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Plume231
3 935 abonnés
4 639 critiques
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2,0
Publiée le 26 avril 2014
Vous tenez à savoir ce qu'était la Movida ou vous tenez simplement à vous faire toute l'intégrale Pedro Almodóvar ou les deux tout simplement, bon ben aucune raison de ne pas regarder ce "Pepi, Luci, Bom et autres filles du quartier"... Il y a déjà les thématiques du réalisateur à base de sado-masochisme, de sexualité débridée, de personnages féminins forts, et on apprend à ressentir ce qu'était la Movida, mouvement culturel qui a explosé peu de temps après la mort de Franco, un des meilleurs exemples d'un mouvement culturel qui se lâche totalement à l'image de ce film... Si on arrive à intégrer le fait que c'est un film, de l'aveu même du réalisateur, qui n'a donc en conséquence aucune prétention réaliste, que c'est en conséquence totalement libre peut-être beaucoup trop au niveau de l'histoire et des personnages, la technique amateur, qu'on oublie un gros creux dans la seconde moitié, il y a quelques scènes dans ce n'importe quoi assumé qui fonctionnent. Mais c'est à voir vraiment surtout soit pour l'intégrale Almodóvar, soit pour connaître la Movida, soit les deux...
Le premier long métrage de Pedro Almodovar et toutes ces obsessions sont déjà là : travestissement, urologie, masochisme, prostitution, homosexualité et même une femme à barbe (dans une séquence assez cocasse mais hors sujet). Si la première heure est intéressante pour ceux qui sont fascinés par l'univers du réalisateur, il faut bien admettre que la dernière partie est assez pénible et casse un peu l'ambiance. Mais globalement on passe un mon moment, et puis Carmen Maura est éblouissante.
Brouillon, vulgaire et mal tourné ce film est une grande déception.Il faudra attendre quelques années avant qu'Almodovar devienne un vrai cinéaste. Son premier film reste très indigeste.
Ce film qui ressemble à un film d'amateur est le premier long métrage d'Almodovar. ça ressemble à un cahier de brouillon mal griffonné dans lequel le metteur en scène puisera et développera les idées de ses films des décennies 90 et 2000 : sexe, masochisme, homosexualité masculine et féminine, urologie, drague queens, femme à barbe,drogue, provocation, libération de la femme ... on mélange, on secoue en sabotant le montage et ça donne du terreau mal fini sur lequel germera le génial Almodovar.
Très porté sur le sexe. C'est assez vulgaire et plutôt laid. Vraiment daté et typique d'un sujet scabreux qui fait parfois sourire dans la provocation mais ennuie au final par sa débilité!!!
Un des meilleurs Almodovar son premier film et déjà les prémisse d'un très grand metteur en scènes ce film est un petit bijou une grande originalité merci à lui je recommande chaleureusement
c'est quand même franchement mauvais : très court et pourtant trop long, je me suis ennuyé... Peut-être c'était novateur quand c'est sorti en Espagne, voire même provocateur (mais côté français même pas), mais maintenant c'est surtout peu passionnant. On sourit tout de même deux ou trois fois, ce qui est mieux que rien et permet de "gagner" une étoile. Almodovar a fait des films qui m'ont plus plu par la suite, mais là en 2023 son premier film n'a plus beaucoup d'intérêt en dehors de la curiosité dans sa filmographie (il aurait été l'unique film d'un réalisateur inconnu, les critiques seraient nettement plus incisives je crois, en lisant des critiques à 2 étoiles dont le texte est plutôt 1 étoile ou moins).
D'habitude j'apprécie assez le monde créé par Almodovar, mais pas cette fois. Le film tourne en rond, n'est pas franchement interessant, souvent vulgaire. Les actrices ne sont pas exceptionelles, non honnetement c'est une deception.
Très moyen, on sourit parfois de certaines situations mais sinon globalement on s’ennuie un peu, le scénario est assez maigre. Ça reste malgré tout intéressant dans le sens où on y voit déjà les sujets de prédilection du cinéaste.
Avec ce film, Pedro Almodovar pose quelques bases de ce qui fera son cinéma, on le reconnait. Mais doit-on le juger comme premier film connu du metteur en scène espagnol et annonciateur de la carrière qu'on lui connait ou peut-on le prendre à part, sans tenir compte de la suite de l'homme ? Car si on juge le long-métrage seulement pour lui même, sans tenir compte de ce qu'il annonce, autant dire que cela reste assez décevant. Certes, Pedro Almodovar a une incroyable énergie, une incroyable folie dans sa mise en scène et dans ce qu'il raconte. C'est une grande claque pour cette Espagne à peine défrancoïsée. Reconnaissons-le. Mais cela doit-il pour autant faire passer la pilule d'un film qui, à trop vouloir être libre, finit par aller dans tous les sens ? Pedro Almodovar a bien du mal à canaliser toute cette énergie, toute la folie. Alors c'est sympa au début et puis ça finit par lasser. Cela finit par donner l'impression que c'est un film brouillon. Mais allez, ne soyons pas trop dur, le film témoigne d'une réelle envie de faire du cinéma, autrement, et de dire quelque chose. Et c'est déjà ça. Et puis, admettons le, quand on voit ce qu'a donné par la suite le metteur en scène on peut bien lui pardonner cette première œuvre incontrôlée.
Une curiosité qui se laisse regarder. On sent qu'il s'agit là des débuts d'Almodovar car on retrouve pas mal de ses futures obsessions cinématographiques comme l'omniprésence des femmes (victimes des hommes), les travestis ou le sexe malsain (viol ici), mais développées de façon brute. Des scènes censées être choquantes (comme celle où Bom urine sur Luci ou celle du viol) sont volontairement traitées de manière légère. Quant aux personnages, ils sont très stéréotypés: on les croirait échappés d'une BD. Les points les plus positifs sont: une excellente B.O (à laquelle a participée la chanteuse Alaska, qui joue Bom), des costumes sympas, des personnages secondaires marrants et la présence des futures actrices fétiches du réalisateur (Carmen Maura, Cecilia Roth...)...Le tout donnant donc un film surréaliste, excentrique et coloré, dénué de logique et de morale traditionnelles et très typé "Movida". C'était l'intention d'Almodovar (comme on peut le lire dans la fiche du film) donc on salue son audace et son originalité mais je pense qu'il y a quand même une critique sociale au niveau du policier et de sa femme, qui rappellent le franquisme conservateur (du coup le réalisateur espagnol ne semble pas totalement sincère dans ses déclarations!). De plus, l'ensemble reste trop brut pour emporter totalement l'adhésion. A voir quand même pour la liberté qui s'en dégage (liée à l'époque?) et pour changer des films auxquels on a droit aujourd'hui. Mais à ne pas considérer comme un grand film!
Premier long métrage de Pedro Almodovar, Pepi, Luci, Bom est un manifeste cocasse du mouvement underground se développant dans l'Espagne du début des années 80 : la bien-nommée Movida. Totalement imparfait - de par son manque de moyens et son urgence empirique - le film fait l'effet d'une historieta dans son découpage et son graphisme alors qu'il tient du sitcom télévisé dans son registre et son format. Almodovar provoque le public en exhibant pléthore de tabous sexuels, culturels et idéologiques, se voyant flanqué d'une interdiction aux moins de 18 ans... Il en résulte un objet relativement méconnu mais digne d'intérêts, tragi-comédie en forme de point d'exclamation qui, si elle manque parfois de fluidité, respire l'energie et l'euphorie de scène en scène. Frontal, anarchique et déjà féministe le cinéma de Pedro Almodovar ne fait que commencer, mais annonce la couleur d'une oeuvre singulière et colorée. Une séquence se démarque toutefois de l'ensemble : le concert punk dans la cave, siégant au coeur du métrage...
Découvert sur Arte à l'occasion d'une rétrospective "cinéma espagnol", ce premier film "professionnel" d'Almodovar est sans nul doute un objet curieux à regarder. On y assiste au marivaudage - parfois à la limite de la pornographie - de trois jeunes femmes apparemment prêtes à tout tenter dans le Madrid de la movida. Il y a quelques scènes amusantes, et c'était peut-être révolutionnaire à l'époque, de mon côté j'ai trouvé que ça n'avait pas très bien vieilli. Mais ma copine était pliée en quatre tout le long, donc ça doit dépendre des sensibilités.