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soulman
85 abonnés
1 204 critiques
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1,5
Publiée le 13 avril 2019
Le jeu des comédiens est si peu naturel, si faux, qu'il faut lutter pour aller jusqu'au bout de cette adaptation de Zola par un cinéaste pourtant très estimable. Les séquences où Serge, amnésique, est entraîné dans les jardins de l'Eden par Albine, sont pourtant fort belles et un souffle rousseauiste laisse espérer une bifurcation vers un autre univers, celui du meilleur Pagnol, par exemple. Cet élan n'est, hélas, que passager et le retour de l'abbé dans sa paroisse donne naissance à des scènes aussi peu vraisemblables que ridicules (les échanges avec le frère Archangias).
Le personnage est un illuminé des deux côtés !!!! Totalement hors du monde dans sa piété et dans son amour ensuite. Le réalisateur se plaît même à presque faire de la partie médiane un film érotique!!! La femme qui s'allonge par terre pour sucer les cerises qui pendent....... c'en est amusant et très sexe. C'est très kitsch ensuite avec les champs de fleur mais ça a son charme. Pas sûr que Zola ait aimé. Au moins le parti pris est là. Et Huster était beau gosse jeune !!!
13 613 abonnés
12 377 critiques
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3,0
Publiée le 19 novembre 2013
Lorsqu'il s'agit d'adapter un « classique » , le premier problème qui se pose gènèralement est de savoir s'il faut respecter l'èpoque ou transposer l'anecdote de nos jours! Par souci de « modernisation » , cette seconde solution est souvent adoptèe, ce qui donne peu souvent des rèsultats heureux! A vrai dire, tout est un problème de sujet, et si "La Faute de l'abbè Mouret" de Georges Franju avait perdu tout son parfum de poèsie et de scandale religieux situè en 1970, un film comme "La curèe" de Roger Vadim pouvait supporter d'être actualisè puisque les scandales immobiliers constituent un thème plus que jamais d'aujourd'hui! Ceci ètant, ce dernier roman de Zola adaptè soigneusement à l'ècran par Franju ne dèçoit pas! En jeune curè campagnard qui, à la suite d'une maladie, perd la mèmoire puis s'èprend de celle qui le soigne, Francis Huster (dans ce qui fut son premier rôle au cinèma) fait une composition remarquable! Son anatomie n'a d'ailleurs plus de secrets pour ses admiratrices car de Franju à Zulawski en passant par Nina Companeez, tout y passe! De plus, cet avant dernier long de Franju permet au metteur en scène français de galvaniser l'individu contre les systèmes et leurs difficultès! Dommage que cette jolie adaptation soit si peu diffusèe à la tèlèvision...