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Shawn777
599 abonnés
3 489 critiques
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2,0
Publiée le 15 juillet 2021
Ce film, réalisé par Lucio Fulci et sorti en 1981, n'est vraiment pas terrible ! Je dois avouer que je n'en suis pas vraiment surpris ; de la période fantastique du réalisateur, je n'ai vu que "Frayeurs" et je n'avais pas non plus réellement accroché. Il en est alors de même pour ce film, que je trouve relativement insipide. Avec les films d'horreur italiens, c'est toujours assez perché (ce qui est une bonne chose) mais soit on accroche au délire, soit on tente de rentrer dedans pendant toute la durée du film. Et, en ce qui me concerne, je dois dire que c'est la seconde option que j'ai vécu. C'est l'histoire d'un couple venant d'emménager dans une vielle demeure mais très vite, ils vont se rendre compte que quelque-chose cloche. Nous ne sommes pas dans le film de la maison hantée mais presque, celle de la maison maudite. Et bon, on ne va pas se le cacher, ce n'est pas follement original. Le thème est évidemment éculé au cinéma (même à l'époque de la sortie du film) mais il n'empêche que nous pouvons toujours innover dans le genre ; ce que les scénaristes n'ont malheureusement pas réussi à faire. C'est même dans l'ensemble assez lent, on s'ennuie très facilement surtout si, comme moi, on peine à rentrer dans l'histoire. La mise en scène est cependant très bonne mais les effets ont évidemment vieillis, et pas forcément en bien ! Comme toutes les séries B italiennes de cette époque, le film a prit un sacré coup de vieux et ça se voit ! En revanche, je trouve les maquillages assez bien faits et les scènes gores font, toujours aujourd'hui, leur petit effet. Qui dit série B italienne, dit aussi acteurs inconnus mais ils ne s'en sortent dans l'ensemble pas trop mal pour autant ! "La Maison près du cimetière" ne nous fait donc passer un mauvais moment mais n'en reste pas marquant pour autant.
Un film très difficile à évaluer pour ma part. Si certains aspect sont très réussi dont la musique, le design de la créature et le gore de manière générale, le film est plombé par un scénario bâclé. Le problème n'est pas tant qu'il plagie Shining (sorti juste avant) et Amityville. Le problème c'est que les réactions des personnages sont incohérentes. A titre d'exemple, le couple engage une baby-sitter, qui répond aux questions de ces employeurs une fois sur dix. La mère la voyant un matin laver un parquet ensanglanté ne réagit pas le moins du monde... Autre exemple, l'enfant de la famille après avoir vu, la tête décapitée de ladite baby-sitter dans la cave, et avoir manqué se faire tuer en y descendant, y retourne tranquillement une scène plus tard, pour voir si en fait elle va bien. Je suis sûr que pour certains, ce film passe pour plus profond qu'il n'ait grâce à ces incohérences. A ce compte là, tout les films de Jean Rollin sont des chefs d'œuvres. Non, ce film est un film d'exploitation, réalisé par un réalisateur qui est excellent dans les scènes qui l'intéresse, mais traite le reste avec trop de laxisme. Un film qui aurait pu être très bon si le scénario avait été écrit de manière compétente. Dommage. Si vous êtes cinéphiles, il mérite un visionnage pour ses quelques qualités. Si vous cherchez juste un bon film d'horreur, passez votre chemin.
4 713 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 12 mars 2021
Fulci poursuit sa tradition habituelle en recrutant les pires acteurs que l'on puisse dénicher au théâtre local. En en leur donnant un scénario et des dialogues ridicules tout en offrant au public d'innombrables plans de caméra qui passent en revue les yeux des acteurs alors qu'ils essaient de comprendre le danger imminent auquel ils sont exposés. Tout d'abord le titre du film est trompeur. Il y a bien une maison près d'un cimetière mais le point central de l'histoire semble être les habittants de la cave située sous la maison. Le cimetière lui-même n'a aucun rapport avec l'histoire il n'est qu'une toile de fond sinistre pour la maison et une tentative superficielle de rendre la situation plus sinistre qu'elle ne l'est réellement. Lorsque le mal est rencontré dans la cave vous serez surpris de constater à quel point les raisons pour lesquelles il s'y trouve n'ont absolument rien à voir avec tout ce qui s'est passé dans le film. Rien ne semble avoir de sens et la fin est tout simplement déroutante. Je ne sais pas exactement ce que Lucio Fulci avait en tête lorsqu'il a tourné ce film mais je pense que le produit fini est quelque chose que même lui n'aurait pas pu imaginer ou comprendre...
Visionner ce film près de 40 ans après, en qualité VHS, n'embellit pas cette production. J'ai noté quelques incohérences dans le scénario, mais forcé de constater que Fulci est habile dans le détail de certaines scènes bien gores pour l'époque.
Après être parvenu au “sommet�, non pas le sommet du 7ème Art mais le sommet de ce qu’on peut faire avec les moyens, la motivation et les préférences particulières dont on dispose quand on s’appelle Lucio Fulci, il faut bien redescendre : l’informelle “Trilogie des Morts� étant arrivé à son terme, Fulci s’est sans doute demandé ce qu’il allait bien pouvoir tourner à ce moment là et, comme il allait encore le faire souvent durant le reste de sa carrière déclinante, il a pris le premier truc qui passait : ‘La maison près du cimetière’ est encore un film de zombie (sans le “s�!), littéralement, mais qui est pensé comme un film de maison hantée, où le mort-vivant tiendrait lieu de croque-mitaine : c’est le schéma, pas encore si éprouvé à l’époque, de la famille idéale qui s’installe dans une demeure dont le terrible secret finira par tous les détruire. Le film accuse son âge, c’est un constat évident, et il faudra se montrer capable de passer au-dessus de certains éléments, comme l’avalanche de notes au synthétiseur ou les violons stridents quand quelque chose va se passer. Comme les bonnes habitudes ne se perdent jamais chez Fulci, le désordre scénaristique est à son comble, avec des personnages “cul-de-sac� dont la présence semble être significative mais qui ne servent en réalité à rien. Il subsiste tout de même certains éléments de la capacité du réalisateur à susciter l’angoisse et/où le dégoût, même si le résultat est plus aléatoire que jamais. En réalité, tout ce qui constitue cet ennuyeux scénario, qui donne l’impression de courir après le succès de ‘Shining’ sans y parvenir, s’agence maladroitement en vue du feu d’artifice final. On sait que Fulci tournait des scènes plutôt que des films et qu’il ne manifestait aucun intérêt pour la moindre vision d’ensemble. Dommage que cette fois, il faille attendre les dix dernières minutes pour obtenir quelque chose qui puisse laisser des traces de frein sur la rétine.
La Maison près du cimetière est un film de Fulci qui m’avait peu convaincu à l’origine. Je l’avais trouvé mou, peu fluide, sans enjeu. Je l’ai revu, avec finalement la même impression. Le réalisateur signe un métrage visuellement pas inintéressant mais faible. Les décors restent très limités, l’ambiance grisâtre n’est pas déplaisante mais est nettement inférieure aux référence du réalisateur, et quel dommage de ne pas avoir surligné davantage le métrage avec la bande son ! Elle est excellente, une des meilleure de la filmographie de Fulci, mais malheureusement elle n’apparait que timidement au début et à la fin, et rien au milieu. Ça aurait donné tellement plus de punch et de vivacité à ce qui se passe à l’écran. Car si Fulci prouve encore toute sa maitrise dans les scènes horrifiques, en dehors de cela c’est tout de même trop plat. Le scénario part sur une idée plutôt attrayante, mais le traitement ne va pas du tout. Mollesse évidente pour un film d’1 heure 20, on s’ennuie principalement à cause de l’incapacité évidente du réalisateur de présenter l’enjeu réel du film. Des gens se font tuer par un zombie, et entre deux meurtres il y a une masse de dialogues ! Alors c’est vrai, et c’est heureux, le film est bien méchant, très sérieux, aucun humour, aucun espoir, le film séduit par sa noirceur, mais ce n’est pas suffisant pour convaincre. En fait La Maison près du cimetière donne le sentiment d’avoir été vite emballé pour surfer sur le succès des films zombiesques, sans avoir un vrai propos de fond. Les qualités de Fulci ressortent parfois, mais trop rarement. Quelques moments sombrement poétiques se révèlent de temps en temps, comme le final, mais on est plus proche d'un Jean Rollin maladroit que de Paura ou L'Au-delà! Le casting est emmené par une Catriona McColl qui se confronte donc encore une fois aux zombies ! C’est la seule qui surnage vraiment, malgré un jeu parfois un peu excessif, les autres acteurs se montrant souvent très moyens, et Paolo Marco souffrant à l’évidence d’un manque de charisme et d’une fadeur continuelle. Mais bon, ça n’a rien de franchement surprenant de voir un casting assez faible chez Fulci. Je dirai tout de même que Giovanni Frezza n’est pas trop mauvais, et il convainc même dans plus d’une scène. En conclusion La Maison près du cimetière n’est pas un ratage entier. L’horreur est bien présente, il y a de bonnes scènes de meurtres, et on retrouve épisodiquement la maitrise du réalisateur dans le genre zombiesque. Mais ce n’est pas assez, c’est clair, pour que je donne la moyenne à ce métrage. 2.
Dernier grand film de Lucio Fulci avant son irrémédiable déclin artistique, La maison près du cimetière n’a certes pas l’excellence de Frayeurs ou de L’au-delà, mais le long-métrage reste une expérience hautement traumatisante, doublée d’une poésie macabre qui enchantera tous les amoureux des univers parallèles. Si l’intrigue principale semble étrange, évoluant dans une sorte de nimbes cauchemardesques, ce sont les cinq dernières minutes qui confirment la haute teneur psychanalytique de l’ensemble. Non seulement le film est une plongée sans concession dans les cauchemars enfantins, mais il donne de l’enfance une vision très noire et morbide qui nous touche au cœur. Le cinéaste parvient vraiment à explorer les peurs primales qui habitent chaque être humain : la peur d’être abandonné, d’être enfermé dans un milieu froid et hostile, de ne trouver aucune protection dans un lieu pourtant réputé sûr, de perdre ses parents et d’être confronté à sa propre mortalité. Le tout est évidemment bourré de références culturelles et enrobé dans une partition musicale qui sait se faire bouleversante. Alors oui, les acteurs ne sont pas toujours bons, certains plans sont foireux et des coupes sont malheureuses, mais au-delà de cet aspect un peu bricolé affleure la sensibilité écorchée d’un homme hanté par la mort. Un beau poème en somme.
Soit disant un chef d'oeuvre......horriblement nul. Les acteurs jouent très mal, les plans s'éternisent à la moindre action....on attend que la personne réagisse, on dirait que le cadreur fait tourner la caméra pendant 2 ou trois secondes et la personne se met a bouger, à parler......vraiment très mal filmé. En plus de ça de nombreuses incohérences, le sang qui disparait comme par magie, la baby sister bizarre, d'ailleurs on ne sait pas ce qu'elle fait là, ou alors on l'a mise là pour qu'il y ait un mort de plus.....la scène finale avec le père qui essaye de donner un coup de hache, ou un coup de couteau ne continue pas son action, se laisse tuer alors que le monstre bouge à deux à l'heure......bref, nanar si tu nous écoutes......
Un chef d'œuvre de lucio fulci.... Morbide, glauque, sombre, gore: les qualificatifs ne manquent pas pour caractériser cette œuvre magistrale d'un des maîtres de l'horreur transalpine avec en prime , une superbe bande son.
Pour les années 80, ce film a le mérite de vouloir faire peur même si c’est en vain Beaucoup d’hémoglobines et de bulles rouges avec une histoire assez « monstrueuse »
La Maison près du cimetière : Dommage, car pour un film court, il est assez long. Enfin, je trouve que ce film manque cruellement de rythme, j’ai eu du mal a rentré dedans après un début assez lent. Et c’est dotant plus dommage, car il y a une vraie ambiance. Enrichit par une réalisation très personnelle et vraiment, le metteur en scène Lucio Fulci (très connu pour ses films de gore/zombie) a un jolie coup de camera, il sait filmer, avec les zooms (tout dans le regarde) avec une excellent photo… Non question de ça, l’ambiance est assuré en plus, il aime le gore qui se voit, c’est très esthétique et il aime durer le suspense (la scène avec la chauve souri, c’est assez insoutenable). Donc voila, il maitrise bien sont ambiance avec aussi des musiques qui mettent bien dans le ton. Mais, le scénario est assez classique : une maison hanté par un tueur dans une cave. Le problème, c’est le schéma du film qui se répète et la manière de montré les choses, c’est peut attachant et convaincant, c’est limite soulant. Et pour finir, les acteurs jouent bien mais sans plus, on voit que c’est un sur joué. Donc voila, coté gore et ambiance, le film n’a plutôt bien veille mais le reste est moins convaincant.
«La maison près du cimetière» est censé être un condensé de l'art de Lucio Fulci qui signe ici son dernier film de zombies. Ici, le réalisateur italien reprend la même formule. Pendant une heure, il tente de mettre en place une atmosphère sordide et angoissante, toujours avec plus ou moins de réussite pour ensuite proposer une dernière demie-heure beaucoup plus concrète qui en met plein la vue au spectateur. Les deux principaux défauts sont toujours les mêmes: pas de scénario et encore moins de budget à disposition d'où une image très sale. Le savoir faire de Fulci est là, mais l'ennui prend vraiment le dessus. Certes les quelques scènes de meurtres sont bien sanglantes, mais c'est bien trop peu pour pouvoir jouer avec les nerfs du spectateur. Encore une fois, le temps a fait des ravages et l'on est plus proche de la série Z nanardesque que de la série B horrifique. Ce produit a dépassé la date de péremption depuis bien longtemps et ne sera apprécié que par les fans les plus fidèles du cinéma gore des années 80.
Un long-métrage horrifique au contenu gore et possédant un scénario original !! Les effets spéciaux sont également d'une qualité ingénieuse !! Les acteurs et actrices sont mémorables dans leurs rôles respectifs !! Pour résumer rapidement, une réussite cinématographique visuellement appréciable !!
Un exelent film gore qui s'inscrit dans un des meilleurs et les plus importants de Lucio Fulci, c'est aussi le film annoneant la fin de sa formidable période de "zombie" (commencée par "L'enfer Des Zombies"). Magré un petit manque de bande son entrainante, "La Maison Près du Cimetière" offre une grande série de meurtres atroces, horriblement violent et offrant sa dose de gore gore habituelle avec des zoom en gros plan sur les giclure de sang et de chair. L'ambiance du film devient de plus en plus glauque et macabre au fur et à mesure que le rythme s'accelère jusqu'au final ou l'on découvre l'aspect du monstre qui hante le sous-sol de la maison, ce dernier s'avère répugnant et repoussant autant que les "zombies" vus dans "Frayeur". Ce fameux Dr Freudstein est impitoyable avec ses victimes que ce soit pour les adultes ou les enfants. Ce qui reste domage c'est la quasi-absence de musique et quelques réaction improbables des personnages (comment la mère peut ne pas réagir en voyant sa baby-sitter nettoyer une monstrueuse flaque de sang ??), sinon entre les meurtres ignobles et bien gores, la plongé dans l'univers morbide à l'interieur du sol et un final captivant, Fulci réussit son dernier film de "zombie" et nous l'offre comme un de ses meilleurs film d'horreur. Les fans seront ravis devant cette perle du cinéma gore. 4.5/5