Je nai pas aimé ce film qui ne réserve aucune surprise, où rien nest crédible et qui est très lent. Un film noir certes bien interprété mais tellement prévisible quon en attend finalement rien et dont on ne retient rien. Lhistoire de ce pasteur, de sa famille et de son fils illégitime est bien interprétée, Gael Garcia Bernal et William Hurt (toujours impeccable) en tête, mais rien ny fait, on tombe rapidement dans le cliché et lattendu. Le « Diable » apparaît sous les traits de Bernal, cachant des abîmes de noirceur insoupçonnables. La photo est très jolie, un gros travail a été effectué sur le son
mais le film est mauvais il faut bien ladmettre. La pauvre Laura Harring se voit réduite à faire une participation, la dureté du récit voulant créer un malaise ne nous émeut que rarement à cause de labondance des clichés. Le premier film de James Marsh nest guère enthousiasmant, mais il se révèle être un bon directeur dacteurs. The King n'est pas la fable cruelle attendue mais la satire des mythes de la région (ici le Texas) et des Etats-Unis où la religion possède une importance croissante est assez bien vue. On retrouve lambiguïté du scénariste de Birth, Milo Addica, mais The King reste un film très médiocre, platement et paresseusement réalisé, sauvé in-extremis par ses interprètes. J'ai étrangement pensé au film de Nicole Garcia "L'adversaire"...mais The King est loin d'être un film qui me marquera.