Mon compte
    La Graine et le mulet
    Note moyenne
    3,4
    6305 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Graine et le mulet ?

    673 critiques spectateurs

    5
    190 critiques
    4
    140 critiques
    3
    42 critiques
    2
    82 critiques
    1
    74 critiques
    0
    145 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 septembre 2017
    ce film est à voir autant pour son jeu d'acteurs que pour la thématique abordée. La fin nous dit que la réussite où l'échec tient à peu de chose.
    Aimerico
    Aimerico

    18 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 août 2017
    Sans intérêt . Je me suis ennuyé. Peut-être l'indigence / le manque d'intérêt du scénario. Je n'ai pas compris .
    Cherif Younes
    Cherif Younes

    17 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 décembre 2016
    On identifie dès les premières minutes du visionnage et tout au long du film les éléments qui caractérisent Kechiche : gros plans sur les acteurs, dialogues réalistes, rythme lent, personnages à tempéraments diversifiés, etc. Et c'est ce qui donne clairement du crédit à ce réalisateur.
    Pour le reste, le message du film est bien transmis d'après moi. Kechiche a principalement voulu nous montrer (et surtout nous faire sentir) la misère de la vie d'un soixantenaire, surtout au niveau professionnel (où le manque de forme lié à l'âge commence à peser et à influencer le rendement), mais aussi aux niveaux familial, social et sexuel.
    D'autre part, le franco-tunisien a mis en valeur des éléments importants pour réussir à surmonter ces problèmes, à l'instar de la volonté, la persévérance, l'entraide et l'innovation.
    Concernant les acteurs, une mention spéciale à Habib Boufares, qui a excellemment joué son rôle au point où on a du mal à lui imaginer une autre image dans la vraie vie que la sienne dans ce film (un homme bienveillant, calme, timide, réservé, ...)
    Stephenballade
    Stephenballade

    393 abonnés 1 236 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2016
    Avec de nombreux prix, des nominations restées au stade des nominations, un accueil chaleureux de la presse, le grand gagnant de la cérémonie des Césars de 2008 s’avérait être un spectacle intéressant. Intéressant, ça l’est mais je ne saurai être aussi enchanté que l'ensemble de la presse. Abdellatif Kechiche a signé une réalisation qu’il a voulue intimiste pour nous faire partager l’histoire d’un sexagénaire fatigué se raccrochant à ce qu’il peut après un divorce et un licenciement synonyme de précarité et annonciateur de fin. Le réalisateur a réussi à créer cette intimité, tant et si bien que nous avons presque l’impression de participer en temps réel au couscous dominical pour lequel il ne nous manque plus que les odeurs des plats fumants, avant de suivre le difficile montage d’un projet ambitieux. Et quand je dis ambitieux, c’est par rapport aux moyens disponibles. Seulement il y a tant de monde autour de la table lors du repas familial, que les conversations fusent de tous les coins et on a un peu de mal à discerner l’une ou l’autre, sans compter que la scène a presque lieu en temps réel. On a alors l’impression de faire du sur place, et c’est ce qui caractérise les 30/45 premières minutes de ce film. L’ennui s’installe, mais c’est là qu’intervient une scène intéressante, dont on n’a que faire sur l’instant, mais qui a son importance pour la suite, car elle a le mérite de déterminer la psychologie du personnage qu’est Majid (Sami Zitouni), et qui mériterait des baffes pour bien des raisons. On notera l’excellente prestation de Hafsia Herzi, aux multiples talents : vraiment douée sur le plan dramatique (je suis toujours admiratif de voir des comédiens parvenir à verser des larmes), elle est en même temps un rayon de soleil pour le personnage central, et nous gratifie même de danses orientales, sans qu’elle soit parfaite physiquement parlant. A noter également la performance d’Alice Houri qui, par l’intermédiaire de son rôle Julia, amènera la scène la plus forte émotionnellement, qui n’est rien d’autre qu’un élément supplémentaire à la longue litanie finale que va vivre Slimane Beiji, un final auquel le spectateur assiste sans pouvoir y faire quoi que ce soit. Sur un titre qui fait penser à une fable de La Fontaine, la réalisation est bonne, et la mise en scène amène une photographie intéressante, notamment avec ce contraste amené par cette vieille et infatigable mobylette à la peinture bleu fané qui se promène sans faiblir en ce début de 21ème siècle. Cependant, le réalisateur n’a pas su éviter les clichés, comme le fait que les maghrébins roulent en Peugeot, ou certaines expressions et intonations qu’on prête volontiers aux gens de cette communauté. Et puis surtout, c’est beaucoup trop long ! si long que j’ai lâché l’affaire au bout de 32 minutes, pour la reprendre dès le lendemain en invétéré curieux, fort de mon expérience en matière de films qui prennent tout leur sens à la fin. Cela dit, "La Graine et le mulet" est un film atypique, car il ressemble davantage à un reportage plus qu’autre chose, dans lequel on a laissé libre cours aux participants, en filmant la détresse, la solitude, la solidarité, la joie, l’hypocrisie, mais aussi l’échec, l’honneur, l’espoir et l’accomplissement. Tous les ingrédients qu’on retrouve dans les fables de La Fontaine. Je finirai cette critique par le titre, que je trouve bien trouvé. Car au final, le film pourrait se résumer à une histoire d’un homme têtu comme un mulet dont le destin finit de basculer sur une simple histoire de graines. Le spectateur peut être agacé par un début poussif, par des scènes beaucoup trop longues, visant à développer la psychologie des personnages, d’autant plus que la B.O. est pour ainsi dire aux abonnées absentes la plupart du temps. Malgré ces écueils, "La graine et le mulet" réussit à aiguillonner peu à peu notre intérêt, jusqu’à nous faire compatir du sort de Slimane Beiji. Au final, on ressort plutôt content d’avoir vu ce film, ne laissant pas le spectateur tout à fait indifférent. Mais après ? Que reste-t-il ? Certes on y repense, mais on n’a pas forcément envie de revoir ce film, et on est loin de garder un souvenir impérissable de cette aventure humaine. Si des fois je ne pige pas certaines notations quant à certaines œuvres cinématographiques, en tenant compte de tout ce que je viens de dire, je comprends aisément qu’on puisse donner à ce film toutes les notes possibles et imaginables, de 0,5 à 5 sur 5. Moi-même, j’ai eu beaucoup de mal à me décider entre les notes allant de 2 à 3,5.
    alouet29
    alouet29

    75 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2016
    Film étonnant. Les avis des spectateurs sont très tranché : on aime ou on n'aime pas ! Pour ma part, je suis plus mesuré.
    Le film est trop long et surtout répétitif, ce qui peut engendrer énervement ou ennui. D'un autre côté, on a une peinture réaliste de la vie, du courage, de l'entraide, de la méchanceté et de l'égoïsme, tout cela est bien bien tricoté, émouvant, tendre, drôle quelquefois, captivant aussi.
    Mention particulière pour Hafsia Herzi.
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    11 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 mai 2016
    Franchement je ne comprends pas comment ce film a pu avoir un tel succès. Aller au cinéma représente une distraction et voir une mère, qui pendant 10 minutes, essaie de mettre sa fille sur me pot ! C'est vrai j'ai craqué au bout de 40 minutes et j'en ai profité pour voir les critiques sur Allociné. Merci, la fin n'est pas meilleure que le début.
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    153 abonnés 1 189 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2016
    Même si la graine et le mulet n'est pas mon Kechiche favori, personne n'arrive comme lui à filmer le réel, les scènes au travail, en famille ou en société éclairent les vies de personnages terriblement humain. On traite les différences culturelles, les rapports inter générationnels, le racisme latent, la solidarité familiale jusqu'à l'hypocrisie ou la tentation du retour au pays, sans exagération, sans déformation, avec une justesse incroyable. Comme pour Adèle, je regrette juste cette tendance du réalisateur à filmer les corps féminins avec une "gourmandise" qui frise l’écœurement.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    279 abonnés 3 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2016
    Film que j'ai laissé de côté un moment avant d'oser me lancer et je ne regrette finalement pas !! Alors certes il y a des longueurs, des moments moins intéressants parfois, des moments agaçants avec des gros plans en veux tu en voilà mais c'est tellement réaliste; On a l'impression d'être assis à la table de cette famille et d'assister à leurs conversations, leurs règlements de compte et c'est plaisant. On suit leurs démarches administratives, leurs histoires de coeurs jusqu'au dénouement final qui nous surprend (et j'avoue m'a amusé un peu !!!) Je ne pensais pas accrocher du tout à ce film et en fait c'est tellement gênant d'être au coeur d'un déballage comme ça qu'on suit malgré nous et on veut savoir ce qui va arriver ! Mais de là à gagner tant de prix je ne sais pas...je suis dubitatif !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 juillet 2015
    Bien rares sont les films qui m'émeuvent au point de me nouer la gorge et de me faire verser une larme. C'est pourtant le cas de celui-ci, probablement grâce à l'ambivalence des émotions qu'il suscite. Le dénouement annoncé, tragique, est pourtant porteur d'espérance et d'optimisme. Quel est la valeur d'une vie ? Dérisoire comme cette course poursuite fatale et sans espoir de la mobylette volée par de jeunes écervelés ou Considérable par la générosité des personnes aimées comme le dévouement de sa fille qui fait l'offrande d'une danse du ventre débridée pour retarder de quelques minutes un dénouement catastrophique. Les acteurs, certes non professionnels servent admirablement ce magnifique scénario.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 août 2021
    Le trait appuyé et l'imagination toujours vivace. "La graine et le mulet" paraît comme un film sincère. Kechiche sait ce qu'il veut, n'en démord pas à l'écran. Les scènes longues, à rallonge, créées des compositions uniques, où tous les entrailles du comédien sont mises sur la table. Il est justement question ici de repas. Et le fait de transformer cette scène complètement banale en parenthèse à grand potentiel cinématographique, c'est très fort. A bout de souffle, je reste, un peu comme le personnage principal, à quai.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 décembre 2014
    J'ai commencé le film en me disant qu'il était un peu stressant et agressif. Puis au fur à mesure, je suis rentré dedans et j'ai adoré le scénario, les acteurs; cette famille, ces gens, je les ai déjà tous rencontré dans ma vie quotidienne. Comment on peut faire une fiction aussi réaliste ? Bravo
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 décembre 2014
    La Graine et le mulet est un film superbe. Superbe dans son message qui pousse à l’entreprise, à l’audace face à une morosité castratrice de secteurs économiques qui périclitent. Superbe dans sa direction d’acteurs. Kéchiche est décidément un fabuleux génie. C’est par ailleurs en lisant certaines critiques que le nom de Pialat m’est apparu. Pialat avait en effet dans sa première période, une propension aux scènes de la vie quotidiennes, jouées par des acteurs amateurs à la justesse saisissante. Kéchiche marche sur ses traces. Enfin le film est superbe dans sa manière de traiter les émotions et les sensualités. Si le film est assez verbeux (cf. la scène où la femme exulte sa rage de voir son mari la tromper ouvertement et ne peut s’arrêter de parler, ainsi que le long débat des anciens autour de la soirée organisée par Slimane), il est aussi extrêmement doué dans les non-dits. Les acteurs explosent, crient, et d’autres intériorisent : Hafsia Herzi se tait face aux fils de Slimane, mais expulse ses tensions dans une danse finale très sensuelle, à la limite du don de soi. Car si le film porte les valeurs familiales et des valeurs d’entraide, il est surtout un film d’amour qui transcende la paternité. Rym aime Slimane. La Graine et le mulet évoque donc la graine (Rym), qui germe à la fin du film et se révèle une plante sulfureuse, et le mulet, Slimane, qui porte tout le poids de sa vieillesse, de sa famille, de ses amis, et de la tradition. Un chef d’œuvre de 2h30 où le temps est invisible.
    Nico591
    Nico591

    46 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2014
    Encore une petit perle un chef d'œuvre signé Kechiche. La force de son cinéma vérité réside dans l'art de filmer des histoires ordinaires avec une science de la mise en scène juste parfaite. De plus, cette sublime le travail de ses acteurs qui sont pour la plupart amateurs. Avec ce film, il réussit également l'exploit de briser la frontière entre cinéma d'auteur et cinéma populaire en nous racontant une chronique familiale touchante et émouvante. Bref, Kechiche est en train de marquer le cinéma français de son art qui touche au génie grâce à sa direction d'acteurs et à sa camera sans filtre. La durée plutôt conséquente du film n'est jamais ennuyeuse, chiante mais la fin nous laisse un peu sur notre faim tant on aurait aimé que ce film ne s'arrête jamais. Et quelle performance de la sublime Hafsia Herzi qui crève littéralement l'écran.
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    53 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2014
    Potentiellement un petit chef d'oeuvre, sabordé lâchement par cette fin en queue de poisson! J'ai bien conscience que Kechiche a voulu proposer une fin ouverte, qui laisse libre cours à l'interprétation de chacun ; et je n'ai rien contre ce procédé, qui se justifie pleinement dans certains films (de tête, je citerais "Paris" de Klapisch, dont l'issue n'est pas tranchée et c'est très bien comme ça). Sauf que pour "La graine et le mulet" (2007), cette fin ouverte n'est pas un parti-pris selon moi, c'est juste une solution de facilité!
    La plupart des questions développées pendant 2 heures et demie restent sans réponse, en suspens : c'est hyper frustrant!!! Quid du daron, malaise ou décès? Donc quid du restau, de la mi-fa? Quid de son connard de fils, aussi lâche que le réalisateur pour le coup, que j'aurais aimé voir assumer les conséquences de sa bêtise? On ne saura jamais, et visiblement ça ne dérange pas grand monde...
    Je pousse un tel coup de gueule car le film avant cela est un bonheur, un petit bijou de tendresse et d'optimisme sur des thématiques telles que l'intégration, la crise économique, la famille recomposée, le mélange des communautés... Un regard bienveillant mais acéré, sans mièvrerie ni angélisme, qui sait pointer avec acuité les faiblesses, mesquineries et contradictions de ce petit monde sympathique et bigarré.
    Kechiche est et reste un grand metteur en scène, un des meilleurs réalisateurs français contemporains, avec toujours sa patte formelle très personnelle et reconnaissable, usant et abusant des gros plans, étirant ses scènes jusqu'à saturation, dirigeant ses acteurs (amateurs) comme personne, et parvenant ainsi à faire ressortir une réalité palpable, une vérité criante sur l'âme humaine via ce naturalisme brillant.
    Un dernier mot sur LA révélation du film, même si tous les comédiens sont formidables : la divine Hafsia Herzi, avec sa bouille et ses rondeurs adolescentes, sorte d'Adèle sudiste, qui crève littéralement l'écran.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 mai 2014
    Après avoir visionné La vie d’Adèle, j’ai eu envie de voir un autre film de Kechiche.

    Monsieur Beiji Slimane vient d’être licencié du chantier naval. Il décide avec l’aide de sa belle-fille de créer un restaurant sur un bateau. Fatigué de se battre, il survit grâce à sa famille et ce projet. Un projet qui les mène à une soirée-découverte du nouveau restaurant.

    Le film se place à Sète et j’ai eu l’impression de me trouver dans une ville du bled où la cuisine, la culture, la chaleur des personnages se ressent. Le décor est dans le port et les quartiers populaires.

    Comme dans La vie d’Adèle, Kechiche dépeint une partie de la société : des personnes à la culture maghrébine, leurs traditions, leur générosité. Par exemple, Rym, sa belle-fille, fait une danse du ventre très sensuel pour faire attendre les invités. La famille est soudée dans les bonheurs comme dans les épreuves : ils vont se souder pour réussir et soutenir Slimane.

    Le film paraît sous tension, Slimane est dans une période d’indécision où il se sent inutile. A soixante ans, on a l’impression qu’il est lassé de se battre. Très étrange cette soirée finale !

    Sous ses airs chaleureux, c’est un film dramatique, touchant. Que j’ai aimé sans plus.

    P.S. : La graine, c’est la semoule du couscous ; le mulet, c’est un poisson que l’on trouve dans les ports, le poisson des pauvres donc.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top