Pour la réalisatrice portugaise Teresa Villaverde, Transe a pour objectif de montrer ce qu'est l'enfer de nos jours. Elle explique : "Nous sommes au début du 21e siècle et les chiens aboient de tous les côtés. Nous n'en avons toujours pas fini avec la torture, l'esclavage ou les génocides. L'héroïne du film est confrontée de très près à cet enfer là. Je ne crois pas qu'elle y rentre vraiment, parce qu'y rentrer signifierait en faire partie. Et elle n'en fait pas partie; mais elle n'a pas trouvé de porte de sortie pour autant. Jorge Semprun a écrit un jour au sujet de son expérience dans les camps Nazis que l'un des moyens de survivre, c'était la curiosité. S'y on y fait pas attention, les flammes vont devenir de plus en plus grandes. Nous vivons à une époque où rien n'est acquis, où tout peut tomber en morceaux. Ce film, c'est un de ces morceaux qui est tombé."
Transe a été présenté au Festival de Cannes 2006, à la Quinzaine des Réalisateurs.