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    Perdre est une question de méthode
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Perdre est une question de méthode" et de son tournage !

    L'adaptation d'un roman

    Perdre est une question de méthode est l'adaptation cinématographique du roman homonyme de Santiago Gamboa, publié en 1999.

    Un film sur la corruption en Colombie

    Le réalisateur Sergio Cabrera raconte comment lui est venue l'idée de réaliser Perdre est une question de méthode, qui se penche sur le problème de la corruption en Colombie : "Depuis plusieurs années déjà, je désirais réaliser un film sur la corruption, le plus grand mal, sans doute, de la Colombie. Ce désir n'a fait que croître après le temps passé au Congrès de la République (ndlr : il a été vice-président de la Chambre des députés de Colombie). C'est à cette période que l'on m'a donné le manuscrit de "Perdre est une question de méthode". Le titre du roman de Santiago Gamboa fait référence à l'histoire de sympathiques perdants aux grands coeurs, vivant dans un monde de corruption et de pollution. Ces personnages croient en la justice et se battent pour elle, même s'ils savent qu'ils finiront par perdre. A la lecture de ce roman, j'ai compris qu'il n'était pas uniquement question de doux idéalistes. Il s'agissait également de la description d'un monde répugnant de gens corrompus, de spéculateurs immobiliers aussi bien que des bandes criminelles organisées qui pullulent dans les bas quartiers et à qui l'Etat laisse toute possibilité de s'enrichir librement."

    Sergio Cabrera : un réalisateur atypique

    La carrière de Sergio Cabrera, le réalisateur de Perdre est une question de méthode, est particulièrement atypique. Né en 1951 à Medellin, en Colombie, il part en étudier en Chine dès l'âge de douze ans, alors que la révolution y est en marche. Lorsqu'il revient en chez lui en 1968 afin de se battre pour la révolution de son pays, il réalise qu'il ne pourra rien changer et retourne en Chine. C'est là qu'il commence à s'intéresser au cinéma. Dès lors, et jusqu'à aujourd'hui, il partage sa vie entre réalisation (longs métrages, courts métrages, séries, soap-opéras, documentaires) et politique (vice-président de la Chambre des députés de Colombie).

    Un cinéma d'opposition

    Le réalisateur Sergio Cabrera explique que l'essence de Perdre est une question de méthode, tout comme celle de ses films en général, réside "en cette opposition entre deux manières radicales d'envisager la société, qui aboutit inévitablement à des conflits. Perdre est une question de méthode dépeint la Colombie sous un angle particulier, à travers la lutte quotidienne des doux idéalistes et des nihilistes. Les nombreuses et inimaginables manières dont les dépossédés s'entraident au quotidien pour survivre sont dépeintes, tout comme les luttes sanglantes pour le pouvoir."

    Un double combat

    Sergio Cabrera explique que Perdre est une question de méthode lui permet d'effectuer un double combat : "J'ai vécu dans un pays où la poursuite de son propre intérêt et la recherche du pouvoir individuel (avec les conséquences qu'il implique : corruption, manipulation...) étaient glorifiés. A travers ce film je veux me battre aussi bien contre les personnes corrompues que contre ceux qui les tolèrent."

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