The King est un film qui sur le plan du scénario reprend quelque peu, la trame dun film comme « Virgin Suicides », mais lhistoire est plate et sans saveurs. En gros, il sagit de lhistoire dun jeune homme qui sort de larmée et qui est en quête de son père. Il le retrouve, son père est devenu prête dans une église baptiste, il est marié et a eu deux enfants. Bien que ce dernier le délaisse, il arrive peu à peu à pénétrer cette nouvelle famille, jusquà un inévitable déluge de violence
Lhistoire fonctionne grâce à une suite de non dits, mais à ce point là, ça en devient ridicule. Rien nest avancé, même la scène finale se finit sur un silence.
Le thème choisit est celui du fanatisme religieux, les processions rocknroll américaine, ces sortes de secte dextrémistes, mais le sujet nest abordé de manière superficielle. Cétait pourtant un choix intéressant, mais il est traité sans profondeur, et du coup, on ne sest pas vraiment ce que le film a voulu démontrer. La réalisation est bancale, je vous épargne les successions de plan sans intérêts, ou la caméra se fixe, sur un pissenlit, un maître nageur musclé ou dautres bêtises incompréhensibles, la photographie est fade et manque de clarté. Enfin bref, je me suis profondément ennuyé, seuls les perfs de Gaël Garcia Bernal et de Pell James parvienne à sortir le film dun naufrage aux proportions bibliques.