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Henrico
164 abonnés
1 327 critiques
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4,0
Publiée le 3 octobre 2021
On peut déplorer le rythme excessivement lent des scènes, mais le film de Karin Alboua a le mérite de dépeindre avec intelligence, finesse et précision plusieurs aspects du contexte communautariste se développant dans plusieurs grandes villes françaises et dans lequel évoluent de nombreuses familles juives. Les conflits au sein même de ces familles sont traités de manière à bien faire comprendre les difficultés pouvant exister entre les membres qui s’efforcent à affirmer radicalement leur identité religieuse et les autres qui veulent juste s’intégrer dans la société française. L’une des causes de cette radicalisation orthodoxe juive, à savoir, la violence de l’antisémitisme ambiant, et le manque de tolérance de la communauté Musulmane vis-à-vis d’eux, ne sont pas passés sous silence. Tout en subtilité.
Magnifique découverte de la sexualité dans un milieu ou le sujet est tabou et porter par des actrices merveilleuses qui emplifit les désirs charnels et les émotions sucité par cette jeune étudiante en philosophie.
13 668 abonnés
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3,0
Publiée le 29 août 2010
Un joli petit film plein de pudeur et de sensualitè!Pas besoin d'être initiè pour voir "la petite Jèrusalem",ce quartier de Sarcelles dans la banlieue parisienne ou est installèe une communautè juive avec ses traditions et sa religion!On y dècouvre la talentueuse et prometteuse Fanny Valette (nominèe pour ce film pour le cèsar du meilleur espoir fèminin!) avec à ses côtès Elsa Zylberstein qui fait une bonne prestation!Un film sobre dans son traitement et qui sait èviter les clichès avec une direction d'acteurs sans faille...
un film de très bonne facture, et un regard vraiment dans lair du temps que nous offre la scénariste réalisatrice Karin Albou. Bien quelle y tutoie lintime et le sensible au sein d'une famille sépharade (respect à la Lettre de la Loi juive). Si le fond est très étudié, la forme suit également, avec cet alliage de caméra épurée sans être subversive et de silences et non-dits très suggestifs. Il ny a pas que Fanny Valette et Karin Albou à complimenter, car Elsa Zylberstein fait un vrai travail dactrice, de même que Sonia Tahar, qui campe la mère de Elsa Zylberstein. Ces deux femmes se rapprochent dans leur rôle à coups de confessions et de révélations prudes sur la sexualité et au-delà sur la vie à deux. Parce quautour du mal-être de Laura, cest aussi un bout de difficulté maritale que décrit Karin Albou, à travers la mise en scène dun foyer juif vivant comme une famille élargie autour du couple Mathilde/Ariel (Elsa Zylberstein/Bruno Todeschini), leurs quatre enfants, la grand-mère doyenne (Sonia Tahar), et la sur cadette de la mariée : Laura (Fanny Valette). Je regrette une chose : le côté trop prévisible de la seconde moitié de film ainsi que du dénouement final (doù létoile que je retire).
Je ne savais pas trop à quoi mattendre. Sur le coup jai mis du temps à être pris par ce film et finalement je pense quil est très fort. Il aborde des problématiques de la sexualité, de la religion, des femmes en nous emportant dans une histoire en banlieue parisienne En outre cet angle de vue nest pas habituel pour aborder la (les) vie(s) des banlieues. Il ouvre des portes vers une inconnue. Le rythme est plutôt lent, on rentre dans la vie de cette famille à petits pas puis on prend leur rythme. Un film intime et touchant
Avec une telle histoire, la réalisatrice aurait très bien pu se prendre les pieds dans le tapis. Mais non, elle a su faire un film léger, montrant bien le tiraillement entre la religion et les théories philosophiques de la jeune Laura. Malgré tout le film manque un peu d'engagement et un peu trop lisse.
Belle performance d'acteurs, Fanny Vallette et Elsa Zylberstein en tête. Dans cet univers familial où la religion juive prend une place plus qu'importante, on découvre avec intérêt cet ensemble de traditions religieuses semblant vital pour cette famille. Néanmoins, l'histoire manque de rythme et on finit par s'ennuyer quelque peu en attendant la fin...
Magnifique. On découvre uen jeune femme, tiraillée entre sa morale et ses envies. Dans une famille juive très religieuse, cette jeune femme essaye tant bien que mal d'imposer son point de vue, d'abord à travers la philosophie; puis par l'Amour avec un grand "A".
ce film est d'une intimité rare, il est respectueux des traditions; mais ne s'empêche pas d'y imposer quelques limites.
l'histoire est belle est intemporel.
Ce genre de films que l'on aimerai voir plus souvent.
Un film très très lent sur la vie plate et inintéressante d'une famille juive. Idem pour la musique et les plans. Je trouve les critiques professionnels bien complaisants avec ce premier film. Une étoile pour le jeu des acteurs.
Un très beau film autour du destin d'une famille juive de banlieue dans la France d'aujourd'hui. Le style presque documentaire est épatant. Fanny Valette est le clou du film. Elle brule littéralement la pellicule nous faisant même oublier les autres acteurs. Cette fille à definitivement l'étoffe pour devenir une très très grande actrice.
On ne peut reprocher au film d'être engagé et de dénoncer une réalité (la condition des femmes dans la religion juive), mais franchement c'est long (malgré la petite durée du film) et le scénario peine à captiver le spectateur. C'est dommage car les acteurs sont justes (notamment l'actrice principale) et la réalisation classique mais efficace. Un film à voir un dimanche sur France 5.
Voilà un film puissant, tant le sur le fond que sur la forme! Le fond : une jeune femme se sent écartelée entre tradition juive, et évolution de la société (sa place de jeune). La forme : un superbe casting, au sein duquel l'interprète principale Fanny Valette brille parmi les Zylberstein ou Todeschini. Des plans personnels, filmant les questionnements philosophique et éthiques de la jeune révélation. Ce film révélateur d'une époque est à voir ABSOLUMENT!!!!
Le titre du film est assez évocateur mais le contenu décevant à part l'excellent jeu des acteurs, et je parle en connaissance de cause puisque j'ai vécu assez longtemps (jusqu'en 2004)dans ce quartier de Sarcelles ou il fait bon vivre. Ce film aurait du s'intituler "deux soeurs-deux libertés", mais certainement pas la petite jérusalem, car il est tout sauf la représentation de la vie de ce quartier qui est loin d'être noir..., et certainement pas non plus représentatif de la communauté juive de "la petite jérusalem".
Présenté à Cannes en 2005 dans le cadre de la Semaine de la critique, ce premier long-métrage révèle une réalisatrice et une actrice prometteuses. Laura, 18 ans, vit avec sa mère, sa soeur aînée, le mari et les enfants de sa soeur dans un appartement de Sarcelles, au coeur d'un quartier où s'est installée une importante communauté juive. Laura est étudiante en philosophie et fascinée par l'oeuvre de Kant. Elle s'attache à concilier cet enseignement rationnel avec les règles religieuses et culturelles strictes, appliquées quotidiennement au sein de la famille, du lever au coucher. Laura découvre aussi de nouveaux sentiments et désirs et se sent attirée par un mystérieux voisin exilé d'Algérie. Karin Albou signe donc un premier film sensible, à fleur de peau et porté par de merveilleux comédiens. Fanny Valette est superbe et fait preuve d'un merveilleux talent. Albou démontre de façon quasi-documentaire le choc des traditions et leurs répercussions sur les destinées individuelles, de très beaux et justes portraits de femmes (celui de Laura mais aussi celui celui de Mathilde incarnée par la ravissante Elsa Zylberstein). Karin Albou nous plonge sans préjugés dans un univers et une culture méconnue, perpétuant ses traditions et ses rites. La Petite Jérusalem est une quête, un apprentissage de la liberté, de choisir sa propre voie, d'une belle sensualité (Albou filme les corps féminin avec une infinie tendresse). Karin Albou signe donc un film maîtrisé (on est loin des clichés et poncifs), magistralement interprété et réalisé avec une tendresse et une pudeur peu commune pour une première réalisation.
Une étoile pour le jeu des acteurs très convaincant, l'histoire d amour impossible entre une Juive et un Algérien aurait pu être traitée avec plus d'insistance. Au lieu de ça, le film se perd dans des tranches de vie plates d une famille juive de banlieue parisienne (scènes de repas, scènes de disputes...). De même, film paradoxal sur ce qu'il évoque (la pudeur) et sur ce qu'il nous montre (des scènes de sexe)...