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Henry Jones Jr.
23 abonnés
207 critiques
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4,5
Publiée le 29 juillet 2024
Rien ne sert de présenter la maison près du cimetière aujourd'hui
Œuvre d'une beauté visuelle maîtrisée et à la bande originale somptueuse, Quella villa accanto al cimitero est un conte poétique et macabre doublé d'un cauchemar éveillé où la frontière avec le réel n'est jamais clairement définie, et ne sombrant à aucun moment dans le dégueulbif malgré des scènes sanglantes à la violence perverse évidente. Les différents degrés de lecture donnent au film une dimension onirique où se côtoient le rationnel et l'irrationnel, le fantasme et le rêve, l'enfance et l'âge adulte. Qui est la victime, qui est le bourreau ? Les analyses de scènes présentent sur cette édition nous fournissent les clés et donnent au film une dimension qui n'a rien à voir avec le simple slasher horrifique. Le film se termine par ailleurs sur une note symbolique dont la force de son pessimisme est restée intacte plus de 40 ans plus tard.
Un cauchemar ... Bien que le film est très classique dans sa forme et peut nous faire penser à des slashers, c'est bien son seul défaut. L'ambiance, les musiques et les effets sanglants (bien qu'il soit ridicule à certains moment) sont terriblement efficace et nous plonge dans une maison en proie au sang et à la mort. Tout respire la mort et cette maison est une tombe qui emporte tout ceux qui y habite. Un film d'horreur très efficace et une fin cruel et monstrueuse. Les acteurs ne sont pas parfait mais à la fin du film, j'ai oublié.
Une des belles réussites de Lucio Fulci. La maison près du cimetière est un film de maison hantée morbide, désespéré, avec une ambiance qui joue beaucoup sur l étrange. Généreusement gore il bénéficie d effets pratiques très réussis. Mon plaisir a été un peu gâché par quelques grosses incohérences et un Vf bâclée mais cela reste un beau représentant du cinéma d horreur italien.
Avec un tel sujet il y avait de quoi créer de la tension. Ben non ! A la limite on a hâte que ça se termine tellement c'est inintéressant. Les personnages auxquels on ne s'attache pas ne sont jamais développés (palme à la baby-sitter qui arrive comme un cheveu sur la soupe dont on ne comprend pas le rôle) On ne comprend pas non plus le rôle de l'amie imaginaire de Bob (d'ailleurs est-elle imaginaire ?) Quant à Bob il est horripilant. La musique est énervante, le montage déroutant. La scène avec la chauve-souris est une horreur et le maquillage du zombie semble avoir été effectué à base de compote de pommes. On pourra sauver éventuellement quelques scènes gores assez bien filmées et la présence de Catriona MacColl. Mais au final c'est une belle déception !
Il semble erroné, voire indécent, d’offrir à Lucio Fulci le surnom de « poète du macabre » et de l’associer à des artistes véritables tels que Dario Argento, tant ses films échouent à imposer une direction esthétique cohérente et une vision personnelle de l’épouvante – ou des différents genres investis. Quella villa accanto al cimitero multiplie les plagiats, tantôt revendiqués comme des sources d’inspiration (The Innocents de Jack Clayton, sorti en 1961) tantôt tues (The Shining de Stanley Kubrick pour l’enfant et Amityville de Stuart Rosenberg pour l’attention portée à la maison, sortis respectivement en 1980 et 1979, soit quelques moins à peine avant la production de Lucio Fulci), au service d’une intrigue simpliste qui aimerait articuler le discours psychanalyste et le fantastique gore, sans finesse hélas. Les poses, les cadrages, les mouvements de caméra ne définissent aucune sensibilité, aucune nécessité à la représentation de l’histoire ; tout avance gouverné par le mode pilote automatique, desservi par de nombreuses incohérences scénaristiques qui, loin de susciter un sentiment d’inquiétante étrangeté, nous extraient en permanence du long métrage : que vient faire là cette baby-sitter ? à quel personnage appartiennent les visions par analepse qui associent cette dernière au mannequin décoratif ? comment croire à cette pierre tombale creusée dans le parquet d’un étage, soi-disant parce que la terre des fondations était trop dure ?! Le sang abondamment versé disparaît entre deux plans, les escaliers descendant vers la cave ne font remonter aucune peur, sinon le docteur Freudstein, subtile contraction en mot-valise de Sigmund Freud et du docteur Frankenstein, qui n’est traité par le film qu’en fantoche horrifique. Quelques réussites locales, comme le jeu sur la photographie en noir et blanc et celle, en couleur, de la maison, réhaussent un intérêt néanmoins limité.
Après "Zombi 2", "Paura nella città dei morti viventi", et "E tu vivrai nel terrore - L'aldilà", Lucio Fulci pond le dernier film de ce qui est considéré comme sa tétralogie du macabre gore. Sauf que "Quella villa accanto al cimitero" m'a déçu, je l'ai trouvé inférieur aux autres. En cause, un film assez lent, et moins marquant que les autres. Il y a bien quelques exécutions fulgurantes et généreuses en hémoglobine, mais l'intrigue se traîne, et il faut attendre les 20 dernières minutes pour que ça bouge vraiment. Le reste, c'est de la mise en place d'un univers lovecraftien, qui finalement ne sera pratiquement pas utilisé. Sans compter les réactions stupides des personnages. "Tiens, j'ai 5 ans et j'ai vu une femme décapitée dans la cave ? Mais oui, je vais retourner de ce pas !" "Tiens, mon prédécesseur s'est suicidé avant de zigouiller sa famille ? Mais oui, je vais loger dans son ancienne maison !". D'autant que finalement, l'histoire se résume à un monstre dans la cave, qui exécute sans trop de logique des gens à l'occasion. Heureusement, Fulci n'est pas n'importe qui. Outre les meurtres sanglants, quelques idées horrifiques valent leur pesant de cacahuètes. Tel ce regard inquiétant perçant la nuit, ou cette confrontation à travers la porte de la cave. Il y a aussi une certaines mélancolie, avec ce final très pessimiste. En bonus, la jolie Ania Pieroni (la première victime dans "Tenebre"), malheureusement peu présente à l'écran, et au personnage jamais vraiment expliqué.
Vu hier soir en blu-ray 4k restauré de l'éditeur ESC et j'avoue que l'image est toute neuve même si les doublages italiens, anglais et français ont eu des différences de dialogues souvent modifiés (facilement vérifiables ajoutant les sous-titres français aux autres langues pour peu que l'on comprennent l'anglais et l'italien). Le rythme est lent et le montage est surcoupé par des éclipses ce qui rend l'intrigue inexpliquée pour peu qu'on le visionne tel quel. Par contre lorsqu'on possède les clefs de ma vision propre au réalisateur on comprend son histoire qui est à double sens comme le film "Mother!". C'est à dire que finalement spoiler: c'est le père qui est le tueur mais l'enfant le voit comme une créature. Effectivement jamais le monstre de la cave est vu sur le même plan que les autres personnages. Le regard de la mère suit différemment le regard de l'enfant lorsqu'il voit la créature et à la 2eme vision du film on comprend que c'est le père qui se tue lui même, d'où les réactions incompréhensibles des personnages et la peur qui les paralysent par la surprise de voir les agissements du père. Le garçon avait déjà une double perception au début du film face au tableau et on comprend qu'il se refugie dans son imaginaire tellement il est en état de choc. Par contre la cause des agissements du père ne sont expliqués. Pourquoi veut-il retourner dans la maison du cadre ? Est-ce son ancienne demeure lorsqu'il était enfant ? Les relations entte lui et la baby-sitter ne sont pas expliqués même si on peut supposer qu'ils sont amants ? De même avec le couple du prologue et la femme de l'agence ne sont pas expliqués.
Finalement le film reste sur ces interrogations ce qui peut décevoir. Pour finir il fait aimer ou supporter les films italiens de cette époque remplis de zooms et de direction d'acteurs approximative. Pas mal mais je m'attendais à mieux au regard de sa réputation.
Un classique un peu oublié de l horreur italienne des années 80 . Lucio Fulci était un vrai artisan de ce genre un peu plus expressif que Dario Argento de la même époque. Réalisation toute en couleurs avec des effets réussi. Un bon scénario classique certes mais qui fonctionne. A redécouvrir.
La maison près du cimetière est vraiment classe. Je parle de la bâtisse, pas du film qui est un gâchis. Le décor et la réalisation sont vraiment bons avec ce style italien des 70s/80s et la musique est splendide. Il y a du Amityville et du Phenomena là dedans. Sur la forme, c'est du tout bon. Seulement voilà, les personnages sont atroces, aucun pour rattraper l'autre. Même le père doublé par Patrick Poivey (Bruce Willis) dans la VF ne le sauve pas de la médiocrité. Je me moque complètement de ce qui peut arriver à cette famille. Le gamin est une tête à claques dès sa première apparition. Quant à l'intrigue, elle n'avance pas et la révélation finale arrive comme un cheveu sur la soupe. De belles images et musiques ne suffisent pas à faire un bon film. Dommage, il y avait du potentiel.
Le meilleur film de Fulci, même si j'ai toujours eu un faible pour "Frayeurs". Je lui mets 5 étoiles, pour relever un peu le niveau. C'est un vrai film d'horreur à l'ancienne, avec des scènes mémorables.
Du bon Fulci. Maîtrisé, plutôt accompli, très bien joué - en particulier les enfants - avec une atmosphère bien glauque... on est ici dans l'univers du Maestro le plus classique. Le scénario est minime mais qu'importe, ce n'est pas ce que l'on recherche le plus dans une œuvre d'horreur de Fulci. Les effets gores, les gros plans sanglants typiques du réalisateur italien sont bien là présents et l'ensemble est abouti.
S’il a été comme tous les réalisateurs italiens de sa génération un adepte de l’éclectisme, Lucio Fulci est passé à la postérité grâce à ses films d’horreur où il manie avec délectation le macabre mais aussi le gore qu’il est le premier à populariser avec des moyens certes encore rudimentaires mais dotés d'un habillage sonore et d'un montage savant leur donnant une certaine crédibilité. C’est en 1979 avec « L’enfer des zombies » qu’il entame ce que les exégètes de son œuvre nomment son « carré d’as ». « Frayeurs » , « L’au-delà » complètent le cycle et c’est « La maison près du cimetière » qui le clôt. Pour la troisième fois, Lucio Fulci convoque la britannique Catriona MacColl dont visiblement il apprécié la beauté diaphane. Si le réalisateur procède comme souvent par ellipses afin de laisser le spectateur se frayer lui-même son chemin en comblant les vides scénaristiques, il emprunte cette fois celui spoiler: balisé de la maison hantée à la suite d’un crime dont les victimes rôdent encore dans les couloirs et les pièces . A la manière de certains réalisateurs américains du genre, le réalisateur se sert des enfants pour créer la tension. Cet artifice ne parvient pourtant pas à entraîner le spectateur dans le sillage d’un Lucio Fulci un peu moins inspiré qu’à l’accoutumée et qui ne parvient pas à faire exister certains personnages comme le professeur Norman Boyle (Paolo Malco) spoiler: dont il aurait pu tirer meilleur parti de son obsession à vouloir absolument habiter avec sa femme et sa fille dans la maison où son collègue a commis un massacre . Mais peut-être le film comporte-t-il un sous-texte encore à découvrir ?
Dans ce quatrième film de morts-vivants de suite, Lucio Fulci a réussi, malgré moins d’effets sanguinolents qui ont pourtant ont fait sa marque de fabrique, à nous proposer un film plus qu’honnête à l’aide d’un scénario plus solide que d’habitude et surtout grâce à un rythme plus soutenu et beaucoup mieux géré. Les acteurs (hormis peut-être Anna, la baby-sitter qui convainc peu) sont tous corrects et la fin, même si elle sera incompréhensible pour certains, est onirique au possible, de quoi nous réconcilier avec le réalisateur transalpin après le sinistre et décousu « L’au-delà ».
Le syndrome barbe-bleue. La porte est fermée et c’est justement celle-ci qui nous intéresse !!!! Honnêtement c’est là que commence enfin le film et c’est là que tout se passe donc il faut bien y aller parce qu’il y a une méchante bête là-dessous…. J’adore quand le petit qui a vu la tête rouler à la cave y retourne quand même pour vérifier !!!!!!! Cela dit il joue bien car la dernière scène est éprouvante. Un film d’horreur à la cave où l’on trouve davantage de sang que de suggestions. Ça change finalement de ceux où il ne se passe rien.
Du à l'un des maitres du cinéma bis italien, Lucio Fulci, cette "maison près du cimétière" ravira les adeptes de films horrifiques type "Amityville". La jaquette rappelle que lors de sa sortie le film était interdit aux moins de 18 ans ce qui laisse surtout voir que la censure a sacrément évoluée !!! Quelques séquences sanglantes parsèment bien sur cette histoire de maison hantée car un Fulci sans globules rouges c'est comme Pamela Anderson sans prothéses mammaires, ca s'peut pas épicétou !!! Seule la musique a subit l'outrage du temps et pourra en irriter certains ayant les cages à miel sensibles. 3 / 5