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kibruk
145 abonnés
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2,5
Publiée le 5 janvier 2016
J'ai beaucoup apprécié la mise en images et en musiques de ce film, mais je n'ai pas particulièrement été séduit par son histoire.qui finalement ne raconte pas grand chose.
Magnifique film naturaliste. Baigné dans des paysages champêtres, Ultranova se laisse regarder avec grand plaisir. Les longs plans-séquences, les dialogues ainsi que le jeu des acteurs portent le spectateur d'un bout à l'autre du film. A la fois critiques de la société, critique des mœurs, de la fatalité et de bien d'autres, Ultranova dresse le portrait d'une vie, comme le ferait Maupassant au Flaubert.
Amis aux amateurs de films déprimants et grisâtres, vous serez aux anges en visionnant "Ultranova"! Les autres, non. Je connaissais la Belgique plus colorée...
Et puis, le son, trop faible, donne, par moments, l'impression désagréable que les comédiens, pourtant très convaincants. chuchotent. Heureusement que la bande-son, excellente, s'entend, elle, parfaitement.
Au final, il ne se passe pas grand-chose et le rythme est franchement lent. Il n'y a pas que le protagoniste Dimitri qui s'ennuie. Le spectateur aussi. Et ferme... Dommage!
Assez mitigé à propos de ce court Long-métrage, écrit et mis en scène par Bouli Lanners. Vraisemblablement réalisé avec un petit budget, ce film sans, scénario apparent, est tourné comme un documentaire. Il nous montre une collection de personnages tristes ou réellement malheureux, évoluant dans un environnement dépouillé. Si les acteurs se révèlent plutôt crédibles, les rares dialogues et le rythme lent rendent le suivi ennuyant. La bonne BO de rock alternatif et une chute finale bouclant ce Drame sont les points positifs de cette réalisation. Pour son premier film, le réalisateur Belge a réussi à nous transmettre le blues de ses personnages juste avant que la petite étoile du film ne s'éteigne.
"beauté triste" voilà probablement un qualificatif qui colle parfaitement à cette première réalisation de Bouli Lanners. Un film d'atmosphère ou les personnages espèrent mais n'osent pas vraiment changer le cours de leurs vies, la peur d'exprimer les sentiments quels qu'ils soient est omniprésente, le tout décrit avec une certaine drôlerie bien belge. Sans véritable scénario, ultanova se regarde à la manière d'un tableau, un tableau wallon ! Pour son premier long métrage Bouli Lanners arrive à tirer le meilleur de ses acteurs et à proposer (sans jamais tombé dans le pompeux) une œuvre d'une certaine poésie.
Bouli Lanners est un vrai cinéaste pas de doute, un style et un univers qui lui est propre. Des images splendides malgré l'austérité des lieux de tournages, une photographie aride, poétique et avec une tristesse et un mal être palpable dans les situations et pour les personnages. Vraiment un bel objet cinéma dommage qu'il ne raconte finalement pas grand chose.
Premier film de Bouli Lanners et très grand film. Il sait filmer les marginaux, les paumés, les désespérés. Le film est a l’image de ses personnages c'est-à-dire gris. Les couleurs sont toujours dans les tons gris. Le scénario est beau et montre a chaque moment les failles des personnages. Ce n’est pas un scénario très gai mais très touchant et juste. Ses plans notamment de paysages mais aussi d’acteurs sont magnifiques. Je tiens a le redire mais avec Lanners un ciel gris est superbe. Les dialogues, bien que peu nombreux, sont toujours beaux. Un film remarquable qui mériterai a être plus connu. Bouli Lanners me surprend de plus en plus que ce soit dans sa prestation d’acteur (Eldorado, Louise-Michel) ou de réalisateur (Ultranova, Eldorado). J’ai hâte de découvrir son prochain film.
Face à un tel vide scénaristique, il est difficile de résumer cet "ultranova". Il ne se passe pas grand chose dans ce film. Bouli Lanners se contente de survoler une galerie de personnages qui se laissent nonchalamment vivre dans un ville perdue au milieux de la Wallonie (superbement filmé, soit dit en passant). Le film n'est pas mauvais pour autant. Il se dégage même une certaine poésie mélancolique assez agréable. Mais à cause des personnages secondaires pas assez développés, ainsi que de l'absence d'une réelle conclusion, le film nous laisse la désagréable impression d'être inabouti. Comme si des passage entiers de l'histoire avait été coupé au montage.
Un film qui paraitra lent et glauque a la plupart des spectateurs,mais qui semblera d'une grande justesse aux personnes qui se reconnaitront dans le personnage de Dimitri ou des deux jeunes filles.Le réalisateur a réussi à capter un instant de vérité de la détresse de certaines personnes de notre temps, incapable de s'en sortir socialement ou sentimentalement.Un chef d'oeuvre pour qui y est sensible, un film ennuyeux pour les autres.
La Belgique c'est quand même un bien drôle de pays...avec ses gens qui ressemble tant à leur paysage...c'est touchant...mais pas un touchant niais...c'est un film au spleen créatif , avec plein de petite séquences interessante , l'ambiance, la musique ...le tout est travaillé avec cohérence et intelligence.
C'est un film qui à beaucoup à offrir si on est un tant soi peu ouvert au cinéma realiste et à cette ambiance particulière...le seul bémol si il doit y en avoir un ...c'est la longueur du film qui coûte la moitié d'une étoile à ma note... 80 minutes c'est très limite...j'aime quand les films passent le cap des 90 min...
La durée est toutefois secondaire et j'ai l'impression de sentir l'âme belge comme rarement dans ce film , le cinéma belge est vraiement un cinema original avec un point de vue un peu décalé, avec un humour déroutant, et des dialogues à la douce folie...et malgré leur contexte anti-tropical il y a de belles scènes... la beauté à toujours eu de nombreuses formes et visages ...ne nous arrêtons pas aux virages lêchés archi-connu... regardons plus loin...quittte à s'égarer dans la brume
A titre personnel, le film le plus touchant de Bouli Lanners. La lumière, les plans figés, les paysages typiques de la wallonie, des gens ordinaires constants dans tous les films du réalisateur, une musique hypnotique permanente et une mélancolie qui défile jusqu'à la fin.
Dur, dur, mais il faut le dire: c'est barbant. J'aime bien Bouli Lanners et je le félicite pour sa ténacité à réaliser le film, pour son authenticité. Mais je ne suis pas parvenu à rentrer dans son univers sinistre, gris, pourri, ... J'avais envie de quitter la salle avant la fin, c'est dire. Rassurez-vous, la Belgique peut aussi être joyeuse!
Scénario moyen. D'accord, les Belges aiment la gadoue, les ciels gris, les zones industrielles... (ils ont pas le choix) mais on reste sur sa faim. La tristesse des paysages reflète celle des personnages. Le réalisateur explique qu'il a voulu décrire sa Wallonie à l'américaine (comme le bistrot en bordure de nationale où la caméra revient souvent) -le soleil en moins. En voyant ce film, j'ai eu l'impression de me replonger dans "Flandres". Dimitri est un paumé, à la recherche de lui-même et entouré de gens ordinaires, avec leur humeur, leurs problèmes existentiels... La fin est en queue de poisson, on attend quelque chose, mais rien. Heureusement, par moment, une bonne musique viendra égayer ces images.
Le film est formidablement bien cadré, utilisant le scope à merveille, la photo est irréporchable tant dans les décors exterieurs et intérieurs. La galerie de personnages est touchante et bien interprétée. Pourtant on peut etre décontenancé à un certain point par ce refus de la narration scénaristique et cinématographique systématique. En avoir assez des plans autonomes, et des " histoires " racontées à demi-mots. On ne ressort pas avec une impression désagréable de la salle, mais dans 10 ans je ne me rapellerai plus de ce jour.