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    Three times
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    Marc H
    Marc H

    61 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    bien meilleur que le décevant millinium manbo, ici le casting fait un sans faute, le réalisateur livre un film interessant bien que moyennement rythmé, un scénario mignon sans plus...moyen mais original et esthétiquement excellent...chouette, quoi
    dejihem
    dejihem

    136 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 août 2010
    Moi aussi j'aurai voulu aimer mais je n'ai pas pu.
    Soporifique, etc.
    willyzacc
    willyzacc

    78 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 juin 2015
    Un film de Hou Hsiao-Hsien vraiment très contemplatif, dont une deuxième partie muette difficile à suivre. Un bon film dans l'idée, un peu moins dans le déroulement où l'ennui pointe le bout de son nez. A noter quand même une fantastique Shu Qi et une très belle troisième partie.
    Kloden
    Kloden

    123 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2016
    Après une première partie en état de grâce, qui profite de la nostalgie du réalisateur pour la période de son enfance pour atteindre un lyrisme fragile mais au parfum d'absolu, Three Times s'effondre peu à peu. C'est que Hou Hsiao-Hsien refuse d'y laisser la moindre chance à cet amour trois fois réincarné d'exister pleinement en dehors de son premier segment. La partie médiane, qui se déroule en 1911, redouble de cruauté envers son personnage féminin, qui est privé d'un amour libérateur par le contexte social (courtisane de luxe, elle ne sera pas rachetée par le journaliste progressiste auquel elle voudrait s'offrir) autant que par le traitement froidement élégant choisit pour le développer. Le muet, coupé de dialogues en intertitres trop fréquents pour ne pas casser la pureté des scènes qu'ils rythment, font de cette histoire un passé indirectement accessible qu'il nous faut traduire quitte à en perdre l'essence et l'harmonie immédiate. Le segment final, quant à lui, rappelle l'errance hyper-contemporaine de Millenium Mambo en faisant de notre époque un temps où le relativisme général a tué ce qui faisait de chaque moment quelque chose d'unique et de non reproductible. La libération sexuelle, incarnée par ces deux comédiens sublimes dont les personnages n'ont cette fois pas la retenue qu'imposait la période historique des deux autres histoires, n'est qu'une compensation futile à un manque, lui-aussi cruel, de profondeur et de vérité. Ainsi, le déroulement du film force à retourner en esprit vers son premier segment et à se nourrir de la beauté auquel Hou Hsiao-Hsien y préservait un cocon. En nous forçant à embrasser sa propre nostalgie, le réalisateur dresse l'image de l'amour comme celle d'un sentiment fragile, peut-être déjà mort, qu'on ne peut (malgré ce que promettait le pitch) rencontrer qu'une fois et rechercher en vain, le reste du temps. Cependant, la pudeur de la relation des personnages du premier acte et la douceur du traitement qui était réservé à leur univers laisse à penser que ces amants ont encore tout à vivre et que l'avenir leur appartient. Tranquille, découlant d'événements anodins, l'idylle promet d'autant plus qu'elle n'a besoin d'aucune emphase pour toucher à la plénitude. Et en le coupant de toute origine individuelle (les amants se trouvent ou se ratent selon les époques alors qu'ils paraissent être de pures réincarnations), le récit fait de l'amour le résultat d'une alchimie insaisissable qui distribue le bonheur à certains en se nourrissant de la cruauté qui la voit se refuser à tant d'autres. Le travail sur le temps, restitué par blocs équivalents et sans emprise pour le romanesque, est lui-aussi assez fascinant. Dommage, en fait, que tout le parti pris artistique repose sur le sacrifice de deux parties en faveur d'une autre, parties délaissées non sur le plan psychologique ou formel, mais sur le plan de l'émotion. Le dernier mot doit quand même revenir au mouvement général qui donne toute sa force à ce nouvel objet aussi distant que pénétrant, qui rappelle que la nostalgie peut pratiquement mettre fin à une vie, en revenant sans cesse à un même instant qui laissera tous les autres dans l'ombre.
    Cluny
    Cluny

    72 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 octobre 2012
    Trois histoires autour de l’amour, un même lieu, Taïwan, deux acteurs, et trois périodes différentes. Ces trois moyens métrages parlent d’approches différentes de l’amour, et donnent lieu à des façons différentes de les filmer.

    1966. May travaille dans une salle de billard. Elle rencontre Chen. Ils flirtent. Puis il doit partir à l’armée. Elle reste, l’attend, puis s’en va. Quand il revient, il part à sa recherche…
    Rythmé par les chansons des « Aphrodite’s Child », ce film évoque à la fois « Les Parapluies de Cherbourg » (le chassé-croisé, le rôle du départ à l’armée) et « In the mood for love » (la tension amoureuse retenue, les robes sixties).

    Le film se termine sur le premier passage à l’acte : sous la pluie, Chen prend la main de May… Animée d’une langueur nostalgique, il montre l’intensité des émois de la rencontre ; un regard, un effleurement prennent une ampleur voluptueuse, et le talent de Shu Qi se manifeste dans chaque sourire esquissé, dans chaque déplacement en apesanteur… Longs et lents travelings, éclairage tamisé, la réalisation est adaptée à l’histoire : fluide et élégante.

    1911. Ah Mei est courtisane dans une maison de plaisir. Elle a pour client M. Chang, jeune bourgeois qui combat pour sortir Taïwan de la domination japonaise. Elle le sensibilise au sort d’une de ses amies, tombée amoureuse. Il va utiliser ses relations et sa fortune pour permettre leur mariage. Mais quand elle lui demande de faire la même chose pour elle, il l’abandonne, préférant ses ambitions politiques.

    Tourné en couleurs, ce film est muet, avec des inter-titres. Seuls sons, le chant lancinant de la courtisane, et le bruit de l’enveloppe qui se déchire, couperet qui met fin à son espoir…
    Là, on retrouve le style des « Fleurs de Shangaï », tourné aussi dans une maison de plaisir. Le réalisateur joue de l’exiguïté des lieux par des plans fixes qui utilisent portes, fenêtres et miroirs pour démultiplier les points de vue. L’amour ici est soumis au plaisir et aux choix arbitraire des hommes, et le même Chang qui offre le bonheur à l’une condamne l’autre au malheur.

    2005. Jing est chanteuse de rock, bisexuelle. Elle rencontre Zhen, photographe. La technologie de la communication est partout : e-mail, photo numérique, téléphone portable, SMS, et pourtant les personnages se croisent, font l’amour, se quittent sans jamais donner l’impression d’être heureux, sans jamais vraiment échanger… Il s’agit d’un prolongement de « Millenium Mambo » : même actrice (Shu Qi), même lumière nocturne, même place de la techno… Le film débute sur un long traveling qui suit la moto de Zhen slalomant dans la circulation de Taipeh. La caméra virevolte dans des espaces entrelacés : boîtes, appartements, cybercafés. La narration est destructurée, à l’image de la vie urbaine dans le village mondial de ce nouveau millénaire.

    Comme vous pouvez le deviner, j’ai adoré ce film pour son intelligence, sa virtuosité, son esthétique, son actrice. Habitué et grand fan du cinéma asiatique, aujourd’hui un des plus créatifs, je peux comprendre qu’on ne partage pas mon enthousiasme et qu’on ait du mal à rentrer dans une monde si différent (une amie s’en souvient, qui s’est endormie aux « Fleurs de Shangaï » !), malgré un propos universel.
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 octobre 2007
    Très beau film, très ample, avec des trouées de temps. Trois fois, trois recommencements, et toujours la même impossibilité de connaître et d'aimer l'autre.
    Plume231
    Plume231

    3 857 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 janvier 2012
    Trois histoires d'amour à trois époques différentes et avec les deux mêmes acteurs, à la lecture de ce synopsis je m'attendais naïvement à un film romantique puissant, lyrique voir même un peu barje. Quelque chose qui déchire vraiment, bien comme j'aime ce genre d'oeuvre. J'ignore si pour Hou Hsiao Hsien émotion est synonyme d'ennui mais si c'est le cas le cinéaste a réalisé un film plein d'émotions. Je crois que j'ai même réussi à voir plus chiant que "In The Mood For Love" c'est dire. La première partie, c'est très lent mais on arrive encore à tenir. La deuxième partie, muette, commence déjà sérieusement à t'assommer (et pas du tout parce que c'est muet, je précise, mais juste parce que la mise en scène rend l'histoire ennuyeuse !!!). La troisième partie qui se déroule dans l'époque contemporaine t'achève complètement. "Three Times" ou comment à partir d'une très bonne idée de départ on peut faire un film ennuyeux à mourir.
    JamesDomb
    JamesDomb

    101 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    D'accord les acteurs sont très beaux, la photographie est un vrai régal...mais quel ennui ! Trois histoires d'amour situées à trois époques différentes mais creuses et vides d'intéret. Le premier volet de ce triptyque est peut-etre celui qui retiendra le plus l'attention avec une osmose parfaite entre l'image et la sublime musique des Platters (Smoke gets in your eyes) et surtout celle des Aphrodite's Child (Rain and tears). L'épisode de l'année 1911 pendant la période troublée de l'histoire de Taiwan (annexée par le Japon) est originale dans sa forme (retour au cinéma muet) mais alors on lutte pour ne pas s’endormir...Quant à la troisième partie, celle de nos jours à Taipei elle est simplement soporifique et finit de plomber le film. Le couple d'acteurs Shu Qi et Chang Chen est impeccable et très beau dans chacun des triptyques. Le romantisme de la première partie m'a le plus interpellé (on pense à Wong Kar Wai) et je n'ai pas du tout aimé le theme du poids des traditions de la deuxième partie et celle de la liberté des moeurs de la troisème partie. Une beauté formelle indéniable mais, comme d'ailleurs j'avais pensé pour 2046, où la forme prend le pas sur le fond. Le perfectionnisme (comme Wong Kar Wai) de la réalisation d’Hou Hsiao-Hsien détruit souvent toute sensibilité et sentiments et je suis quasiment resté indifférent aux histoires durant plus de deux heures (par conséquent très longues).
    SpiderBaby
    SpiderBaby

    43 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 août 2013
    Je le confesse j'ai eu du mal à écarquiller les yeux tout le long du film, manquant de me décrocher la mâchoire, consultant ma montre plusieurs fois par minute, tant le temps parait triplement se dilater à la vue de "Three Times".
    C'est pas bon signe me diriez vous. Pourtant, je n'ai pas quitté la salle avec une impression négative. Il y avait quelque chose d'envoûtant dans cette berceuse.
    Et si je manquai de connaissances historiques pour pleinement apprécier la seconde partie, la plus ambitieuse mais aussi la plus soporifique -prévoyez une boîte de vitamines C à portée de main ou shoutez vous au café avant la projection- la troisième m'a davantage touché, pour bien saisir l'air de notre temps. Un temps où de plus en plus, on communique, se dévoile, par le biais de textos et autres messages électroniques.
    Dodeo
    Dodeo

    99 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2012
    Three Times, trois époques, une actrice, un réalisateur. De l’aveu de producteurs le scénario devait être transcrit au cinéma par trois réalisateurs distincts qui se verraient chacun confier une époque. Il en fut autrement avec le seul Hou Hsiao Hsien aux commandes de ce film à sketchs. Et comme tout film à sketch le risque d’inégalité entre les différentes parties de l’œuvre est bel et bien présent… Ici c’est donc aussi le cas. Le pire étant que le fait que ce soit la première partie qui soit supérieur aux autres.

    Mais ne vous y méprenez pas, les deux parties restantes ne manquent pas d’intérêt pour autant. Le réalisateur taiwanais décide d’ouvrir son film sur une époque qui lui est chère. Nous voici donc en 1966, période de son enfance, qu’il érige ici comme la période des amours. Une réalisation teintée de grâce, une actrice – Shu Qi – dont les nombreux sourires furtifs ne manqueront pas de nous faire tourner la tête. Une table de billard, des boules qui s’entrechoquent et se déplacent avec malice sous le joug de joueurs habitués. Une relation dans un premier temps épistolaire, née par un heureux hasard… Puis une rencontre presque aventureuse, teintée de nostalgie et de patience.

    Et après cette histoire d’amour redoutablement touchante et magnifiée par une superbe esthétique, nous voici en 1911. Hou Hsio Hsien s’adapte et passe donc au film muet, aux costumes d’époque. La progression est ici plus laborieuse malgré un réel souci de cohérence. Le réalisateur s’est assez étonnamment voulu trop bavard rendant la présence d’intertitres assez lourds. L’alchimie et la passion du premier volet n’apparaissent que par intermittence.
    Puis grand bond vers l’année 2005 dont certains passages ne sont pas sans nous rappeler le très bon Millenium Mambo, encore et toujours avec l’incontournable Shu Qi. Et ici le constat se fait grave et encore une fois Hou Hsiao Hsien établit un constat très noir de notre époque, après avoir préalablement glorifié la sienne. Il caricature un peu, suffisamment pour créer un climat noir et oppressant, presque morbide. Ici en 2005 l’amour se veut quasiment impossible, où le lyrisme se fait absent.

    Mais si le réalisateur taiwanais se permet d’établir un constat sur l’amour entre les différentes époques, il ne le fait pas sans ligne directrice, sans un fil rouge qui parcoure l’ensemble des trois segments : La place et la force de l’écriture dans la société. Si en 1911 la place de l’écriture n’était encore que restreinte, elle commençait dès lors à acquérir une certaine force qui ne cessera de s’accroitre au fil des années. L’époque décrite en 1966 correspond au parfait point d’équilibre dans cette évolution. L’écrit y a sa place, assez pour permettre le lyrisme, le contact lointain mais sans y éradiquer le contact physiques et les douceurs qui lui sont associés. En contrepartie, l’époque décrite en l’année 2005 souffre d’une overdose d’écriture qui se veut omniprésente tant dans la vie courante que dans les relations amoureuses. Graffitis dans les rues, sur les casques de motos, notices contre l’épilepsie, messages textos. L’écrit à ici une telle force qu’il se substitue au reste, envahissant l’espace, se suffisant à lui-même au point d’éradiquer le reste. Mais plus que l’écrit c’est aussi le simple visuel qui prend une place important via les photos ou encore les écrans d’ordinateurs.

    Et c’est sous le couvert de cette graduation que Hou Hsiao Hsien se ballade entre les époques avec une maîtrise plus ou moins certains selon les périodes. Il en est que l’idée est présente et qu’il justifie son statut d’unique réalisateur de l’œuvre en injectant une cohérence entre les diverses époques. HHH prouve qu’il fait décidemment parti de la cours des grands. Et même si Three Times n’est probablement pas son film le plus accompli et pertinant, il reste suffisamment bien pensé et mis en scène pour en faire une très belle œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Pourquoi le cinéma asiatique arrive-t-il à nous sortir de tels bijoux de poésie ? Trois temps, trois époques, trois façon d'aborder l'amour. On se laisse bercer par la lenteur de ces trois tranches de vie, par ces trois couples, chacun nous touchant à leur façon. D'ailleurs les deux acteurs sont tout bonnement parfaits. Mention spéciale à Shu Qi, impressionnante, particulièrement dans le panneau contemporain.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 323 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2014
    Comme d'accoutumée avec Hou Hsiao-Hsien, on touche au summum de la finesse et de la délicatesse. Le choix qu'il fait ici de traiter la relation amoureuse au travers de trois époques différentes est très pertinent et ne saurait laisser de marbre le spectateur averti. Pourtant, j'avoue que certaines audaces stylistiques m'ont destabilisées, et il est dommage de ressentir une inégale qualité entre ces trois périodes. Malgré tout, on ne saurait résister à la grâce de Shu Qi et au charisme de Chang Chen, tous deux parfaitement magnifiés par un sens de l'image quasi-divin. En somme, le dernier Hou Hsiao-Hsien pourra décevoir, mais reste néanmoins un cinéma extrêmement raffiné comme on ne saurait s'en dégoûter.
    Cinephille
    Cinephille

    153 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Je n'ai jamais réussi à crier au génie à propos de HHH. Ce ne sera qu'une fois de plus. Le deuxième épisode qui se passe en 1911 est le plus intéressant à tous points de vue, esthétique comme historique. Les deux autres sont dans l'air du temps quant à l'esthétique, la mise en scène ou la situation choisie. Et ce parti-pris des poncifs de chaque époque est une des faiblesses du flm. Ca n'est pas déagréable mais ça s'oublie bien vite.
    Youmna C
    Youmna C

    41 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    3 sketches. Le premier est lassant mais quand même attirant pour son image et son esthétie à la Wong Kar Waï. Une musique assez appropriée... Le 2nd, on s'ennuie à mourir. Et le 3ème inutile, blanc et vide. On en sort pas contente, car trompé!
    Mr-Orange
    Mr-Orange

    25 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 avril 2012
    Ai-je été maso de voir de ce film, moi qui déteste regarder un film où quelqu'un est en train de faire du vélo sur la route pendant 3 minutes ? Ou pas car à vrai dire je ne m'attendais pas du tout à ça : je voyais ça bien plus émouvant et bien plus intéressant.
    Avant de voir ce somnifère, je me disais que Hou Hsiao-Hsien, un réalisateur qui n'a vraiment pas l'air d'avoir grand chose à dire au vu de ces films (je vais me faire attaquer par les groupes élitistes d'Allociné là), avait inventé une idée grandiose, très prometteur. La même histoire d'amour, mais dans trois époques différentes, ça m'avait l'air passionnant !
    La première partie m'a plu, la B.O me plaisait et je partais dans l'idée que c'était juste un peu lent à démarrer, comme beaucoup d'excellents films. Mais non,non,non ! Plus le film avance, plus il régresse. Moi qui m'attendait à un film romantique puissant, me touchant en plein dans le coeur... eh bah...it's foutage of mouth ??! Vous avez vu, je maitrise aussi bien l'anglais que ce type maitrise son film : c'est-à-dire pas du tout. Puis la photographie et les plans, ok, mais quand on fait un film aussi barbant, il faut une photographie aussi digne que celle de L'Aurore.

    Donc voilà Hsiao-Hsien, quand on a rien à dire pour faire tenir un scénario de films, on fait de la peinture, tu risques d'y trouver ton compte là.
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