Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
wykx
38 abonnés
250 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Un film dont le sujet aurait pu être probablement plus rapidement traité car on s'ennuie presque au milieu du film. Les acteurs sont très crédibles. Le scénario reste intéressant. Somme toute un film bien, bien filmé, mais pas transcendant !
Voilà un film qui séduit par la qualité de sa réalisation, de l'ambiance qui règne tout au long de l'histoire et qui fatalement, séduit grâce à la beauté quasi insolente de Gael Garcia Bernal. Troublant, gênant et terriblement attirant ce jeune homme venu retrouver un père qui le considère comme le fruit de l'amour sale et interdit, se retrouve embarqué dans une histoire d'amour incestueuse et malsaine avec... sa demie soeur! Le film prend un tournant innatendu quand le meurtre entre en scène. Elvis, le King, nous montre alors son vrai visage, passé celui de l'homme-enfant blessé, nous découvrons un personnage ambigu et assoiffé de reconnaissance paternelle (la scène où le père l'emmène faire du tir à l'arbalette nous montre comment Elvis prend la place encore toute fraiche d un fils disparu). La fin est troublante, à la hauteur de l'histoire que ce film raconte.
Folie pure entremêlée de moralité chrétienne et violence quasi biblique sont les ingrédients de ce film. Un sans faute de la part des acteurs. Entre la totale préméditation et le "coups de main" du hasard : un vrai régal! Seul petit bémol : le lenteur de certaines scènes.
The King est un film qui sur le plan du scénario reprend quelque peu, la trame dun film comme « Virgin Suicides », mais lhistoire est plate et sans saveurs. En gros, il sagit de lhistoire dun jeune homme qui sort de larmée et qui est en quête de son père. Il le retrouve, son père est devenu prête dans une église baptiste, il est marié et a eu deux enfants. Bien que ce dernier le délaisse, il arrive peu à peu à pénétrer cette nouvelle famille, jusquà un inévitable déluge de violence Lhistoire fonctionne grâce à une suite de non dits, mais à ce point là, ça en devient ridicule. Rien nest avancé, même la scène finale se finit sur un silence. Le thème choisit est celui du fanatisme religieux, les processions rocknroll américaine, ces sortes de secte dextrémistes, mais le sujet nest abordé de manière superficielle. Cétait pourtant un choix intéressant, mais il est traité sans profondeur, et du coup, on ne sest pas vraiment ce que le film a voulu démontrer. La réalisation est bancale, je vous épargne les successions de plan sans intérêts, ou la caméra se fixe, sur un pissenlit, un maître nageur musclé ou dautres bêtises incompréhensibles, la photographie est fade et manque de clarté. Enfin bref, je me suis profondément ennuyé, seuls les perfs de Gaël Garcia Bernal et de Pell James parvienne à sortir le film dun naufrage aux proportions bibliques.
Film surprenant, porté très haut par la qualité de son interprétation. Très bon moment en tout cas, avec notamment un Gaël Garcia Bernal décidément très prometteur.
Une athmosphére étouffante et tendue, une interpretation plus que remarquable, des personnages tout sauf manichéens malgré le contexte du néo-christianisme américain forcément caricatural. Que demander de plus? Très intelligemment, le réalisateur se contente de décrire le climat et l'envirronement humain qui se dégrade tragiquement sans prendre parti ni tomber dans l'indignation facile. La crudité et la tension du récit en est accrue. Par la vérité de ses personnages et sa sophisticaction, ce premier film étonnament maitrisé sort du troupeau des films se conformant au politiquement correct hollywoodien et même français.
Un film très glauque illuminé par la brillante prestation de Gael Garcia Bernal et des autres acteurs. J'ai beaucoup aimé l'ambiance générale du film, son ironie et sa finesse. A voir. Vraiment.
Un film qui démarre doucement pour basculer d'un coup. une oeuvre assez violente mais poignante dont on garde un souvenir pugnace. Un des meilleurs films de l'année
Un film avec un rythme relativement lent ou le drame se noue tout doucement. Le personnage joué par Gael Garcia Bernal semble n'être ouvert qu'au moment présent et il est d'un naturel trop calme pour qu'on puisse anticiper ses actes. Le sujet principal est la foi et son enseignement. Et ainsi les couleurs que va prendre le mal pour chacun de nous suivant le culte que l'on pratique. Ou pas. Ici, les actes d'un fils sont lourds de conséquences pour son père et ce dernier y ajoutera la teinte de sa foi. Le mal en sera pire pour lui et donc sa croix encore plus lourde à porter. C'est un cailloux dans la mare du dessin intelligent. Un film qui ne sera donc pas au goût de tous. Certains verront sans doute le diable sous les traits du personnage de GGB, d'autres auront peut-être des reproches à faire au réalisateur. Bref, chacun réfléchira suivant son âme ou sa conscience.
C'est un film digne du génie de Haneke. Une intensité qui grandit au fur et à mesure et qui prend des formes inattendues. Le traitement est si doux que la cruauté devient plus dure! Bernal est plus qu'excellent et tous les autres acteurs sont forts et très émouvants dans leur absurdité comme dans leur naïveté. Très original, le scénario est écrit avec beaucoup d'intelligence et la musique est là pour appuyer les scènes puissantes! Génial!
Une critique bien mollassonne et politiquement correcte de l'Amérique puritaine, avec, pour "arranger" le tout une musique franchement débile et des performances d'acteurs plutôt moyennes (sauf pour William Hurt, excellent). A voir, si l'on souhaite s'endormir assez vite devant un film.
Je nai pas aimé ce film qui ne réserve aucune surprise, où rien nest crédible et qui est très lent. Un film noir certes bien interprété mais tellement prévisible quon en attend finalement rien et dont on ne retient rien. Lhistoire de ce pasteur, de sa famille et de son fils illégitime est bien interprétée, Gael Garcia Bernal et William Hurt (toujours impeccable) en tête, mais rien ny fait, on tombe rapidement dans le cliché et lattendu. Le « Diable » apparaît sous les traits de Bernal, cachant des abîmes de noirceur insoupçonnables. La photo est très jolie, un gros travail a été effectué sur le son mais le film est mauvais il faut bien ladmettre. La pauvre Laura Harring se voit réduite à faire une participation, la dureté du récit voulant créer un malaise ne nous émeut que rarement à cause de labondance des clichés. Le premier film de James Marsh nest guère enthousiasmant, mais il se révèle être un bon directeur dacteurs. The King n'est pas la fable cruelle attendue mais la satire des mythes de la région (ici le Texas) et des Etats-Unis où la religion possède une importance croissante est assez bien vue. On retrouve lambiguïté du scénariste de Birth, Milo Addica, mais The King reste un film très médiocre, platement et paresseusement réalisé, sauvé in-extremis par ses interprètes. J'ai étrangement pensé au film de Nicole Garcia "L'adversaire"...mais The King est loin d'être un film qui me marquera.
J'ai eu l'immense honneur de voir The King au festival de Cannes,et il est tout simplement brillant!Du jeux d'acteurs intense,profond à un scénario génial et une réalisation de grand standing, The King est tout bonnement l'un des meilleurs films de cette année (qui ne fait que commencer).Une vraie leçon de cinéma, et un véritable coup de massue sur le culte évangélique américain. Grandiose
Ce film est une sorte de longue thérapie par l'inceste, la violence, le tout mâtiné dans une abiance évangélique, d'un jeune homme au visage d'ange. Du passé de cet homme, on apprendra seulement que sa mère a été entretenue et sans doute maltraitée par un homme (William Hurt, acteur que je trouvais un peu terne dans les années 80, et qui trouve une seconde carrière plus que convaincante) aujourd'hui devenu gourou dans une sorte de secte locale. La qualité du film ne vient pas du scénario et de l'intrique vaguement freudienne, qui ne recule devant aucun excés. Mais de l'ambiance générale à la fois délétère et sensuelle, de l'interprétation magistrale, et de la description d'une Amérique de facade, qui cache derrière la religion bien des névroses.
Une critique acerbe et désabusée d'un certain christianisme puritain limite sectaire américain. Gael garcia Bernal explore encore plus les méandres de la composition dramatique et c'est géant! Le film est globalement noir sombre mais extrêmement bien filmé en particulier le long plan séquence de la fin du film, énorme de tension. La barbarie n'est pas forcément sanglante....