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    Les Portes de la nuit
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 804 abonnés 12 441 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2011
    Certains considèrent que "Les portes de la nuit" constitue le chant du cygne du rèalisme poètique! C'est absolument vrai car il s'agit d'un drame psychologique et fèerique, qui fut èreintè avec beaucoup d'injustice par la critique, au moment de sa sortie! L'histoire se passe dans le Paris de la libèration, qui nous est montrè avec un souci constant d'authenticitè! Un ouvrier et une femme qu'il vient de rencontrer ("la plus belle femme du monde") sont poursuivis par le mari de cette dernière et par un ancien milicien avec une distribution exceptionnelle dont Yves Montand dans le rôle de l'ouvrier, Nathalie Nattier dans celui de la femme, Pierre Brasseur dans celui du mari et Serge Reggiani dans celui du milicien! Des acteurs qui sont encore prèsents dans tous les esprits avec l'un des meilleurs musiciens à vocation populaire, Joseph Kosma, qui a travaillè de façon très heureuse dans ce grand classique de Marcel Carnè! Un incontournable dont la rèussite tient autant au scènariste (Jacques Prèvert) qu’au rèalisateur (Carnè), au chef opèrateur et au dècorateur...
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    28 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juin 2007
    Où l'on vérifie encore que si Pévert pouvait écrire de somptueux dialogues, son talent de scénariste était faible. Car la trame de cette histoire s'apparente à celle d'un roman photo, et vire par moments au mélodrame pour midinette (scènes entre Malou et Jean). Le personnage de "la fortune", prédisant de manière sentencieuse les destins, pourtant bien joué, ne fait qu'ampouler l'ensemble; le père de famille nombreuse cabotine et fatigue. On craint la réapparition de ces deux personnages.
    Le rythme est lent, la première partie du film bavarde, les séquences sans intérêt abondent (épisode de la gitane par exemple).
    Que sauver ? D'abord la dernière partie du film, plus retenue, plus réaliste. Puis les personnages de Jean (Montant) et de Georges (Brasseur). Enfin la bande son, articulée autour de la chanson "les feuilles mortes", créée à cette époque.
    A voir par curiosité.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 mars 2010
    Pas exceptionnel, malgré la présence de 3 grands acteurs. On a tendance à s'ennuyer un peu.
    Montand est parfois franchement médiocre. Seul Reggiani est vraiment convaincant.
    NeoLain
    NeoLain

    4 997 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mars 2011
    Yves Montand illumine cette nuit ou bien des portes s'ouvre pour y découvrir la beauté, et une beauté qui s'évapore, la beauté dans sa splendeur qui tout à coup s'éteint. Superbe prestations des acteurs, notamment le personnage qui se dit être le "destin" que joue Jean Vilar profond et complexe, purement un régal.
    Estonius
    Estonius

    3 396 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 novembre 2016
    Que d'ennui ! A quoi se raccrocher ? L'intrigue ? Son intérêt est quasi nul puisque tout est dit d'avance par le personnage du Destin (incarné avec une lourdeur agaçante par Jean Vilar), quant aux scènes secondaires (la gitane) on se demande leur utilité. Le contexte ? Force est de constater qu'il est maladroit dans son manichéisme ? Les acteurs ? Ça manque considérablement de pointure, Montand n'est pas très bon, Reggiani fait ce qu'il peut mais est prisonnier d'un personnage trop chargé, Carette cabotine et Saturnin Fabre se croit au théâtre, quant à ces dames elles sont transparentes. Les dialogues ? Trop ampoulés, trop écrits, trop bavards, Prévert commettant les mêmes erreurs que pour "les Visiteurs du soir". L'ambiance ? Ben oui, il y a une ambiance, c'est indéniable, mais ça ne suffit pas à faire un film (idem pour la musique). Il faudra attendre "La Marie du port" pour retrouver le grand Carné.
    bsalvert
    bsalvert

    412 abonnés 3 582 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 juin 2011
    Le film a terriblement vieilli, le jeu des acteurs est totalement dépassé, mais on y trouve les débuts d'Yves Montand.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 janvier 2008
    Dernier film de la collaboration entre Carné et Prévert, c'est le film qui fit découvrir Yves Montand. Un film injustement critiqué lors de sa sortie en 1946 puisqu'il ose parler de la collaboration à la sortie de la Seconde Guerre Mondiale. C'est pour ce film que fut composée la chanson "Les feuilles mortes". Ce film est donc incontournable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 octobre 2010
    Juste fantastique, le duo Prévert/Carné fonctionne plus que jamais dans ce film qui à mon humble avis est sans défauts. A voir et à revoir.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 163 abonnés 5 159 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 août 2015
    Film assez étrange et obscur. Beaucoup de philosophie et un enchaînement de scènes qui ne semblent pas avoir de rapports entre elles. Seul l'amour est le point commun. Restent deux chansons immortelles de Prévert et Kosma.
    Santu2b
    Santu2b

    252 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2014
    La dernière collaboration d'un duo mythique du cinéma français : Marcel Carné et Jacques Prévert. Datant de 1946, l'oeuvre s'érige en première exploration du monde résistant et de ses innombrables soubassements. Film maudit, échec cinglant à sa sortie dans un Paris se remettant tout juste du traumatisme, "Les Portes de la nuit" sera ensuite démoli quelques décennies plus tard par les jeunes-turcs de la Nouvelle Vague, en particulier Truffaut. À sa vue, on ne peut être que surpris que déjà, au lendemain de la guerre nous assistions à une première cristallisation des lieux communs de la France occupée ; du résistant héroïsé, parfois construit de toutes pièces au collabo cloué au pilori. Bref c'est tout ce lot d'images bientôt irascibles que Carné dévoile en avant-première et qui atteindront leur paroxysme absolu en 1973 avec "Le Chagrin et la Pitié". Prévert n'est peut-être pas dans sa meilleure forme scénaristique et littéraire, mais sait encore nous livrer quelques jets de sa force poétique. On a aussi beaucoup pesté contre l'interprétation initialement prévue à Gabin et Dietrich et finalement attribué à des jeunots. Celle-ci est tout simplement inégale, un peu à l'image d'Yves Montand ici dans l'un de ses premiers rôles ; l'acteur se débat remarquablement mais si persiste la fleur de l'âge. À réhabiliter.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    135 abonnés 1 628 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2017
    Carné/Prévert, un des duos majeurs du cinéma mondial des 30’s, signe, avec leur dernier opus, la fin d’un courant : « le réalisme poétique ». L’aspect poétique est pratiquement entièrement porté par un personnage mystérieux : « Le Destin ». Ce film ne figure pas au panthéon des deux compères, mais bien injustement.
    Un critique a écrit à propos de ce film : « La nuit tous les chats sont gris, dit-on. Sauf chez Carné et Prévert, les maitres du « réalisme poétique », chez qui la symbolique demeure toujours très forte. Clairement, pour eux, la nuit c’est l’occupation. Une tâche dans l’Histoire. Une période sombre sur le point de s’achever. Mais pas encore tout à fait. Dans ce Paris fraichement libéré mais toujours capitale d’un pays rationné et en guerre, l’heure est - plus que jamais - au règlement de compte. Car les rôles s’inversent : les puissants d’hier sont devenus les faibles ; les prédateurs sont devenus les proies. Et dans ce quartier populaire du nord de Paris, on assiste au chassé-croisé des ennemis d’hier tel un ballet orchestré de main de maitre par le Destin, personnifié en un fantasque clochard. De façon étonnement frontale, le film évoque ici - et sans concessions - la collaboration dans ce qu’elle a de plus sale et de plus rebutante : les dénonciations, les tortures, mais aussi l’exploitation de la situation, l’enrichissement et le profit personnel de certains aux détriments de leurs compatriotes et voisins. Autant de vices symbolisés par la Famille Sénéchal, formidables salopards de père en fils, merveilleusement incarnés qui plus est par Serge Reggiani et Saturnin Fabre. Face à eux, il y a ceux qui ont souffert en silence, les résistants et les gens du peuple. Ceux-là sont dans le ressentiment mais déjà plus dans la vengeance : trop de sang a déjà coulé, trop de souffrances ont été subies, et chacun aspire déjà à autre chose et à retrouver des jours meilleurs. Et puis, tel un printemps après un long hiver, il y a l’amour qui pointe le bout de son nez, comme l’espoir d’un possible renouveau. Sauf que chez Carné, il n’y a pas de rédemption possible. Tout cela est trop tôt. Les salauds restent des salauds et le bonheur n’est encore qu’un leurre. Au final, cela donne lieu à un beau film triste mais dans l’ensemble assez inégal, qui marque les débuts à l’écran d’un Yves Montand pas encore charismatique (pas trop aidé par l’interprétation assez fade de sa partenaire Nathalie Nattier) mais qui signe néanmoins avec la mythique chanson « Les feuilles mortes » son premier véritable succès. »
    Bien entendu que le film a vieilli et que les deux acteurs principaux n’avaient pas les épaules assez solides : Montand esttrop tendre et Nattier est transparente… Mais qu’en aurait-il été si Gabin et Dietrich s’en était emparés ? Eux pour qui Carné/Prévert avait écrit le film.
    Moins connu que leurs films précédents, il mérite pourtant largement le détour. Pour mon compte ,e jeu du Destin et du hasard m’a beaucoup fait pensé au cinéma de Allen.
    mon blog : tout-un-cinema.blogspot.fr
    willycopresto
    willycopresto

    131 abonnés 1 352 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 avril 2017
    "Les portes de la nuit" (1946) Arte le 03.04.2017

    Même avec les signatures prestigieuses de Carné à la réalisation et Prévert au scénario, je me suis profondément ennuyé en regardant ce film qui a très très mal vieilli. C'est long, morne, ennuyeux, et on se demande si ces portes vont rester longtemps fermées ! Je trouve que la réputation flatteuse qu'on attribue à ce film d'après-guerre est surfaite ! Certes, c'est amusant de voir un certain nombre d'acteurs, alors jeunes (et il en est qu'on reconnaît difficilement), Yves Montand en tête ! Par contre, on dit que Nathalie Nattier avait été choisie parmi de nombreuses comédiennes sélectionnées pour remplacer Marlène Dietrich... Elle était pourtant loin d'en avoir le talent et sa carrière sur le grand écran s'est arrêtée à la fin des années cinquante. Ils ne sont guère nombreux à se souvenir d'elle aujourd'hui...Elle est décédée en 2010.
    willycopresto
    benoitparis
    benoitparis

    110 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 août 2011
    Le réalisme poétique est généralement porteur d’une vision pessimiste des choses, c’est particulièrement flagrant avec « Les portes de la nuit », qui dresse un tableau particulièrement désenchantée de la Libération (période qui se prêtait pourtant à l’espoir et la glorification) avec sa misère matérielle, les douleurs inguérissables héritées de l’occupation, les règlements de comptes inévitables. La reconstitution de la vie de gens modestes, dans le quartier de Barbès (quand on vit près du quartier on est vraiment admiratif devant la manière dont est animé la station Barbès Rochechouart) est très attachante. La composante fantastique ou merveilleuse est réduit à sa plus simple expression : un personnage allégorique de clochard extralucide personnifiant le destin. Le porteur typique d’un thème cher à Prévert, celui de la fatalité. Le réalisme poétique tardif prend une nouvelle force dans son dépouillement même.
    Jo D
    Jo D

    28 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 octobre 2012
    Une ambiance parisienne assez noire et très bien reconstituée dans cette ère à cheval entre occupation et libération. "Les portes de la nuit" retrace le destin de plusieurs personnages, dont Jean Vilar alias "le destin" en est la plaque tournante et le fil rouge. L'ensemble du film reste assez ennuyeux et ne m'a pas emporté plus que ça. Le chaos final, cher à notre Marcel Carné national, donne un peu de sens à l'ensemble de l'oeuvre et permet de rendre le tout acceptable. Malheureusement le casting haut de gamme (dont Pierre Brasseur et Yves Montand) n'est pas arrivé à sauver ce film et à lui donner un intérêt ne serait-ce que minimal.
    François Truffaut avait à l'époque requalifié ce film "Les portes de l'ennui", j'avoue que l'idée m'est aussi passée par la tête...
    selenie
    selenie

    6 285 abonnés 6 191 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2009
    Dernier film du couple Carné-Prévert pour leur film le plus inégal. Il faut dire que réalisé un film en 1946 avec des allusions plus ou moins grosses sur la collaboration ne devait pas être facile.
    Pour ma part je trouve que ce film est dans la lignée de leur filmographie. Cependant il est vrai que le scénario a quelques faiblesses (des scènes presque hors-sujet) et des interprètes plus que justes comme Yves Montand (pas à l'aise, comme impressionné) et Nathalie Nattier.
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