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Eric C.
237 abonnés
2 273 critiques
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3,0
Publiée le 4 mai 2017
Banlieue parisienne et une communauté juive très pratiquante, enfermée sur elle même et enfermante. Laura jeune fille de 18 ans y vit dans un appartement avec sa mère sa soeur mariée ,son beau frère et leurs enfants. C'est le beau frère, un des piliers de la communauté qui dicte la loi de la maison à laquelle tout le monde adhère. Mais Laura, étudiante en philosophie, férue de philosophie, ne se retrouve pas dans ce milieu enfermant et quasi alienant. Elle s'en detournera d'autant plus avec ses premiers émois amoureux, son besoin de liberté et d'autonomie. Un film lent, fait de beaucoup de silences, rythmé par les rituels religieux. Parfois ennuyeux par une réalisation d'un classicisme rigoriste et par un manque d'action et d'histoire au delà des états d'âme de Laura. Même la fin finit sur pas grand chose sinon une histoire à écrire. Heureusement il y a la sublime et talentueuse Fanny Valette dans le rôle de Laura. Elle emporte l'adhésion et même si il ne se passe pas grand chose, on s'interesse à elle, en espérant qy'elle explose et fasse tout exploser . Un film très moyen mais avec une très jolie actrice, talentueuse, et en devenir.
Ce film se veut militant et humain à la fois. Il cherche à montrer la souffrance que la religion peut engendrer chez les individus alors même qu'elle est censée leur apporter le bonheur. Toutefois, le scénario ne va pas chercher bien loin. On s'ennuie et on oubliera rapidement ce film.
Sur le même thème, le film Kadosh Sacré est nettement plus réussi.
Film un peu mou mais qui retranscrit bien le rapport que l'on peut avoir avec la religion qui nous enferme plus qu'elle nous rend libre et heureux, tant de principes, codes, valeurs que n'importe quelles religions imposent à ces pratiquants. Personnellement, il a confirmé mon rejet de celle ci, j'ai apprécié le personnage de Fanny Valette qui se sent prisonnière de ces coutumes religieuses et tente de s'en abroger mais se rend compte que si ce n'est pas elle qui est réticente, c'est son amour secret qui refuse de le faire.... la religion enferme plus qu'elle ne libère, je n'ai retenu que cela et j'adhère! à chacun son avis!
Je lui aurais sans doute mis une étoile de plus à cette « Petite Jérusalem » si elle n'avait pas compté quelques longueurs, notamment dans la dernière partie. Reste que j'ai été sensible au propos et au traitement de Karin Albou, tout en nuances et subtilité. J'ai beau ne m'intéresser que de très très loin au milieu des juifs orthodoxes, difficile de ne pas être touché par ces deux très beaux portraits de femmes, ce qu'elles expriment, ce qu'elles aspirent à devenir, d'autant que leurs visions du monde et de la religion est très différente. A ce titre, Fanny Valette et Elsa Zylberstein (surtout la première) livrent deux performances magnifiques, donnant assurément ce supplément d'âme si important pour rendre émouvante l'évolution de ces héroïnes, notamment la passion qu'entretient Laura pour la philosophie, au point de l'appliquer à son propre style de vie. Bref, voilà un film qui n'avait a priori pas grand chose pour me plaire, et qui m'a séduit par sa narration, sa douceur, son ambiance, son élégance... Sur un sujet casse-gueule, une jolie réussite.
Luxe, calme et volupté, tel semble être le credo de "La petite Jérusalem". Le moins que l'on puisse dire, c'est que Karin Albou prend son temps pour nous conter son histoire, certes menue mais néanmoins fort séduisante. Il franchit allègrement les continents, faisant fi des barrières politique et religieuses, pour nous faire pénétrer dans un univers dont le mot "carrefour" semble être la pierre angulaire. "La petite Jérusalem" contentera aussi bien le passionné de religion que l'esthète, l'amateur de satire sociale ou encore le coquin friand de sensualité. Si le contenu déçoit un peu par sa superficialité, force est d'admettre que l'on passe tout de même un doux et savoureux moment. La BOF n'est bien sûr pas étrangère à cette réussite, elle parvient à imprimer au film une troublante mélancolie. Elle s'accompagne d'images d'une qualité photographique. Le tout donne une œuvre aboutie, qui pourra certes lasser certains mais aussi contenter tant d'autres.
Film ìntéressant sur le thème de la religion ou des religions en général et la difficulté pour une jeune fille de choisir entre ce que lui dicte sa religion et sa famille d'un côté à savoir suivre la tradition sans se poser trop de questions, mais elle voit bien que sa soeur qui a suivi ce chemin et s'est mariée avec un juif avec qui elle a eu des gosses n'est pas heureuse, d'un autre côté ses études et sa passion pour la philosophie qui la font se question sur l'existence de Dieu et enfin son attirance pour un jeune homme musulman qui travaille avec elle mais qui vient d'une autre culture ou elle n'est pas la bienvenue...
C'est un très bon film magnifiquement interprété. J'en garde tout de même un petit gout amer puisque, étant comédien j'ai fait de la figuration sur ce film (qui s'avère être de la sihlouette même) et nous n'étions pas payé sois disant car le budget ne le permettait pas, quand on voit le succès que ce film a rencontré, je suis un peu dèg. je souhaite une longue carrière à Fanny Valette qui est une actrice formidable.
Karin Albou signe là un petit film sans grand relief malgré la jolie prestation des actrices principales. Sur fond de découverte de leur sexualité dans une banlieue à majorité juive, le film ne parveint aps à décoller.
J'ai trouvé le sujet du film intéressant. L'histoire d'une jeune fille juive tourmentée entre la raison philosophique et les règles religieuses. Le jour où elle tombe amoureuse d'un jeune homme de confession musulmanes elle se rend vite compte qu'une telle relation sera difficile. La façon de filmer utilisée dans ce film le rend très réaliste. Les femmes sont filmées avec pudeur ce qui les rend très sensuelles sans sombrer dans la vulgarité. A voir!
Une jeune femme vivant dans une famille juive praticante est tiraillé entre la torat (désolé pour l'orthographe), la philo ( plus précisément la doctrine Kantienne ), et les besoins "primaires" (le sexe, le désir). Le film montre la situation des juifs en france face aux racistes, les règles dictés par la torat (désolé pour l'orthographe j'ai la flème de chercher dans le dico) mal interprétés par les lecteurs qui les transforment complètement, la découverte du désir chez la jeune femme qui bouleverse tout ce qu'elle en quoi elle croyait sont notament des sujets évoqués et dévellopés dans ce film. Pour être au plus prêt de la réalité le film est lent, simple, mais c'est bon on accepte bien car les sujets évoqués sont très interessants et nous font réfléchir.
Un film très intéressant qui aborde avec justesse et délicatesse de nombreux thèmes : la liberté de pouvoir choisir sa vie, le prix de la liberté, l'émancipation par les études, les rapports entre soeurs, la chaleur du cadre familial et sa pensanteur (inhérente), la difficulté de transgresser l'héritage de traditions qui nous est transmis ; ce qui fait que ce film, que certains décrivent uniquement dans l'optique religieuse juive, a une portée que j'ai trouvé universelle. Le cadre de Sarcelles nous change des comédies "sépharades bling-bling" (suivez mon regard). Sur l'aspect purement narratif, le scénario manque hélas un peu de tenue, et l'intérêt faiblit parfois (d'où les 3 étoiles). L'ensemble est un peu austère, et les personnages ne sont pas heureux ; ils progressent entre le début et la fin du film, mais leur avenir reste incertain. Comme cela a été dit, les acteurs sont vraiment formidables, de Fanny Valette à Bruno Todeschini en passant par Aurore Clément et François Marthouret, qui donne envie d'aller en cours de philo !
On pense evidemment à Kadosh d'Amos Gitai mais ici le film peine a dépasser le seuil de l'évocation emblématique et en lieu et place de l'immersion on doit se contenter le plus souvent d'un panorama didactique par trop théorique. Reste cette tres belle façon de filmer les corps ,comme leitmotiv d'un monde tactile et sensoriel contrepoint vital aux textes sacrés et à leur horizon indépassable.
Mise a part pour la performance de la talentueuse et tres jolie Fanny Valette ,ce film ne merite pas vraiment d'etre vu : coincé dans un scenario ultra religieux ,l'histoire des 2 soeurs a bien du mal a nous passionner ,et ce ne sont pas la realisation mediocre ,le rythme abominablement lent et les rares dialogues mornes qui arrangent les choses.Valette ,veritable revelation ,est tout simplement lumineuse de naturelle dans la peau de cette jeune etudiante tiraillé entre religion et 1ers emois amoureux ,,Zylberstein et Todeschini sont nettement plus fades et ne parlons pas de l'actrice incarnant la mere completement aux fraises avec sa diction robotique.
Le film est touchant est quoique tourné à Sarcelles, l'atmosphère qui en émane parait à l'unisson de celle dans laquelle baignent le cinéma israélien des ces dernières années (Gitai, Elkabetz, Nadjari, ...) : difficulté des rapports hommes-femmes, emprise de la religion, poids de la famille, violences inter-communautaires. Je conseille le DVD qui comprend un commentaire extensif des séquences du film par sa réalisatrice.