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Kill-Jay
70 abonnés
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0,5
Publiée le 14 juin 2011
J'adore Natalie Portman mais là non, je ne peux pas... J'ai tenu 25 minutes, dont 10 minutes (et je peux vous dire que j'ai vraiment lutté) à regarder NP chialer et pleurnicher sans discontinuer au début du film, ça m'a tout simplement paru interminable mais j'ai tenu, un quart d'heure après je n'ai pas pu m'empêcher de mettre un autre film... C'est long, c'est sans intérêt... La suite est sans doute mieux pour que certains mettent des notes aussi élevées pour ce film mais moi je n'ai pas pu continuer !
Première scène du film : une jeune femme pleure à l’arrière d’un taxi puis convainc la femme qui le conduit de la laisser l’accompagner en Jordanie. Durée : 9 minutes. 1 plan fixe. Deuxième scène : les deux femmes passent la frontière. Durée : 7 minutes. 1 plan. Mais là au moins la caméra bouge un minimum. Troisième scène : un interminable flash-back de 8 minutes en surimpression, aussi laid que lourd. Tout le film est comme ça. Faussement naturaliste et lourdingue. Amos Gitaï transforme tous ses personnages et toutes ses séquences en métaphores ou en paraboles pachydermiques. La seule chose à sauver se sont les trois actrices du film qui parviennent à donner de la consistance à leurs personnages. La fin est particulièrement caractéristique du film dans son ensemble. Le cinéaste semble se rendre compte qu’il trimballe le spectateur depuis 1h30 et qu’il est temps de finir son film. Il fait alors une chose que je DETESTE au cinéma, il largue ses persos au milieu de nulle part en ne résolvant aucun des enjeux qu’il a posé au cours de son histoire. Passe encore pour les enjeux matériels. On peut voir les 30.000 $ que cherche Hanna Laslo comme une sorte de McGuffin. Quant au fils disparu de Hiam Abbass, c’est un alibi comme un autre pour qu’elle reste dans le taxi. Mais aucun enjeu humain n’est résolu non plus. On a droit à la place à une conclusion aussi lourdement métaphorique que tout ce qui a précédé. On a donc le personnage israélien et le personnage palestinien dans le taxi, espace exigu où les deux doivent cohabiter. Ils s’engueulent, il fait jour. Cut. Ils s’engueulent toujours, il fait nuit. Subtil, non ? Quant au personnage de Portman c’est encore mieux, elle sort du taxi et part en courant. Où va-t-elle ? Que lui arrive-t-il ? On ne le saura jamais et apparemment on s’en fout. Gitaï nous balade donc au final durant 90 minutes pour nous expliquer que si Palestiniens et Israéliens se parlaient au lieu de se mettre sur la gueule il y aurait une meilleure ambiance dans la région. Bref l’amour c’est beau et la guerre c’est pas bien.
Le réalisateur israélien Amos Gitai sintéresse à la frontière et aux destins croisés de trois femmes, une juive américaine, une israélienne et une palestinienne plongées en Jordanie, la « free zone ». Dans ce « no mans land », les individus, étrangers comme ennemis se rencontrent pour y faire commerce. Les trois femmes vont se soutenir face aux évènements. Amos Gitai filme ses femmes, leur laisse le pouvoir en espérant un jour une réconciliation entre Israel et la Palestine. La première scène de Natalie Portman en plan fixe sur la superbe comptine israélienne est sublime et indélébile. Amos Gitai par une réalisation inspirée (souvent en plans-séquences) et lente, propose un dialogue amorcé rempli despoir. La paix viendra probablement des femmes que Amos Gitai caresse de sa caméra. Hiam Abbass et Hanna Laslo sont excellentes mais on se demande si le prix dinterprétation à Cannes pour cette dernière était vraiment mérité. Natalie Portman prouve son talent de passer du monstre Star Wars à ce film dauteur sans un sou. A mi-chemin entre documentaire et fiction, Free Zone est un film qui interpelle, sensible, juste, humain et, malgré le sujet, finalement optimiste.
Ca n'en finit pas de frapper fort chez Gitaï : si le problème a des aspects insolubles, c'est bien chez lui qu'on sait poser les bonnes questions. Démonstration de force avec ce Free Zone en apesenteur, et à la réalisation d'une audace et d'une réussite remarquables.
joli film, malheureusement plutôt (beaucoup même) pessimiste quant aux relations israélo-palestinniennes. le film tient surtout grâce à l'interprétations des trois actrices, natalie portman magnifique certes, mais cependant effacée par hanna laslo, qui a plus que mérité son prix d'interprétation. sans oublier cette scène d'ouverture, ce plan de 5 minutes dans lequel on voit natalie portman pleurer avec en fond cette magnifique musique...
J'ai qu'une chose à dire: EXCEPTIONNELLE. ce film est un chef d'oeuvre, il parle un peu en fond des conflit israelo-palestinien, et le réalisateur arrive à nous mettre en doute durant le film, sur ce conflit, et nous laisse une petite lueur d'espoir sur cette situation. La réalisation est tout simplement excetionnelle, c'est assez innovant, ca ne tombe pas a plat, comme dans certain film. Le scénario est bien écrit Un petit bemole, c'est la version française qui est pitoyable comparée à la version originale, car la version française, enleve les differentes langues et gache un peu le jeu d'acteur, car parlons en du jeu d'acteur, Hanna Laslo a gagné le prix de l'interpretation féminine a Cannes l'an dernier. ET parlons aussi de Natalie Portman, c'est sans aucun doute que c'est sa meilleur performance, elle arrive à nous scotcher des le debut du film. Donc Natalie Portman = Grande Actrice. Donc Voila ce film est tout simplement terrible, c'est un tout que ce soit le jeu d'acteur , ou la réalisation ou le scénario, ou autre chose, donc rien à dire de négatif sur ce film. ce film est un chef-d'oeuvre!! A voir Absolument en V.O
Rien que la première scène vaut le détour!!!! Une vraie prestation de la part de Nathalie Portman qui donne la chair de poule à travers ce long plan fixe! 3 intérêts complètement différents de femmes bien distinctes, le tout dans cette région moyen- orientale... beaucoup d'intelligence dans le traité de ce film, et des actrices pénétrantes! Il ne faut pas s'attendre à voir une histoire traditionnelle, mais mieux que ça, Gitai nous offre émotion, culture, et même une certaine grave légèreté!
Je découvre le cinéma du réalisateur Israelien Amos Gitaï qui signe ici un film très humain sur le communautarisme et la guerre au moyen orient.
Tout commence sur un long plan-séquence ou la caméra est fixée sur le visage de profil d'une Natalie Portman en larme qui cherche à quitter Israel à cause de son violeur de copain.
A partir de ce moment commence son voyage qui sera fait de rencontre et ou ces gens lui racontent leurs histoires jusqu'à ce qu'elles parviennent à rejoindre la free zone.
Je retiens aussi la scène au début du voyage dans la voiture ou il y a une superposition d'images, présent du voyage et du passé, de toute beauté.
Admirablement filmé, c'est simple et beau à la fois.
Ce film est aussi l'occasion pour nous Français de découvrir un peu les problèmes qui rongent les pays qui sont visités dans ce film.
C'est finalement une bonne surprise pour moi qui m'attendais à un film peu passionnant, mais c'est tellement bien mis en scène, le sujet intéressant, tout le conflit Israel Palestine est centré dans l'intrigue principale c'est-à-dire cette femme Israelienne qui cherche à empocher ses 30 000 euros en demandant de l'aide à une Arabe.
Les actrices sont excellentes .
Un message de paix dans une zone ou la guerre règne depuis des milliers d'années.
Malgré des partis prit visuels pas toujours limpides,amos gitai signe là une oeuvre d'une grande profondeur humaine,un véritable plaidoyer pour la paix. Touchant,free zone parle tout simplement du rêve de bien être d'une humanité que le temps et les guerres ont fractionnés en clans,de cette différence à la fois futile et redoutable qui caractérise tout les peuples aspirant au même bonheur sans savoir comment l'obtenir. Un film qui a su se hisser au dessus des clivages qu'il aborde,pour se contenter de ne rapporter que l'essentiel:nier à l'autre le droit à l'existence est avant tout un deni que l'on se fait à soi même dans son droit à la différence. Une leçon de tolérance visiblement trop pure pour tous les adeptes du politiquement correct,mais ô combien salutaire pour tout ceux qui aimeraient recevoir de l'autre autant qu'ils voudraient lui donner.
Au bout de ce constat amer mais partiellement édulcoré, Amos Gitaï propose un cheminement possible vers la paix : via une meilleure écoute des femmes d'abord, dans leurs efforts mutuels de communication et de compréhension, et le retour à un idéal polyethnique qui disparut en 1948, c'est-à-dire le modèle de brassage ethnique, culturel et religieux qu'offrait la " Palestine " du temps où Israël n'était pas encore née (avant 1948). L'idéal de la " free zone " est finalement davantage artificiel par rapport au fond du film, même si cette zone de paix, à cheval entre l'Irak, la Jordanie, la Syrie et l'Arabie Saoudite, passe pour havre de paix et pour la destinée du road-movie. En extrapolant un peu Amos Gitaï et le choix de ce titre, free zone, on peut penser à une métaphore filée faite de ses mains : la " free zone " est la destinée des trois femmes mais aussi la preuve que les états arabes jouissent entre eux et entre leurs frontières d'une zone libre, sans conflit, sans douanes ni taxes. Un univers très loin de la zone frontalière séparant Israël et la Jordanie par exemple. Quoi de plus beau que de constater l'authenticité la plus parfaite de Natalie Portman pour son rôle, puisqu'elle est née à Jérusalem d'une mère israélienne et d'un père américain. Quant à Hanna Laslo, sans totalement mériter son prix d'interprétation féminine au festival de Cannes 2005, il faut toutefois la créditer du bel effort entrepris pour camper ce rôle difficile. Elle aussi est authentique.
Un très beau film, très simple et filmé avec une exceptionnelle maîtrise de l'image. La première scène du film où Natalie Portman filmée en gros plan, sur fond de la magnifique musique de Had Gadia ("Chava Alberstein") pendant environ dix minutes, est bouleversante. Il n'y a pas réellement d'histoire à proprement parler, on suit plus le destin et une petite partie passagère de la vie de ces trois femmes à travers l'oeil du cameraman. Le film a un côté documentarisant dans la manière de filmer, ce qui donne justement l'impression que l'on fait partie de leur voyage quelques temps. Certains plans sont magnifiques (notamment les superpositions dimages), les trois actrices sont excellentes et sont d'un naturel bluffant et l'ensemble du film est très émouvant. Le conflit izraëlo-palestinien et la difficulté de vie de ces pays et des pays avoisinants est au centre de ce film est très touchant et nous fait prendre conscience de la chance que l'on a en France de manière générale. Le film ne prend par contre parti d'aucun des deux pays ou d'aucune religion. Un film indépendant d'une très grande beauté à tout point de vue et sans aucune longueur. En revanche, la fin un peu brutale est assez frustrante mais ne gâche en rien l'ensemble de cette magnifique oeuvre.
Emouvant, ce film dépeint magnifiquement à travers le destin d'une jeune femme le quotidien du peuple israelien. Gitaï n'a pas son pareil pour ce genre de film dont il est l'un des instigateurs avec kiarostami qui lui émancipe l'iran au travers de ses films , souvent réussis.
Musique somptueuse, actrices remarquables, une histoire remarquable entre 3 nationalités, mais ça ne suffit pas à donner au spectateur une bonne vision du film, les plans de caméra sont agaçant et le scénario trop flou.
Attirant sur le papier, deux ou trois scènes captivantes et musique envoûtante mais dans l'ensemble c'est trop mou et surtout trop difficile à suivre. Un film d'auteur agaçant avec des dialogues interminables sans queue ni tête et voilà un sacré moment de solitude !!
J'ai vraiment beaucoup aimé Free Zone. Le film commence, et quelle émotion à chaque fois qu'en gros s'affiche le nom de Natalie Portman. C'est inexplicable ce sentiment, mais je ressens des frissons puis commence le film. Une première scène absolument fantastique d'au moins 5 minutes sur cette splendide femme, Rebecca, interprétée par Natalie Portman, pleurant intensément... Une musique de fond sublime... Un bon film s'impose... C'est le moment du départ. Ainsi débute le Road Movie avec Hanna Laslo, prix d'interprétation de Cannes - années 2005 - Respect tout de même ! Le film traite de la place des femmes dans le conflit Israélo-palestinien... On voit ces femmes évoluer, se disant que s'il n'y avait pas les hommes pour faire la guerre, la paix serait garantie... On a l'illusion d'un monde meilleur, une sorte d'espoir pour la suite. On est ému, on rit devant l'interprétation absolument parfaite d'Hanna Laslo, on se sent triste par moment... Une fin tout de même qu'on pourrait qualifier de désillusion. Ainsi s'achève ce magnifique film. Sur un conflit Israélo-Palestinien avec la même musique splendide du début. Un film envoûtant de A à Z, musique, décor, langue... tout est parfait ! à se demander pourquoi de si mauvaises critiques dans les journaux ? Bravo à Amos Gitaï pour cet envoûtant moment passé en ce mercredi 9 Novembre. Allez voir ce film, vous passerez un bon moment.