Samuel L. Jackson, la vedette de Des serpents dans l'avion confie : "Lorsque j'ai découvert le scénario, j'ai tout de suite imaginé ce que cette histoire pouvait donner. C'est une idée tellement bonne que l'on peut se demander pourquoi personne ne l'a eue avant. Il y a des enjeux à beaucoup de niveaux, mais chaque élément de l'intrigue est au service du suspense et de l'action. Sur le tournage, nous avions beau nous dire que la plupart des serpents étaient inoffensifs, il n'était pas difficile d'avoir l'air inquiet ! Je n'ai jamais vu une telle expression dans le regard de mes partenaires de jeu, c'est à vous glacer le sang !"
La production de Des serpents dans l'avion a fait appel à deux spécialistes de reptiles, Jules Sylvester et Brad McDonald. Le premier raconte que le producteur et le réalisateur du film avaient des ambitions pour le moins dangereuses : "Lorsque j'ai rencontré Craig Berenson et David R. Ellis pour la première fois, ils voulaient tourner avec des vipères, des taïpans, tout un assortiment des espèces les plus mortelles de la planète. Je leur ai dit que rassembler sur un plateau des serpents venimeux, plein de comédiens et une équipe caméra au grand complet ne serait peut-être pas une très bonne idée... Ce sont des animaux redoutables, qui n'obéissent qu'à leur instinct ou à leur estomac ! On aurait pu les utiliser à la rigueur pour les prises de vues avec la deuxième équipe, mais autrement, le danger était vraiment trop grand." Les deux hommes ont alors suggéré d'utiliser des serpents moins dangereux pour les besoins du long-métrage.
Le spécialiste de reptiles Jules Sylvester explique que pour minimiser le danger sur le tournage de Des serpents dans l'avion, il a quelque peu triché : "La seule manière de tourner un film comme celui-ci est d'utiliser des "doublures", des serpents qui ressemblent de très près aux espèces que l'on souhaite. Par exemple, le lampropeltis est relativement inoffensif, mais à moins d'être un herpétologiste chevronné, il ressemble trait pour trait au serpent corail brésilien qui lui, est mortel. Les couleurs sont identiques, la taille aussi. Souvent, la seule défense d'un serpent est d'adopter le motif, les couleurs ou le comportement d'une espèce beaucoup plus dangereuse. Un autre bon exemple est le serpent des poulaillers. Lui n'a pas de sonnette à l'extrémité de la queue, mais il secoue la queue dans des couches de feuilles mortes... Le bruit ressemble à celui que produit le crotale, alors forcément, vous vous tenez à distance... Tout est une question d'illusion !"
La production de Des serpents dans l'avion a du commander près de 450 serpents pour les besoins du long-métrage.
Le scénario de Des serpents dans l'avion a été modifié en cours de tournage par... des fans ! En mars 2006, la pression de fans sur Internet fut telle que le studio New Line Cinema débloqua cinq journées pour retourner des scènes afin qu'elles soient plus violentes (de fait, la classification du film passa de PG-13 à R).
Des serpents dans l'avion devait à l'origine être réalisé par le cinéaste chinois Ronny Yu (La Fiancee de Chucky, Freddy contre Jason) mais celui-ci se désengagea du projet pour "différents artistiques". Il fut remplacé par David R. Ellis, à qui l'on doit notamment Destination finale 2 et Cellular.
Avant d'opter pour le titre original Snakes on the plane, la production avait donné au film le titre de travail Pacific Air Flight 121.