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    Alice dans les villes
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    4,0
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    20 critiques spectateurs

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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 198 abonnés 5 222 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 novembre 2024
    Ce film me fait penser de suite à deux styles différents. "La vie promise" de Dahan et Zazie dans le métro.
    L'un était loufoque et parfois lourdingue, l'autre épuré et langoureux. Ici nous avons un troisième mélange, ennuyeux et interrogateur. Stylisé noir et blanc inutile, de longues discussions peu passionnantes. Je sais que je n'aime plus les films d'auteur mais encore faut-il savoir pourquoi. Beaucoup d'attente dans ce film et beaucoup d'attente aussi chez le spectateur.
    Theo
    Theo

    19 abonnés 901 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2024
    "Alice dans les villes", le road movie emblématique de Wim Wenders de 1974, est une exploration délicate et captivante de la solitude, de la connexion et de l'errance dans un monde en constante évolution. Le film, premier de la trilogie Road Movie de Wenders, se démarque par son traitement subtil et profond des thèmes de l'aliénation et de la découverte de soi à travers les yeux de ses protagonistes, le journaliste Philip Winter et la jeune Alice.

    Le tournage en noir et blanc sur pellicule 16 mm confère au film une qualité intemporelle, amplifiant son atmosphère contemplative et mélancolique. Cette esthétique, associée à la narration fluide et immersive de Wenders, crée une toile de fond visuelle poignante pour l'odyssée émotionnelle des personnages. La performance des acteurs est un autre point fort, notamment celle de la jeune Alice, qui apporte une authenticité touchante à son rôle.

    La dynamique entre Philip et Alice est le cœur battant du film. Leur relation, qui évolue de la méfiance à une affection profonde, est une représentation nuancée de la formation de liens inattendus. Leur voyage à travers les États-Unis et l'Allemagne devient une métaphore de la recherche d'ancrage dans un monde où les repères traditionnels semblent disparaître.

    La musique, y compris la chanson "Softly" de Sibylle Baier, enrichit l'expérience, ajoutant une dimension émotionnelle supplémentaire qui résonne longtemps après la fin du film. L'apparition de Chuck Berry ajoute également un contraste culturel intéressant, ancrant le film dans son époque tout en soulignant son thème universel de la quête d'identité.

    Cependant, "Alice dans les villes" n'est pas sans ses limites. Par moments, le rythme délibérément lent et la narration minimaliste peuvent sembler un peu trop retenus, laissant le spectateur désireux de plus de profondeur dans certaines scènes clés. De plus, bien que la subtilité soit l'une de ses forces, elle peut parfois donner l'impression d'un manque de développement complet dans l'exploration des personnages secondaires et de certains aspects de l'intrigue.

    En résumé, "Alice dans les villes" est une œuvre cinématographique remarquable, équilibrant habilement la profondeur émotionnelle avec une simplicité captivante. Il s'impose comme un film influent, non seulement dans la filmographie de Wim Wenders mais aussi dans le genre du road movie. Avec sa combinaison de réalisme poignant, d'exploration intime des relations humaines et d'une esthétique visuelle mémorable, le film réussit à laisser une empreinte durable, bien que certains aspects auraient pu être davantage développés pour enrichir encore l'expérience.
    stans007
    stans007

    25 abonnés 1 325 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mars 2021
    Une très poétique histoire d’amour entre une fillette et un photographe paumé genre Alain Souchon. Le début est un peu long mais la suite très belle, pleine de pudeur avec des scènes justes (la liste des villes allemandes dans les WC, le coiffeur…) et une photo NB magnifique et réaliste des endroits traversés (New-York, train suspendu, concert de Chuck Berry…) Une œuvre d’art, un style, un régal.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    202 abonnés 2 523 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2020
    Alice dans les villes est un film signé Wim Wenders, le réalisateur de Paris, Texas, qui montre déjà ici un goût prononcé pour le road-movie.
    L'intrigue : Philip, écrivain en manque d'inspiration et d'argent, doit soudainement s'occuper d'une petite fille que la mère abandonne.
    L'acteur principal, Rüdiger Vogler, est très convaincant et la jeune Alice, Yella Rottländer, est très attendrissante.
    Les mésaventures de Philip devant s'occuper de la petite Alice, délaissée par sa mère sont intéressantes à suivre, même si ce n'est pas le road-movie le plus palpitant que j'ai vu (de base, je ne suis pas non plus un grand admirateur de Paris, Texas).
    Ça se regarde bien.
    Musomuse
    Musomuse

    9 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2020
    Honnêtement je ne sais pas vraiment quoi dire sur ce film. Non pas que ce soit vide mais j'ai pas spécialement pleins de trucs qui me viennent en tête. En tous cas il y a tout de même un truc qui m'a frappé, c'est la photo. C'est beau sur pleins d'aspect, le noir et blanc granuleux mais moderne. Si l'on compte aussi l'ambiance de lumière clairement fait avec les moyens du bord; c'est un joli film naturaliste.
    Autrement c'est une joli histoire avec un propos sur le travail de l'auteur. Que faut-il pour écrire ou raconter? De la bienveillance? Du temps? De la curiosité? De la créativité? Peut-être que la créativité n'est qu'accessoire dans cette affaire en fin de compte. Enfin c'est si vague comme termes, créativité. Cela rassemble bien plus.
    Je ne vois pas trop la proposition faite comme un film contemplatif. Puisque tout est très pris sur le vif et que le film ne prend pas le temps de s'arrêter dans son. Cela du début jusqu'à la fin. Là où par contre le transport est centrale, voir omniscient. Comme si il n'y avait que ça, voiture, train, avion, bateau et dans un certain sens marché aussi. Les instant de pause sont des transition entre deux moyens de locomotion ou deux humeurs. C'est comme si les personnages vivait pour se déplacer et non pas pour arrivé quelque part. Sans trop m'avancé, je pense que la note d'intention du film se trouve dans cette idée. A moins que ce soit encor ailleurs, ni dans l'auteur, ni dans le voyage, mais juste la construction d'un lien paternel se créant naturellement si les conditions le permette. Et la meilleure façon de prendre ses responsabilités serait donc qu'elles nous soient imposées.
    Autrement je pense avoir un léger soucis avec les bandes son peu travaillé qui reviennent en boucle. C'est relou, surtout quand on a l'impression que ça arrive à deux tiers des films. Non pas que ce soit la faute de ce que propose les musiciens mais plus de l'intérêt que porte le réalisateur à ses outils. D'un point de vue du spectateur le son doit ne pas être remarqué si l'on ne sait comment l'utiliser d'un point de vue créatif. Simplement par ce que l'inconfort lié à l'audio est très vite arrivé.
    chrischambers86
    chrischambers86

    14 040 abonnés 12 481 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2020
    Ecrire un texte sur le paysage amèricain! Ça paraît simple sur le papier car on perd vite ici la notion du temps! Quand on parcourt les Etats-Unis d'Amèrique, les images que l'on voit vous transforment à jamais! Et la raison pour laquelle l'ècrivain Phil Winter prend des photos fait partie du voyage [...] Le film qui imposa dèfinitivement Wim Wenders. "Alice dans les villes" est le premier chaînon d'un triptyque dèdiè à l'errance et au voyage! Ce road-movie devint, ainsi, une oeuvre contemplative et attachante qui emporte le spectateur à New York, puis Amsterdam, avant de se retrouver en Allemagne de l'Ouest, sur une bande-son envoûtante de Can! Rüdiger Vogler qui sera à nouveau dirigè par Wenders dans le triptyque, y trouve l'un de ces personnages qu'il affectionne! La jeune Yella Rottländer, dont c'est l'unique incursion au cinèma, est formidable à ses côtès! C'est un peu le coeur battant du film! Les initiès ne peuvent qu'adhèrer à leur pèriple et être touchè de les voir s'en aller vers une sèparation certaine! Moment sublime : leur complicitè dans une cabine photographique! Actrice splendide : Lisa Kreuzer, qui joue la mère dèpressive de Alice...
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2019
    Avec Alice dans les villes, Wim Wenders démarre en 1974 une trilogie fondatrice complétée les deux années suivantes par la réalisation de Faux mouvement (1975) et Au fil du temps (1976). De New York à Amsterdam puis de Wuppertal en Allemagne à la Rurh, Wenders livre un road movie. Ce film libre laisse toujours à bon escient place à ce qui n'est pas écrit ou à ce qui est filmé au détour d’un trottoir par exemple. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    DaftCold
    DaftCold

    21 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 novembre 2018
    Partant d'une histoire assez spéciale, à cause d'une mère... assez spéciale, on suit avec énormément de plaisirs l’errance d'Alice et Philip dans diverses villes et villages à la recherche d'un endroit connu pour Alice. Je dis avec plaisirs, car tout est fait pour passer un excellent moment. Les plans sont superbes, toujours adéquats à l'action et permettent une narration intrinsèque sans voix extradiégétique ou dialogue superflu. Tout est dans l'observation. Le jeu d'acteur des deux protagonistes est vraiment bien. Un enfant acteur n'est pas toujours convaincant, ici, l'actrice de la petite Alice est impeccable. On s'y attache énormément. Un élément qu'on pourrait reprocher à un film, est ici une qualité. En effet, le film n'a qu'une et une seule musique, toujours la même. Pourtant celle ci permet d'accentuer l’errance et la répétition de leur situation qui ne daigne pas s'arranger. On espère que le film ne s’arrête jamais. Pourtant, le film s’arrête... et peu nous est expliqué.
    jean l.
    jean l.

    164 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mars 2018
    alice dans les villes et l'ami americain son,t des films extraordinaires et les revoir avec des copies restaurées est génial
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    125 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2016
    On savait déjà qu'un film peut fasciner tout en étant très compliqué si ce n'est parfaitement incompréhensible (Stanley Kubrick et Darren Aronofsky sont des exemples du genre). Mais Wim Wenders propose ici une oeuvre divertissante et belle, faite de bouts de ficelle, qui fascine elle aussi alors que l'histoire tient en une ligne, et que son déroulement se fait d'une façon plus que fluide, sans projection dans le futur. Un film mignon avec une jeune actrice parfaite, où même des éléments effrayants comme la police - qui d'ordinaire vient briser ce type d'idéal innocent - ajoutent à sa divine candeur.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    137 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 octobre 2015
    "Alice dans les villes" contient une bonne partie de la passion de Wenders, contenue dans un cadre qui tournoie et qui flirte avec ses personnages. On retrouve, et ce comme dans la plupart de ses longs, la sensation épanouie de liberté qui, ici, se termine avec mélancolie par le devoir à rendre. De par les yeux et les expressions des personnages se dessine la solitude, sentiment si présent qu'il va jusqu'à se conformer à des bâtiments et à ses formes linéaires. Le contenu relationnel entre les personnages est direct et froid, imprimé comme de force sur les visages, dont sur celui de la petite Alice, au caractère bien trempé, qui se retrouve d'un seul coup en compagnie d'un inconnu parfois acteur du jeu enfantin, parfois représentatif de la société individualiste :acariâtre. Il peut facilement arriver de se perdre, en tant que spectateur, entre les langues et les terres, accompagnées par ses cultures immortalisées sur un morceau de papier glacé. Ce qu'il y'a de si amusant à remarquer, c'est cette différence proche de l'antithèse dans le domaine littéraire : ce contact si froid entre les personnages et cette confiance qui, pourtant, s'instaure après un repas dans un dinner, ressemblant à une inconscience primitive. Ce qui fait la force du film est plus la relation entre Alice et Philip, intimiste et maîtrisé par deux bons interprètes qui se complètent avec talent, que la réalisation qui, si elle s'avère efficace, se trouve être en même temps peu remarquable dans son renouvellement. Le tout manque suffisamment de caractère pour porter attention jusqu'au bout. C'est vers le milieu du long qu'on a le plus de mal à se concentrer, dans une tranche d'une trentaine de minutes. Puis le rythme repart tel qu'il était arrivé : penaud, au pas peu assuré, qui trébuche quelques fois mais qui se relève pour offrir un final réjouissant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 décembre 2012
    Superbe film d un homme desabuse qui retrouve le gout des choses au contact d une petite fille
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    161 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2012
    Magnifique road-movie qui préfigure «Paris, Texas» dans son rapport à l'errance, à la ville, aux Etats-Unis ou encore à la paternité, «Alice dans les villes» est un film simple mais plein de charme (l'un n'empêche pas l'autre, bien au contraire!). Il faut dire que la petite Yella Rottlander (Alice) y est pour beaucoup, chacune de ses apparitions étant attendrissante au possible. Sa merveilleuse spontanéité s'oppose ainsi au caractère fatigué et mélancolique du personnage de Phil Winter, incarné par l'excellent Rüdiger Vogler. Phil s'est perdu dans l'immensité et l'inhumanité des Etats-Unis, lui qui devait écrire la chronique de son voyage pour le compte d'un journal allemand n'a su que prendre des photos, ratées qui plus est. Jusqu'à ce qu'un jour il croise la route de la petite Alice, perdue elle aussi d'abord sans son père, puis sans sa mère. Ce sera alors à Phil que reviendra le devoir de retrouver sa famille au gré d'un périple européen erratique mais finalement fructueux, l'homme et la petite fille nouant peu à peu une relation touchante, presque filiale. Le scénario est donc d'une grande simplicité, mais la subtilité de son traitement et l'excellence de l'interprétation lui donnent une toute autre dimension. Son esthétique à la sauvette confère elle aussi une saveur particulière au long métrage. La Nouvelle Vague française n'est pas loin, mais Wim Wenders parvient à donner un souffle propre à son film, une âme véritable, et même un enthousiasme contagieux. Le sens du cadrage du cinéaste allemand est toujours aussi pertinent, les prises de vues sont inspirées, la photographie est intelligemment utilisée en dépit de (ou grâce à) son aspect « cheap »... Bref, «Alice dans les villes» est une réussite en tous points, et s'il n'est pas forcément l'un des films les plus connus de Wim Wenders (quoique) il n'en demeure pas moins l'un des plus attachants. A voir sans hésiter! [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 février 2011
    Véritable fable cinématographique, Wenders nous plonge dans un road movie d'une grande qualité.
    foch1800
    foch1800

    49 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2010
    superbe, touchant, frais, et pourtant simple, un film très réussi
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