Suite des aventures de Santiago Muñez, transféré au Real Madrid suite à sa validation de bon manieur de ballon rond à Newcastle. On reprend les mêmes bases que dans le précédent opus : des effets spéciaux tous ratés, des clichés en veux-tu en voilà, une mise en scène assez pauvre. Mais, le Real Madrid c'est mon club. Et surtout à l'époque des galacticos, malgré le fait qu'ils n'aient finalement rien gagné de grand, cette ère est vraiment mémorable. Alors oui, j'y prenais à peu près mon pied en 2007. Mais merde, avec du recul je me dis maintenant que c'était quand même un peu raté. Là aussi il y a des idées d'analyse d'un monde que bien peu de gens connaissent (coucou les footix et les football haters), mais justement, on dirait que ça a été écrit pour ces gens-là. Les thèmes évoqués (l'argent, la célébrité dans le sport, la trahison, etc) ne sont pas parcourus en profondeur, du coup tout parait superficiel. D'ailleurs si je revoyais le film maintenant, ça m'horripilerait probablement d'avoir affaire à si peu de critique et beaucoup trop de raccourcis qui ne font que servir les a priori qui courent sur le monde du football professionnel. Dommage, car il y en a pourtant des choses à dire et à développer sur ce thème. Entre les folles histoires des ratés de centre de formation qui finissent par avoir une carrière au Vietnam ou en Biélorussie, ou ceux qui font toute leur carrière au sein d'un même club par véritable amour du maillot, en passant par les déboires de certains qui se font entourloupés par les médias et toutes autres parties prenantes qui tournent autour du secteur, il y avait matière à explorer des horizons divers et variés. Tant pis, le cinéma semble bouder le football. Peut-être parce que le football est aussi un art et un spectacle...