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Yannickcinéphile
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2,0
Publiée le 17 septembre 2016
La Maison près du cimetière est un film de Fulci qui m’avait peu convaincu à l’origine. Je l’avais trouvé mou, peu fluide, sans enjeu. Je l’ai revu, avec finalement la même impression. Le réalisateur signe un métrage visuellement pas inintéressant mais faible. Les décors restent très limités, l’ambiance grisâtre n’est pas déplaisante mais est nettement inférieure aux référence du réalisateur, et quel dommage de ne pas avoir surligné davantage le métrage avec la bande son ! Elle est excellente, une des meilleure de la filmographie de Fulci, mais malheureusement elle n’apparait que timidement au début et à la fin, et rien au milieu. Ça aurait donné tellement plus de punch et de vivacité à ce qui se passe à l’écran. Car si Fulci prouve encore toute sa maitrise dans les scènes horrifiques, en dehors de cela c’est tout de même trop plat. Le scénario part sur une idée plutôt attrayante, mais le traitement ne va pas du tout. Mollesse évidente pour un film d’1 heure 20, on s’ennuie principalement à cause de l’incapacité évidente du réalisateur de présenter l’enjeu réel du film. Des gens se font tuer par un zombie, et entre deux meurtres il y a une masse de dialogues ! Alors c’est vrai, et c’est heureux, le film est bien méchant, très sérieux, aucun humour, aucun espoir, le film séduit par sa noirceur, mais ce n’est pas suffisant pour convaincre. En fait La Maison près du cimetière donne le sentiment d’avoir été vite emballé pour surfer sur le succès des films zombiesques, sans avoir un vrai propos de fond. Les qualités de Fulci ressortent parfois, mais trop rarement. Quelques moments sombrement poétiques se révèlent de temps en temps, comme le final, mais on est plus proche d'un Jean Rollin maladroit que de Paura ou L'Au-delà! Le casting est emmené par une Catriona McColl qui se confronte donc encore une fois aux zombies ! C’est la seule qui surnage vraiment, malgré un jeu parfois un peu excessif, les autres acteurs se montrant souvent très moyens, et Paolo Marco souffrant à l’évidence d’un manque de charisme et d’une fadeur continuelle. Mais bon, ça n’a rien de franchement surprenant de voir un casting assez faible chez Fulci. Je dirai tout de même que Giovanni Frezza n’est pas trop mauvais, et il convainc même dans plus d’une scène. En conclusion La Maison près du cimetière n’est pas un ratage entier. L’horreur est bien présente, il y a de bonnes scènes de meurtres, et on retrouve épisodiquement la maitrise du réalisateur dans le genre zombiesque. Mais ce n’est pas assez, c’est clair, pour que je donne la moyenne à ce métrage. 2.
Dernier grand film de Lucio Fulci avant son irrémédiable déclin artistique, La maison près du cimetière n’a certes pas l’excellence de Frayeurs ou de L’au-delà, mais le long-métrage reste une expérience hautement traumatisante, doublée d’une poésie macabre qui enchantera tous les amoureux des univers parallèles. Si l’intrigue principale semble étrange, évoluant dans une sorte de nimbes cauchemardesques, ce sont les cinq dernières minutes qui confirment la haute teneur psychanalytique de l’ensemble. Non seulement le film est une plongée sans concession dans les cauchemars enfantins, mais il donne de l’enfance une vision très noire et morbide qui nous touche au cœur. Le cinéaste parvient vraiment à explorer les peurs primales qui habitent chaque être humain : la peur d’être abandonné, d’être enfermé dans un milieu froid et hostile, de ne trouver aucune protection dans un lieu pourtant réputé sûr, de perdre ses parents et d’être confronté à sa propre mortalité. Le tout est évidemment bourré de références culturelles et enrobé dans une partition musicale qui sait se faire bouleversante. Alors oui, les acteurs ne sont pas toujours bons, certains plans sont foireux et des coupes sont malheureuses, mais au-delà de cet aspect un peu bricolé affleure la sensibilité écorchée d’un homme hanté par la mort. Un beau poème en somme.
Un très vieux Lucio Fulci comme on en fait plus : des acteurs italiens méconnus, un scénario ultra-classique, des effets gore faits au ketchup, mais une musique souvent stressante et des passages de suspense bien foutus (digne de Fulci). La maison près du cimetière est l'exemple typique de ses films, avec son lot de rebondissements (on ne saura vraiment qu'à la fin qui est le tueur et pourquoi il massacre) et de terreur. Mais bon, il faut quand même avouer que ça a très très mal vieilli...
La Maison près du cimetière : Dommage, car pour un film court, il est assez long. Enfin, je trouve que ce film manque cruellement de rythme, j’ai eu du mal a rentré dedans après un début assez lent. Et c’est dotant plus dommage, car il y a une vraie ambiance. Enrichit par une réalisation très personnelle et vraiment, le metteur en scène Lucio Fulci (très connu pour ses films de gore/zombie) a un jolie coup de camera, il sait filmer, avec les zooms (tout dans le regarde) avec une excellent photo… Non question de ça, l’ambiance est assuré en plus, il aime le gore qui se voit, c’est très esthétique et il aime durer le suspense (la scène avec la chauve souri, c’est assez insoutenable). Donc voila, il maitrise bien sont ambiance avec aussi des musiques qui mettent bien dans le ton. Mais, le scénario est assez classique : une maison hanté par un tueur dans une cave. Le problème, c’est le schéma du film qui se répète et la manière de montré les choses, c’est peut attachant et convaincant, c’est limite soulant. Et pour finir, les acteurs jouent bien mais sans plus, on voit que c’est un sur joué. Donc voila, coté gore et ambiance, le film n’a plutôt bien veille mais le reste est moins convaincant.
Oh my god , ce film il est vieux , il est pas connu mais alors il donne méchamment les foies.Le scénario est tout con , c'est une famille qui s'installe dans une vieille maison où sommeille un genre de monstre qui se sert de sang humain pour régénérer ses cellules , mais alors l'ambiance est affreusement glauque , sombre et austère.Chaque scène est plus qu'inquiétante , surtout l'intrigue a beau être simple elle est très bien mise en scène.Les scènes de frissons sont extraordinairement flippantes comme celle avec le gamin qui descent dans la cave , où l'on n'entends pas un pet de bruit sauf celui d'une tête qui tombe dans les escaliers avec un terrifiant regard qui s'illumine !! Bon dit comme ça c'est pas très impressionnant mais sur le moment croyez moi vous collez les miquettes.Sinon ce film est bien gore et dénué du moindre cliché , pareil au niveau des personnages , pas la moindre caricatures ça change carrément.La tension monte progressivement jusqu'a atteindre un paroxysme avec une fin terrifiante et innatendue.Ce film est un grand film d'horreur , à ne surtout pas montrer aux enfants.
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18 103 critiques
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0,5
Publiée le 12 mars 2021
Fulci poursuit sa tradition habituelle en recrutant les pires acteurs que l'on puisse dénicher au théâtre local. En en leur donnant un scénario et des dialogues ridicules tout en offrant au public d'innombrables plans de caméra qui passent en revue les yeux des acteurs alors qu'ils essaient de comprendre le danger imminent auquel ils sont exposés. Tout d'abord le titre du film est trompeur. Il y a bien une maison près d'un cimetière mais le point central de l'histoire semble être les habittants de la cave située sous la maison. Le cimetière lui-même n'a aucun rapport avec l'histoire il n'est qu'une toile de fond sinistre pour la maison et une tentative superficielle de rendre la situation plus sinistre qu'elle ne l'est réellement. Lorsque le mal est rencontré dans la cave vous serez surpris de constater à quel point les raisons pour lesquelles il s'y trouve n'ont absolument rien à voir avec tout ce qui s'est passé dans le film. Rien ne semble avoir de sens et la fin est tout simplement déroutante. Je ne sais pas exactement ce que Lucio Fulci avait en tête lorsqu'il a tourné ce film mais je pense que le produit fini est quelque chose que même lui n'aurait pas pu imaginer ou comprendre...
Le stéréotype même du film d'angoisse, très redondant et bourré d’incohérence en somme proche d'un cauchemar que j'aurai pu faire étant gamin... Je tiens a remercier la personne qui m'a infligé ça ! et dire qu'il est scénariste !
Un film d'épouvante particuliers car La Maison près du cimetière peut être considéré comme réellement effrayant ou pour certains totalement risible comme la plupart des films de Fulci La Maison près du cimetière ne déroge pas à un certain manque de cachet mais ce film d'horreur possède une réelle atmosphère très inquiétante ponctuée de scènes gore tout à fait maîtrisées. Le scénario est plutôt simple mais l'ambiance constamment sinistre de La Maison près du cimetière m'a plu et le final est surprenant. A regarder uniquement si vous êtes un vrai fan du genre les autres passeront leur chemin.
Il semble erroné, voire indécent, d’offrir à Lucio Fulci le surnom de « poète du macabre » et de l’associer à des artistes véritables tels que Dario Argento, tant ses films échouent à imposer une direction esthétique cohérente et une vision personnelle de l’épouvante – ou des différents genres investis. Quella villa accanto al cimitero multiplie les plagiats, tantôt revendiqués comme des sources d’inspiration (The Innocents de Jack Clayton, sorti en 1961) tantôt tues (The Shining de Stanley Kubrick pour l’enfant et Amityville de Stuart Rosenberg pour l’attention portée à la maison, sortis respectivement en 1980 et 1979, soit quelques moins à peine avant la production de Lucio Fulci), au service d’une intrigue simpliste qui aimerait articuler le discours psychanalyste et le fantastique gore, sans finesse hélas. Les poses, les cadrages, les mouvements de caméra ne définissent aucune sensibilité, aucune nécessité à la représentation de l’histoire ; tout avance gouverné par le mode pilote automatique, desservi par de nombreuses incohérences scénaristiques qui, loin de susciter un sentiment d’inquiétante étrangeté, nous extraient en permanence du long métrage : que vient faire là cette baby-sitter ? à quel personnage appartiennent les visions par analepse qui associent cette dernière au mannequin décoratif ? comment croire à cette pierre tombale creusée dans le parquet d’un étage, soi-disant parce que la terre des fondations était trop dure ?! Le sang abondamment versé disparaît entre deux plans, les escaliers descendant vers la cave ne font remonter aucune peur, sinon le docteur Freudstein, subtile contraction en mot-valise de Sigmund Freud et du docteur Frankenstein, qui n’est traité par le film qu’en fantoche horrifique. Quelques réussites locales, comme le jeu sur la photographie en noir et blanc et celle, en couleur, de la maison, réhaussent un intérêt néanmoins limité.
Lucio Fulci nous avait habitué à mieux (L'enfer des zombies, L'au-delà, L'emmurée vivante,...) que La maison près du cimetierre. Même si le scénario est prenant et bien raconté par un Fulci très inspiré, le rythme est bien trop lent et les scènes gores trop rares. Si je mets trois étoiles, c'est pour les quelques scènes bien gores (mais trop rares) que le film offre ainsi que pour le final qui est vraiment malsain et surprenant. Un bon divertissement dans l'ensemble !!!
Un film qui donne réellement des frissons (bravo), et qui régalera les amateurs de scènes gores (je n'en fais pas parti). De ce côté là c'est très réussi, et ça compense la médiocrité du scénario, des incohérences, le mauvais jeu des acteurs (grands et petits), et l’exaspération de voir un morveux de plus dont la désobéissance et l'imprudence se payent en vie humaine
Peut êtres bien le meilleur film de "Lucio Fulci". Une ambiance angoissante et pesante dés les 1ère minutes, une bicoque bien stressante avec son cimetière bien glauque, une cave lugubre à souhait et des acteurs pour une fois assez convaincants avec notamment "Catriona MacColl" (Vu déjà dans "Frayeurs" et "L'au-delà"), actrice fétiche de "Lucio". Un poil moins gore que ses oeuvres précédente "La Maison Prés du Cimetière" nous pose la 1ére heure dans une atmosphère presque surnaturelle pour nous plonger dans la dernière demi-heure dans un cauchemar limite insoutenable. Parie gagné donc pour "Lucio Fulci" malgré une fin (Comme à l'accoutumé !) tiré par les cheveux. Un film qui fout véritablement la nausée !
Moi qui connait un peu les films de Fulci maintenant j'ai compris que le pire cotoit le meilleur. Je m'explique : si Fulci avait des scénarios plus travaillés et des aspects de série B moins ostentatoires ces films seraient de sérieux classiques du genre comme L'Exorciste ou Shining pour ne prendre qu'eux. En effet le film pâtit d'une mauvaise interprétation de ses acteurs et de certaines incohérences qui en font un film à faible budget, de type série B. Mais alors pour ce qui est d'être effrayant le film l'est assurément, on retrouve les fameux gros plans très soignées de Fulci sur les yeux des acteurs dont la belle Ania Pieroni, les bruits angoissants dans les lieux, les scènes macabres et sanglantes; effectivement Fulci maîtrise son sujet et s'il n'est pas apprécié chez l'intelligentsia critique, on ne peut que constater qu'il a marqué le film d'horreur par des plans superbes (cette maison infernale) et des ambiances poético-macabre saisissantes. Ainsi le film regorge de scènes marquantes (comme la tête de la babysitter qui dévale les escaliers, le docteur Dr. Freudstein maquillé de façon impressionante ou encore cette fin surréaliste), on ne peut pas cracher sur Fulci en disant que c'est pas du film d'auteur, non mais il a redonné des couleurs (sombres) à un genre souvent décrié.
Avec un tel sujet il y avait de quoi créer de la tension. Ben non ! A la limite on a hâte que ça se termine tellement c'est inintéressant. Les personnages auxquels on ne s'attache pas ne sont jamais développés (palme à la baby-sitter qui arrive comme un cheveu sur la soupe dont on ne comprend pas le rôle) On ne comprend pas non plus le rôle de l'amie imaginaire de Bob (d'ailleurs est-elle imaginaire ?) Quant à Bob il est horripilant. La musique est énervante, le montage déroutant. La scène avec la chauve-souris est une horreur et le maquillage du zombie semble avoir été effectué à base de compote de pommes. On pourra sauver éventuellement quelques scènes gores assez bien filmées et la présence de Catriona MacColl. Mais au final c'est une belle déception !
Le film commence comme une histoire de maison hantée, telle qu'il en existe des tas depuis que le cinéma d'horreur épouvante le publique. Après un début auquel on aurait pu craindre du déjà-vu voir de l'ennui, ce n'était pas sans compter sur Mister hémoglobine Lucio Fulci, qui va déclencher une tempête de gorges tranchées, membres arrachées, sang dégoulinant mais sans oublier une bonne dose de suspense et de tension grâce, entre autres, aux inquiétants décors gothiques et aux recoins sombres. Ne surtout pas oublier de prendre ce film gore pour une oeuvre de série B italienne, n'ayant que pour prétention d'ébahir nos yeux devant tant de fureurs sanguignolentes.