser, lente et déprimante, si bien qu'une fois le film fini, on a envie de parler comme Casey Affleck (décidément incapable de toute nuance). Il est évident qu'on ne se rappellera pas de Buscemi pour ça...
Superbe !!! je viens juste de voir ce film je l'ai trouvé simple mais terriblement efficace belle histoire j'ai adoré Casey Affleck dans ce rôle de mec blasé de la vie et qui retrouve le gout de vivre grâce a la sublime Liv Tyler toujours aussi belle voila un film a voir peut être pas pour la richesse du scénario mais pour la superbe interprétation des acteurs !!
Bien que le thème de l’individu nouvellement arrivé dans une ville ait déja été traité auparavant; ici de nouveaux éléments entrent dans cette comédie dramatique sympatique et on suit ce solitaire et mélancolique Jim, cotoyant notamment ces groupes dont les membres ne l' incluent pas, de préférence, à l’intérieur. Une trame psychologique qui fait s’interroger enfin les sequences très réalistes montrant des "ploucs" principalement occupés à singer ces people restent des perles parmi d'autres, avec bien sûr les reflexions cyniques et désabusées sinon l’incomprehension que provoque une activité artistique.
Un film indépendant américain, annoncé comme drôle et pathétique, c'est très alléchant... Et le résultat est désolant, avec un scénario nombriliste, une image laide à pleurer, des acteurs cherchant un peu d'effet dans la déprime de leurs personnages. L'ennui s'installe, il fait froid et même si la salle est chauffée, rien ne se passe qui puisse faire passer l'hiver sur l'écran.
« Lonesome Jim » est un petit film sans prétention qui nous introduit avec justesse et humour noir dans la réalité pathétique d'une famille de classe moyenne du genre hystérico-dépressive dont le fils, paumé, en errance, cherche à prendre ses marques, sans trop y croire. Casey Affleck, complètement désabusé et désenchanté, sonne juste ; le portrait de ce morceau de vie est tout à fait crédible (sauf, simple ironie, le fait de parler de "retourner à la Nouvelle-Orléans" alors que la ville, à la sortie du film, était délabrée et en partie sous les eaux). C'aurait été plus accrocheur je pense de faire de ce beau garçon triste un personnage homo, étant donné que les ingrédients étaient réunis. Mais puisqu'il fallait caser Liv Tyler (dommage car je trouve qu'elle fausse un peu la donne)... En tous cas, même si ça nous touche pas mal, il manque une certaine force, un certain rythme: il est facile de décrocher! J'attribue tout de même deux étoiles pour l'originalité de l'esprit.
J'ai vraiment aimé ce film! Volontairement pathétique et brillant! Un film très original qui est difficile à classer. Du vrai cinéma indépendant, signé Steve Buscemi.