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    Captivity
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Captivity" et de son tournage !

    Affiches censurées, film sanctionné

    Aux Etats-Unis, en mars 2007, une série de quatre affiches du film dut être retirée des murs de Los Angeles et New York après que AfterDark Films, l'une des maisons de distribution du long métrage aux Etats-Unis, eut reçu des dizaines de plaintes de particuliers et d'associations familiales et que des éditorialistes eurent signé des papiers véhéments pour dénoncer la violence de ces affiches, présentes sur les murs des deux villes depuis le 13 mars, respectivement titrées "Enlèvement", "Confinement", "Torture" et "Fin". La première montrait Elisha Cuthbert avec la main d'un agresseur gantée de noir sur la bouche ("Enlèvement"), la deuxième ("Confinement") la laissait deviner derrière une grille, la troisième ("Torture") la montrait effrayée, du sang coulant de l'une de ses narines, tandis que la dernière ("Fin") présentait son corps sans vie.Lancé en dépit de l'interdiction de la MPAA (association des grands studios américains), cet affichage valut au film de se voir sanctionner le 29 mars par la puissante association, qui suspendit le processus d'attribution du visa d'exploitation pendant un mois.

    Action confinée

    L'intrigue de Captivity se déroule essentiellement dans deux décors : une cellule exiguë et la maison sous laquelle elle se situe. Roland Joffé en a fait une trame fondamentale de la narration du film, une toile dans laquelle les personnages se laissent attraper. "Ce confinement sert d'autant mieux le film que les personnages évoluent de façon surprenante", raconte le réalisateur. "Captifs avec eux, nous partageons plus intensément leurs épreuves, leurs peurs et leur douleur." S'ajoute au huis clos une utilisation de la lumière qui joue entre la clarté et l'obscurité, ce qui renforce la tension.

    Changement de genre pour Joffé

    Mieux connu pour ses films dramatiques et ses fresques historiques, le choix de Roland Joffé pour Captivity est surprenant. "L'implication de Roland Joffé comme réalisateur m'a donné à voir le scénario différemment, à cent lieues d'un film d'horreur classique", explique Leonid Minkovski, l'un des deux producteurs russes. "Je me suis rendu compte qu'il ne s'agirait pas simplement d'un film effrayant comme tous les autres, mais d'un passionnant thriller psychologique." N'ayant jamais tâté du film de genre, Joffé s'est enfermé avec son producteur Mark Damon pour visionner de nombreux longs-métrages horrifiques afin d'étudier les techniques nécessaires.

    De New York à Moscou

    Captivity est la première coproduction russo-américaine de la société Ramco, fondée en 2002 par Leonid Minkovski et Sergei Konov. Le film fut entièrement tourné dans les studios de Mosfilm, en Russie, avec une équipe constituée à 80% de russophones, ce qui causa durant les premières semaine quelques problèmes de compréhension avec les techniciens anglo-saxons : même les interprètes mis à disposition sur le plateau n'étaient pas toujours capables de traduire les termes techniques utilisés des deux côtés. Mais au bout de trois semaines, la communication ne constitua plus un obstacle majeur.

    Relation à distance

    Le chef décorateur Addis Gadzhiev vivant en Russie, Roland Joffé et lui ont mis au point le décor de CAPTIVITY en communiquant par mails. Mark Damon l'a largement complimenté pour son travail, argumentant que, pour quelqu'un qui n'a jamais mis les pieds aux Etats-Unis, Gadzhiev a parfaitement réussi à capturer l'atmosphère d'une maison new-yorkaise standard. Le décor a finalement été approuvé par Joffé lors d'un mois de pré-production passé à Moscou, juste avant de démarrer les prises de vue.

    Une enfant de la télévision

    La jeune héroïne du film, Elisha Cuthbert, s'est fait connaître en incarnant la fille de Jack Bauer dans la série culte 24 heures chrono. Souffre-douleur de la série, elle y est souvent prise à parti ou kidnappée pour servir d'enjeu dramatique. Dans la saison 2, elle se retrouve même entre les mains d'un maniaque qui lui fait croire qu'une bombe atomique a explosé et l'enferme avec lui dans son abri anti-atomique... La cellule de Captivity n'est donc pas la première à laquelle la jeune actrice est confrontée.

    De l'ombre à la lumière

    L'un des éléments les plus intéressants du film provient de la manière dont sont utilisées la lumière et l'obscurité, jouant sur les peurs de Jennifer. Roland Joffé explique : "L'un des thèmes de Captivity est le jeu sur la lumière et l'obscurité. Jennifer Tree a une phobie envers l'obscurité. Son kidnappeur s'en sert, la lumière pour la récompenser, l'obscurité pour la punir. Mais la lumière révèle aussi la terreur, tandis que l'obscurité représente paradoxalement un refuge. Un refuge qui, malgré tout, provoque des peurs plus grandes encore."

    Une plume expérimentée

    Larry Cohen, auteur du scénario de Captivity, est un habitué du thriller tendu et dynamique : c'est lui qui a signé, ces dernièrs années, les scripts de Cellular et Phone game, ce dernier se déroulant quasi entièrement dans une cabine téléphonique.

    Un geôlier cultivé

    Le bourreau de Jennifer dans Captivity est aussi un geôlier raffiné : il sème aux quatre coins de la cellule des extraits d'un poème de T.S. Eliot, The Wasteland, comme autant d'indices matériels et de reflets de sa vision tragique de l'univers.

    Au coeur du rôle

    Pour aider Elisha Cuthbert à trouver le ton juste pour incarner Jennifer, Roland Joffé lui a fourni un "Journal intime de Jennifer" rédigé par ses soins, en dotant son personnage d'un riche background. Choisie pour sa célébrité et le fait qu'elle offre une identification facile à ses nombreux fans, identification indispensable dans le cadre de l'lintrigue, Elisha Cuthbert a beaucoup puisé dans l'histoire de son personnage, dont le film révèle morceau par morceau les faiblesses et les angoisses.

    Une statistique inquiétante

    Captivity s'inspire d'un chiffre inquiétant : chaque année aux Etats-Unis, 850 000 personnes disparaissent sans laisser de traces, dont la plupart ne reviennent jamais. C'est à partir de cette statistique que le scénariste, Larry Cohen, a brodé son histoire d'enlèvement.

    After Dark Film habitué à la polémique

    La promotion de Captivity n'est pas la seule campagne publicitaire de la maison de distribution After Dark Film à avoir fait des vagues, selon The Hollywood Reporter quinze groupes de prévention du suicide s'étaient déjà opposés aux affiches de Wristcutters: A Love Story représentant des gens qui sautaient d'un pont, s'éléctrocutaient ou se pendaient.

    Quel est le point commun entre Elisha Cuthbert et Harrison Ford ?

    Une des affiches de Captivity montre Elisha Cuthbert emmurée, le visage déformé par la peur et l'etouffement. Les tonalités de l'affiche et les traits émaciés de l'actrice rappellent étrangement Han Solo congelé dans la carbonite à la fin de Star wars : Episode V - L'Empire contre-attaque.

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