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Un visiteur
1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Une critique bien mollassonne et politiquement correcte de l'Amérique puritaine, avec, pour "arranger" le tout une musique franchement débile et des performances d'acteurs plutôt moyennes (sauf pour William Hurt, excellent). A voir, si l'on souhaite s'endormir assez vite devant un film.
Un film très glauque illuminé par la brillante prestation de Gael Garcia Bernal et des autres acteurs. J'ai beaucoup aimé l'ambiance générale du film, son ironie et sa finesse. A voir. Vraiment.
The King est un film qui sur le plan du scénario reprend quelque peu, la trame dun film comme « Virgin Suicides », mais lhistoire est plate et sans saveurs. En gros, il sagit de lhistoire dun jeune homme qui sort de larmée et qui est en quête de son père. Il le retrouve, son père est devenu prête dans une église baptiste, il est marié et a eu deux enfants. Bien que ce dernier le délaisse, il arrive peu à peu à pénétrer cette nouvelle famille, jusquà un inévitable déluge de violence Lhistoire fonctionne grâce à une suite de non dits, mais à ce point là, ça en devient ridicule. Rien nest avancé, même la scène finale se finit sur un silence. Le thème choisit est celui du fanatisme religieux, les processions rocknroll américaine, ces sortes de secte dextrémistes, mais le sujet nest abordé de manière superficielle. Cétait pourtant un choix intéressant, mais il est traité sans profondeur, et du coup, on ne sest pas vraiment ce que le film a voulu démontrer. La réalisation est bancale, je vous épargne les successions de plan sans intérêts, ou la caméra se fixe, sur un pissenlit, un maître nageur musclé ou dautres bêtises incompréhensibles, la photographie est fade et manque de clarté. Enfin bref, je me suis profondément ennuyé, seuls les perfs de Gaël Garcia Bernal et de Pell James parvienne à sortir le film dun naufrage aux proportions bibliques.
J'ai eu l'immense honneur de voir The King au festival de Cannes,et il est tout simplement brillant!Du jeux d'acteurs intense,profond à un scénario génial et une réalisation de grand standing, The King est tout bonnement l'un des meilleurs films de cette année (qui ne fait que commencer).Une vraie leçon de cinéma, et un véritable coup de massue sur le culte évangélique américain. Grandiose
Une athmosphére étouffante et tendue, une interpretation plus que remarquable, des personnages tout sauf manichéens malgré le contexte du néo-christianisme américain forcément caricatural. Que demander de plus? Très intelligemment, le réalisateur se contente de décrire le climat et l'envirronement humain qui se dégrade tragiquement sans prendre parti ni tomber dans l'indignation facile. La crudité et la tension du récit en est accrue. Par la vérité de ses personnages et sa sophisticaction, ce premier film étonnament maitrisé sort du troupeau des films se conformant au politiquement correct hollywoodien et même français.
Nous avions quitté Gael Garcia Bernal au guidon de la « Véloce » en Che Guevara idéaliste et révolutionnaire dans le film de Walter Salles, Carnets de Voyage. On le retrouve tout à la fois angélique et diabolique dans The King de James Marsh. Elvis, tout juste sorti de la Navy, un sac sur l’épaule, la vie devant lui, se lance à la recherche d’un père qu’il n’a jamais connu mais dont le nom lui a été maintes fois répété par sa mère. Cette quête le mène jusqu’à une petite ville où son père, le populaire pasteur Sandow, prêche entre show et concert rock dédié à Jésus. Leur première rencontre est le début d’une cruauté dont l’auteur ne sera pas toujours le même et qui ira crescendo dans un film glaçant et déconcertant. Le pasteur, incarné à l’écran par William Hurt, se refuse à aimer et accepter ce fils débarqué qui n’est pour lui que la réminiscence de son passé de pêcheur. Devant ce mépris et cet accueil glacial, Elvis compte bien s’immiscer par tous les moyens dans cette famille trop parfaite, trop chrétienne, trop sage, et prendre enfin la place du fils aimé qui lui revient naturellement de droit. A défaut de trouver les mots pour dire sa douleur, il détruit méticuleusement tout ce qui entoure son père, et tout ce qui a pu l’éloigner de lui, tout ce qui a pu faire qu’il n’est pas aimé. Les acteurs jouent leur personnage avec force : mention spéciale à Laura Harring (vue dans Mulholland Drive) dont le regard livide et ahuri témoigne du désarroi et de la cruauté qui ponctue tout le film.
Voilà un film qui séduit par la qualité de sa réalisation, de l'ambiance qui règne tout au long de l'histoire et qui fatalement, séduit grâce à la beauté quasi insolente de Gael Garcia Bernal. Troublant, gênant et terriblement attirant ce jeune homme venu retrouver un père qui le considère comme le fruit de l'amour sale et interdit, se retrouve embarqué dans une histoire d'amour incestueuse et malsaine avec... sa demie soeur! Le film prend un tournant innatendu quand le meurtre entre en scène. Elvis, le King, nous montre alors son vrai visage, passé celui de l'homme-enfant blessé, nous découvrons un personnage ambigu et assoiffé de reconnaissance paternelle (la scène où le père l'emmène faire du tir à l'arbalette nous montre comment Elvis prend la place encore toute fraiche d un fils disparu). La fin est troublante, à la hauteur de l'histoire que ce film raconte.
Folie pure entremêlée de moralité chrétienne et violence quasi biblique sont les ingrédients de ce film. Un sans faute de la part des acteurs. Entre la totale préméditation et le "coups de main" du hasard : un vrai régal! Seul petit bémol : le lenteur de certaines scènes.
Film surprenant, porté très haut par la qualité de son interprétation. Très bon moment en tout cas, avec notamment un Gaël Garcia Bernal décidément très prometteur.
Gael garcia barnal en ange de Dieu comme le fut avant lui Terence Stamp, mais la ou Théorème séduisait par son mystère, The King pêche par la mise en place d'un recit trop narratif, trop claire, trop prévisible.
Film malsain à souhait,traitant de sujets délicats comme la religion ou l'inceste,The king est selon moi un film surestimé par la presse.En effet le film est dés plus ennuyeux malgré un scénario assez original basé sur la revenche.Sans parler de la dernière scene qui est tout simplement ratée.En revanche le bon jeu des acteur,en particulier Pell James parfaite dans le role de la jeune fille mystérieuse et la B.O en harmonie avec le thème du film relève le niveau global du film.
Un film avec un rythme relativement lent ou le drame se noue tout doucement. Le personnage joué par Gael Garcia Bernal semble n'être ouvert qu'au moment présent et il est d'un naturel trop calme pour qu'on puisse anticiper ses actes. Le sujet principal est la foi et son enseignement. Et ainsi les couleurs que va prendre le mal pour chacun de nous suivant le culte que l'on pratique. Ou pas. Ici, les actes d'un fils sont lourds de conséquences pour son père et ce dernier y ajoutera la teinte de sa foi. Le mal en sera pire pour lui et donc sa croix encore plus lourde à porter. C'est un cailloux dans la mare du dessin intelligent. Un film qui ne sera donc pas au goût de tous. Certains verront sans doute le diable sous les traits du personnage de GGB, d'autres auront peut-être des reproches à faire au réalisateur. Bref, chacun réfléchira suivant son âme ou sa conscience.
Ne faites pas comme moi, passez votre chemin. C'est un film lent, long, vide, superficiel... De film noir il n'en est point, 1h45 a attendre avec soulagement le générique de fin.
Ce film est une honte pour l'histoire. Ni plus ni moins qu'une bonne fiction. Et qui plus est un film francophobe. En bref retiré ce film de la catégorie "film historique" le dauphin n'était pas grossier, et même pas présent lors de la bataille d'azincourt et bien d'autre détail pareille