Suite du très réussi « Piège de Cristal », « 58 minutes pour vivre » reprend les mêmes éléments avec un avion à la place de l’immense building. On y suit John McClane qui attend dans un aéroport que l’avion de son épouse atterrisse… Malheureusement pour lui, toutes les communications vont être coupées et les avions auront un temps limité pour se poser… sous peine d’être à court de carburant.
Comme le premier, on mélange ici action et humour et si le résultat est plutôt honnête, plaisant et efficace, ce n’est guère transcendant. John McTiernan n’est plus là, il est remplacé par Renny Harlin et ca se ressent. On a l’impression de voir un « sous-Piège de cristal » et, sans être honteux, c’est un peu moins bien mis en scène, un peu moins décalé, un peu moins de tensions et un peu moins surprenant… L’histoire semble vraiment calquée sur le premier et notamment dans la première partie du film avant que l’action commence à se dérouler à l’extérieur.
Alors, si c’est bien évidemment en dessous du premier « Die Hard », c’est loin d’être mauvais. Ce deuxième opus a la bonne idée d’introduire un compte à rebours où l’on voit McClane combattre le temps, surtout que dans la deuxième partie, Harlin utilise bien l’espace qu’il a sa disposition. De plus, les scènes d’actions sont plutôt bien foutues et parfois même spectaculaire, à l’image des 20 dernières minutes. Le personnage de McClane est toujours assez cool et intéressant, avec des punchlines savamment pensées (« Ca fait chier d’avoir toujours raison ! »). Il est, une fois de plus, très bien incarné par Bruce Willis qui trouve là un rôle sur mesure. Face à lui, Franco « Django » Nero s’en sort convenablement en méchant de service qui manque quand même de subtilités, surtout dans les motivations.
Une suite qui, à défaut d’être surprenante et transcendante, s’avère un minimum efficace, agréable et explosive. Une fois de plus dans la peau de ce flic qui n’a rien demandé et qui ne demande qu’à être peinard, Bruce Willis est toujours convaincant.