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PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
349 abonnés
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3,5
Publiée le 28 décembre 2016
''Maman, Claudy à l'appareil, je viens de m'faire carjacker ! Je dis je viens de m'faire carjacker ! On m'a volé l'auto ! Non j'ai rien sû faire !'' Voila un film qui sait donner la réplique à ses acteurs. En parfait concentré d'humour belge par excellence, Dikkenek ne s'encombre pas d'un quelconque scenario, pas une once. C'est une enfilade de joutes verbales et de gags spontanés. Tout est basé sur les répliques et le fort accent de nos voisins aux fricadelles. C'est aussi tout un casting ce film! Jean-Luc Couchard par exemple, acteur du cru, vulgaire, dynamique et constamment en roue libre. Le jeu parfait, l'incarnation suprême du beauf volage. Une vraie présence à l'écran qui prévaut à n'importe quel scénario recherché. Le ton du film est lui-même nerveux, sarcastique, sanguin, c'est une bombe à retardement prête à foirer. Contrairement aux idées reçues, ce genre de concoction faite d'amour et de baffes est tout à fait propice à la détente. L’enchainement est très drôle, que ce soit pour les embrouilles de François Damiens ou le zèle de Florence Foresti. Comme dirait JC, c'est excessivement énervant, mais bon sang que ça détend ! 3,5/5
Avec "Dikkenek", Olivier Van Hoofstadt nous propose une escale dans le monde de la beaufitude. Cette comédie ne vole pas bien haut mais a le mérite d'être divertissante et les personnages mis en scène sont sympathiques. L'intrigue aurait cependant gagné à être un peu plus étoffée. Pas mal.
Véritable ovni belge, Dikkenek est beaufland. Porté par des personnages hauts en couleur, le long métrage ne raconte rien, prend simplement des protagonistes qu'il fait évoluer dans leur vie tranquille et monotone. Agressivité omniprésente, racisme dénoncé, le visage de l'être humain n'est pas beau à voir.
Soyons honnête, l'ensemble est globalement mauvais. Ces 79 minutes de sketchs belges ne volent pas bien haut. La réalisation de Olivier Van Hoofstadt est assez molle, certes elle est bien cadrée mais manque d'originalité et de d’implication pour dépasser le stade d'académique. Le scénario est assez inexistant car comme dit précédemment c'est une succession de sketchs pas toujours drôles et rarement très fins. Les acteurs ne sont pas toujours très bons et ce sont les moins connus qui s'en sortent le mieux. Les dialogues sont difficilement compréhensibles puisque l'accent belge est stéréotypé le plus possible. C'est amusant 5 minutes mais passé ce délai c'est lassant. La photographie est extrêmement plate, toujours dans le même ton de couleurs sans essayer d'innover. Le montage est sympa, il n'est ni novateur ni remarquablement intelligent mais reste honnête. La musique n'est pas très plaisante, mais ça, c'est au goût de chacun de juger. Pour finir, les costumes sont sympas et collent bien aux personnages et les décors sont sympas et variés. Dikkenek est une comédie qui malheureusement ne nous fait pas décrocher la mâchoire de rire et qui est parfois assez lourde. A voir pour savoir si c'est votre genre d'humour...
J'ai détesté ce film. On me l'avait sur-vendu et quelle déception humoristique (si on peut parler d'humour) ! Le film ne fait que se moquer de l'accent belge pendant 1h30 (autant 5 minutes ça va, mais là, c'est lourdingue). On m'avait dit que j'adorerai ce film puisque j'adore l'humour de films à la OSS 117, mais l'un fait de l'humour bien écrit et varié alors que là, c'est bourrin et répétitif. Je me suis ennuyé au possible. Le casting est pourtant plein de star.s Je ne connaissais pas les deux acteurs principaux (Jean-Luc Couchard et Dominique Pinon), ce sont d'ailleurs les seuls qui ont trouvé grâce à mes yeux autant les autres sont très moyens (à l'exception peut-être de François Damiens). Marion Cotillard (actrice dont pourtant j'ai aucun doute sur ses capacité à bien jouer) et Mélanie Laurent (actrice dont j'ai beaucoup de doutes sur sa capacité à jouer tout court) sont fades (elles ne sont pas aidées par l'écriture de leurs personnages, admettons-le), Jérémie Rénier, Florence Foresti et Catherine Jacob sont bofs. Il n'y a même pas un semblant d'histoire (or, même pour les films humoristiques, un fil scénaristique est appréciable). Mais surtout, je n'ai pas trouvé les blagues drôles. Pire que ça, je ne pense même pas que ce soit un différence de goût (qui explique que l'on peut être sensible ou non à un humour plus qu'à un autre), je pense que c'est parce que les gags et les situations comiques sont mal faits, nuls, lourdingues, répétitifs, bâclés … C'est une impression que j'ai très rarement, dans la mesure où je préfère me dire que c'est une question de sensibilité à un genre. Je ne comprend pas comment certains de mes amis peuvent ériger ce film comme monument du cinéma. C'est incontestablement ma plus grande désillusion du cinéma. Je crois que même à mon pire ennemi, je n'infligerais le visionnage de ce film.
Cette petite comédie belge réalisée par Olivier Van Hoofstadt et sorti en 2006 est franchement très sympa. L'histoire nous plonge dans la vie de plusieurs personnages qui ont au bout d'un moment tous un rapport entre eux, soit des liens de parentés ou alors ils se retrouvent tout simplement au même endroit et ces personnages sont tous plus délirant les uns que les autres. Le scénario est donc plutôt bien foutu et le rythme est très bon car le film ne dure qu'à peine une heure vingt mais alors on ne s'ennuie pas une seconde. Le film possède de très bons gags mais surtout de très bonnes répliques, parfois hilarantes, qui sont devenus aujourd'hui cultes. Du côté des acteurs, nous ne sommes pas en reste non plus, puisque nous avons Jean-Luc Couchard, François Damiens, Florence Foresti, Marion Cotillard, Catherine Jacob et j'en passe et tous jouent très bien leur rôles à leur façon et font vivre à fond leur personnages. "Dikkenek" est donc en résumé un film bien sympa et très frais où on ne se prend pas la tête et qui nous promet une bonne soirée !
L'humour belge dans toute sa splendeur, à coup de répliques cultes, de personnages excentriques et hilarants, de scènes mémorables, et de situations décalées. Un film qui s'intègre dans la société en envoyant chaque personnage dans une profonde réalité et où chaque détail réserve un fou rire garanti. Populaire dans le cinéma belge comme dans le cinéma français, un film indissociable de la comédie franco-belge. A voir et revoir.
Chiant, moche, décousu, pas réaliste, décalé, pas marrant, bizarre, sans liant ni véritable histoire... On pourrait trouver pas mal de qualificatif, pas forcément élogieux, pour qualifier ce truc, mais on on saurait approcher ce que c'est en vrai. Certains diront que c'est la belgitude, moui, comme c'est pas très défini ça fait cet effet gloubi boulga, mais à suivre pendant 1h20 il me faut davantage, et je l'ai pas. En plus on est censé rire, ben non, loupé, et la pléiade de stars ne sert à rien, quelques apparitions qu'auraient pu faire des figurants, sans un réalisateur compétent c'est sur que ça sert à rien. En gros ça n'apporte rien, ça sert à rien et c'est trop long, nul car entre le casting et une recherche d'humour belge on pouvait faire de la qualité, à croire qu'on a oublié la méthode.
D'un côté, difficile de ne pas apprécier un minimum cet humour décalé et parfois décapant, servi par certains acteurs en forme olympique, que ce soit Florence Foresti, François Damiens et surtout Jean-Luc Couchard, toujours irrésistible. Il faut dire que les personnages ne sont pas en reste, régulièrement barges et bardés de répliques improbables, dont certaines assez hilarantes, à l'image de la visite spoiler: au musée des accidentés de la route, de l'échange final Foresti - Rénier ou encore la scène du cinéma , le running gag concernant la dimension pathétique du futur acteur de « Cloclo » donnant le sourire aux lèvres. Malheureusement, j'ai beau avoir vraiment apprécié plusieurs moments, je trouve que plus le film avance, plus celui-ci devient vide. Il y a bien quelques sursauts, mais le délire devient de plus en plus gratuit et malgré un vague effort pour relier les différents récits entre eux, cela reste assez poussif et sans réelle cohérence, personne ne pouvant affirmer s'il existe un scénario ou pas, l'ensemble restant par ailleurs d'une laideur visuelle assez effrayante. J'ai vu bien pire, et ne serait-ce que pour ces passages pas loin d'être cultes, « Dikkenek » peut valoir le coup d'œil, mais c'est bien la déception qui l'a emportée devant tant de bonnes dispositions et d'énergie pour un résultat en définitive aussi inégal qu'inabouti. Frustrant.
Une brochette de simplet qui nous font mourrir de rire. J'avais oublié à quel point les personnages sont uniques dans leur genre ! Les situations et répliques sont aussi presque toutes excellentes, on frôle la comédie culte.
Une comédie sans fil conducteur bourrée de sketchs totalement délirants et hilarants. Chaque réplique a le potentiel pour devenir culte. Les acteurs sont fantastiques, jouant leur rôle à la perfection !
Une excellente comédie destinée au grand public. Un film peu commun du réalisateur belge Olivier Van Hoofstadt. Du cinéma vérité sans véritable histoire : Le fil directeur réside dans les relations du Dikkenek : le vantard qui se trouve toujours dans des situations improbables. Il fréquente une bande de personnages décalés tous plus ou moins déjantés. Le rythme de cette comédie est infernal et les dialogues fort caustiques, Le casting de haute qualité nous offre des prestations d’acteurs époustouflantes de Jean-Claude Couchant dans le rôle de JC le Dikkenek, et de François Damiens qui incarne Claudy le photographe de charme car-jacké. Autour de ces deux personnages nous découvrons une équipe de charme et de choc avec : Natacha la copine de JC jouée par la belle Mélanie Laurent, Catherine Jacob sa tante, Marion Cotillard en maitresse d’école originale et Florence Foresti impayable dans son rôle de commissaire.
Ce film n'a ni queue ni tete. ça part sur plein de personnages, qui finissent par se croiser. Le seul trait d'humour vient de l'excentricité de chaque acteur (tous pousser à l'extreme).. Reste que Dominique Pinon qui tire son épingle du jeu... On s'ennuie, on sourie pour quelques répliques ou situations..